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L'Éphéméride
du mois de février 2006
(en temps légal français) Repère géocentrique,
Les quadratures et les conjonctions
sont en ascension droite
1 février
Quadrature entre Mercure et Mars à 8h55m.
Conjonction entre Mercure et Neptune à 13h10m.
2 février
Quadrature entre Mars et Neptune à 2h29m.
3 février
Vénus est stationnaire dans la constellation du Sagittaire, puis directe à 7h51m.
5 février
Lune Premier Quartier à 7h29m.
6 février
Neptune en conjonction à 6h33m.
Neptune à l'apogée à 17h37m.
Jupiter en quadrature Ouest à 19h16m.
7 février
Mercure entre dans la constellation du Verseau à 9h56m.
13 février
Pleine Lune à 5h44m.
14 février
Conjonction Mercure et Uranus à 16h42m.
Lune à l'apogée à 1h47m.
17 février
Mars entre dans la constellation du Taureau à 1h08m.
18 février
Mercure passe par le noeud ascendant de son orbite à 8h54m.
19 février
Mars en quadrature Est à 16h33m.
21 février
Mercure entre dans la constellation des Poissons à 8h13m.
Lune Dernier Quartier à 8h17m.
23 février
Mercure au périhélie à 0h44m.
24 février
Plus grande élongation de Mercure à 6h04m.
26 février
La déclinaison de Vénus est à son minimum à 4h14m.
Mercure a une déclinaison nulle et croissante à 14h11m.
27 février
La Lune au périgée à 21h25m.
28 février
Nouvelle Lune à 1h31m.
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Service de renseignements
sr@imcce.fr
Éphémérides en ligne
miriade@imcce.fr
Directeur de publication :
William Thuillot
Chef de rédaction :
Sylvie Lemaître
IMCCE - Observatoire de Paris
77 Avenue Denfert-Rochereau
F-75014 PARIS
 
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| LA VISIBILITÉ DES PLANÈTES |
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Jupiter est visible dans la première et deuxième partie de la nuit dans la constellation de la Balance.
Mars est visible dans la première et deuxième (pas tout le mois) partie de la nuit dans la constellation du Taureau.
Saturne est visible toute la nuit dans la constellation du Cancer.
Vénus est visible à l'aube dans la constellation du Sagittaire.
Aspect des planètes au 16 février
Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus
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| NOUVELLES ASTRONOMIQUES |
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| 617 Patroclus et son compagnon Ménoetius : des troyens faits de glace d'eau |
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Crédit : Keck Observatory
Une équipe franco-américaine composée de chercheurs de l'Institut de mécanique céleste, de l'université de Berkeley (Californie, USA) et de l'observatoire du Keck à Hawaï (USA) vient d'annoncer, dans la revue Nature, la détermination d'une densité très faible pour le système binaire
d'astéroïdes 617 Patroclus-Ménoetius. Ce couple d'astéroïdes en interaction gravitationnelle a permis, pour la première fois, de déterminer avec précision la masse et la densité d'un astéroïde troyen de Jupiter. Cette faible densité, environ 0.8 g/cm3, n'a que très rarement
été mesurée pour des objets situés à cette distance du Soleil (5.2 unités astronomiques soit environ 780 millions de kilomètres). Cela tend à montrer que ces deux compagnons ont une composition proche de celle des comètes et qu'ils proviennent de régions plus lointaine dans le système solaire.
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| Le mois de février |
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Calendrier suédois de 1712, la colonne de gauche donne la date du calendrier et la colonne de droite la date grégorienne, le 30 février correspond bien au 11 mars.
Le mois de février compte 28 jours les années communes de 365 jours et 29 jours les années bissextiles de 366 jours. Dans notre calendrier une année est bissextile si son millésime est un multiple de 4 sauf s'il est un multiple de 100 sans l'être de 400. Par exemple les années 1700, 1800, 1900, 2100 sont communes alors que 1600, 2000 et 2400 sont bissextiles. Dans le passé lorsque l'on utilisait le décompte des jours en usage chez les romains le jour supplémentaire, le bissexte, était un 24 février bis (bis-sextus ante calendas martias), puis il fut placé en fin de mois le 29 février.
Les 30 février de l'histoire
Le 30 février romain : conformément à la définition de la longueur des mois du nouveau calendrier élaboré par Jules César, le mois de février eut 29 et 30 jours durant 36 ans, de l'an 44 avant. J.C. à l'an 8 avant J.C.. Juste après la création du calendrier julien, à la mort de César, on compta durant 36 ans une année bissextile tous les trois ans. On compta ainsi trois années bissextiles de trop. Cette erreur fut corrigée par Auguste, pour cela il supprima les années bissextiles durant 12 ans. Pour remercier Auguste d'avoir corrigé l'erreur commise sur le calendrier le Sénat donna au mois de Sextilis le nom d'Augustus (août). Or ce mois possédait un jour de moins que le mois dédié à César (Julius - juillet) et comme le mois d'Auguste ne pouvait être plus court que celui de César, on prit un jour à Februarus (février) pour le donner à Augustus.
Le 30 février suédois : les Suédois décidèrent d'adopter le calendrier grégorien en l'an 1700. Ils devaient supprimer 11 jours à leur calendrier, ils choisirent de le faire progressivement en supprimant les années bissextiles durant 40 ans. Ils supprimèrent bien le bissexte de l'année 1700, mais omirent de le faire en 1704 et 1708. De fait, ils se trouvèrent en avance d'un jour sur le calendrier julien et en retard de 10 jours sur le calendrier grégorien. En 1711 ils décidèrent de revenir au calendrier julien, pour cela en 1712 ils introduisirent un jour supplémentaire le lendemain du bissexte. Il y eut donc un 30 février 1712 correspondant au 29 février julien et au 11 mars grégorien. Les Suédois adoptèrent définitivement le calendrier grégorien en 1753.
Le 30 février de l'URSS : l'Union Soviétique eut également un 30 février durant deux années. En 1930 et 1931, le calendrier fut remplacé par un calendrier révolutionnaire comportant 12 mois de 30 jours et 5 ou 6 jours complémentaires. En 1932 cette réforme fut abandonnée.
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| Le triomphe du Soleil |
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Crédit : IMCCE
Chaque année, il est possible de photographier le Soleil se couchant ou se levant sous l'arche de l'Arc de Triomphe. Lorsque l'on se place à la bonne distance par rapport à l'Arc de Triomphe, le diamètre apparent de l'arche est égal au diamètre apparent du Soleil. Pour le coucher, on choisit en général deux endroits particuliers : la place de la Concorde d'où le diamètre apparent de l'arche est un peu trop petit mais on profite d'une photo cadrée sur l'ensemble des Champs-Élysées, et la place Clemenceau qui offre un diamètre apparent de l'arche quasi-identique au diamètre apparent du Soleil. Pour les levers, la position idéale est l'avenue de Neuilly à la hauteur de la place du Marché, mais hélas, la perspective de l'arche est encombrée par des feux tricolores disgracieux, on doit donc se placer sur le terre-plein du square de la place de la porte Maillot. Dans ce cas l'arche de l'Arc a un diamètre apparent plus grand que le diamètre apparent du Soleil.
Il sera possible de photographier le Soleil à son lever depuis la place Maillot du 4 (à 8h25m27s) au 7 février (à 8h20m51s).
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| LES SERVICES EN LIGNE |
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| Promenade dans le système solaire |
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Le site de l'IMCCE propose depuis quelques années, des pages de description des corps du système solaire. Cette "promenade dans le système solaire" se fait en quatre temps :
- un premier accès encyclopédique où tous les corps sont présentés
- un second accès sous l'angle de la découverte, d'hier à aujourd'hui avec les étapes marquantes pour certains corps
- un troisième temps tourné vers l'exploration spatiale, des premières sondes lunaires aux sondes qui s'aventurent près des planètes géantes
- un quatrième temps destiné à un approfondissement de la connaissance du système solaire : depuis les éphémérides, les saisons, les marées, les calendriers jusqu'à la nature des planètes, des astéroïdes, des comètes.
Enfin, des informations annexes sont données sur les observatoires astronomiques et sur l'histoire de la progression de nos connaissances ainsi que les données numériques et les paramètres physiques des corps du système solaire.
Cette "promenade dans le système solaire" comporte environ 700 pages et plus de 1000 images. Elle a été mise à jour le 15 janvier 2006.
Ces pages sont aussi disponibles sur CD-ROM. Pour tout renseignement et commentaire, envoyez un courriel à l'adresse promenade@imcce.fr.
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| ACTUALITÉS |
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| Séminaires |
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Séminaires Espace-Temps (IMCCE-SYRTE)
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| 20 février |
Sébastien CHARNOZ (AIM/Université PVII, Paris)
«Les anneaux de Saturne vus par Cassini».
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77 avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS
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Séminaire du Bureau des Longitudes (BDL)
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| 1 février |
Christophe SOTIN (Université de Nantes)
«Le système de Saturne révélé par la mission Cassini-Huygens».
Lieu : Salle Hugot à 14h - Palais de l'Institut 23 quai de Conti 75006 PARIS
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| Publications : Les 3 suppléments à « la Connaissance des Temps 2006 » |
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Depuis 1980, trois suppléments à la Connaissance des temps sont publiés afin de diffuser des informations spécifiques aux satellites naturels qui ne sont pas contenues dans l'éphéméride principale. Il s'agit notamment des prédictions graphiques des configurations des satellites galiléens de Jupiter et de celles des huit premiers satellites de Saturne.
Ces suppléments sont donc une aide à l'observation puisque ces graphiques permettent d'une façon simple d'identifier, à toute date de l'année en cours et avec une précision d'environ 10 secondes de degré, les positions de ces satellites naturels relativement à la planète. Le supplément relatif à Jupiter fournit également les prédictions
détaillées des phénomènes des satellites galiléens (éclipses et occultations par Jupiter, passages devant la planète et passages de leur ombre). Un supplément est aussi consacré aux éphémérides de position de plusieurs satellites faibles. Il donne sous forme de représentation polynomiale les éphémérides des
satellites faibles de Jupiter, Himalia (J VI), Elara (J VII), Pasiphaé (J VIII), Sinopé (J IX), Lysithéa (J X), Carmé (J XI), Ananké (J XII), Léda (J XIII) et du satellite faible de Saturne Phoebé (S IX).
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