Visibilité des planètes

(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines)

Mercure n’est pas visible au mois d’août 2014.

Vénus est visible tout le mois en fin de nuit et à l’aube à l’est. Au cours du mois, la planète se lève de plus en plus tard. Elle est dans la constellation des Gémeaux jusqu’au 10 août, date où elle entre dans la constellation du Cancer, qu’elle quitte le 27 pour entrer dans la constellation du Lion.

Mars est visible au crépuscule et en première partie de la nuit, au cours du mois elle se couche de plus en plus tôt. La planète est dans la constellation de la Vierge jusqu’au 10 août date où elle entre dans la constellation de la Balance.

Jupiter est visible à l’aube à partir du 9 août, date de son lever héliaque du matin à Paris. Puis elle sera visible également en fin de nuit. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Cancer.

Saturne est visible tout le mois au crépuscule et en première partie de la nuit dans la constellation de la Balance. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt, à partir du 18 août, elle se couche avant minuit à Paris.

Aspect des planètes au 16 août et septembre 2014 Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus

Mercure n’est pas visible au mois de septembre 2014, bien qu’elle soit en plus grande élongation est le 22 septembre.

Vénus est visible tout le mois en fin de nuit et à l’aube à l’est. Au cours du mois, la planète se lève de plus en plus tard. Elle est dans la constellation du Lion jusqu’au 24 septembre, date où elle entre dans la constellation de la Vierge.

Mars est visible au crépuscule et en début de nuit, au cours du mois elle se couche de plus en plus tôt. La planète est dans la constellation de la Balance jusqu’au 13 septembre, date où elle entre dans la constellation du Scorpion, qu’elle quitte le 25 septembre pour entrer dans la constellation d’Ophiuchus.

Jupiter est visible en fin de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Cancer.

Saturne est visible tout le mois au crépuscule et en début la nuit dans la constellation de la Balance. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt.

Aspect des planètes au 16 août et septembre 2014 Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus

Ciel du mois

Cartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud
à Paris les 15 août et septembre 2014 à 23 h temps légal

Carte du ciel en direction du nord	Carte du ciel en direction du sud

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 août 2014 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles :

Andromède (And), l'Aigle (Aql), le Bélier (Ari),le Cocher (Aur), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), le Capricorne (Cap), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Chevelure de Bérénice (Com), la Couronne Boréale (CrB), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dauphin (Del), le Dragon (Dra), le Petit Cheval (Equ), Hercule (Her), le Lézard (Lac), la Balance (Lib), le Petit Lion (LMi), le Lynx (Lyn), la Lyre (Lyr), le Serpentaire (Oph), Pégase (Peg), Persée (Per), les Poissons (Psc), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), le Scorpion (Sco), l'Ecu de Sobieski (Sct), le Serpent (Ser), la Flèche (Sge), le Sagittaire (Sgr), le Triangle (Tri), la Vierge (Vir), le Petit Renard (Vul).

Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 août 2014.

Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium.

Carte du ciel en direction du nord	Carte du ciel en direction du sud

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 septembre 2014 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles :

Andromède (And), l'Aigle (Aql), le Bélier (Ari), le Cocher (Aur), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), le Capricorne (Cap), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Baleine (Cet), la Chevelure de Bérénice (Com), la Couronne Boréale (CrB), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dauphin (Del), le Dragon (Dra), le Petit Cheval (Equ), Hercule (Her), le Lézard (Lac), le Lynx (Lyn), la Lyre (Lyr), le Microscope (Mic), le Serpentaire (Oph), Pégase (Peg), Persée (Per), le Poisson Austral (PsA), le Poisson (Psc), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), l'Ecu de Sobieski (Sct), le Serpent (Ser), la Flèche (Sge), le Sagittaire (Sgr), le Triangle (Tri), le Petit Renard (Vul).

Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 septembre 2014.

Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium.

Phénomènes astronomiques

Le passage du centre du Soleil à l'équinoxe d'automne en 2014

Par définition, l'instant de l'équinoxe d'automne dans l'hémisphère nord correspond au moment où la longitude géocentrique apparente du centre du Soleil est égale à 180 degrés. À cet instant, l'ascension droite n'est pas exactement égale à 12h et la déclinaison du centre du Soleil n'est pas nulle car la latitude apparente du centre du Soleil n'est pas nulle, mais ces deux dernières valeurs sont proches de zéro. La direction du centre du Soleil est alors très proche de la direction opposée au point gamma, intersection de l'écliptique et de l'équateur céleste. La définition de cette direction est donc unique sur la sphère céleste. Il ne faut pas confondre la direction de l'équinoxe d'automne qui est unique et le fait que le Soleil passe par cette direction. Ainsi dans l'hémisphère nord le début de l'automne correspond au passage du Soleil dans la direction de l'équinoxe d'automne alors que ce même phénomène traduit le début du printemps dans l'hémisphère sud.

Notre calendrier (le calendrier grégorien) est construit de manière à éviter la dérive des dates des changements de saisons en conservant une date quasi fixe pour le début de chaque saison.

La date de l'équinoxe d'automne est, en 2014, le mardi 23 septembre à 2h 29m 6,2s UTC, soit 4h 29m 6,2s en temps légal français (UTC + 2h).

À cet instant la latitude géocentrique du centre du Soleil est de –0,44", son ascension droite est de 11h 59m 59,988s et sa déclinaison est de –0,40". Comme on le constate, la déclinaison et la latitude sont très proches de zéro et l'ascension droite est très proche de 12h. C'est pourquoi on dit souvent que le Soleil est dans la direction opposée au point gamma, ce qui est en partie exact dans la mesure où le diamètre apparent du Soleil est de l'ordre de trente minutes d'angle. Néanmoins pour un calcul à la seconde de temps prés, le choix de la définition est important, en effet la déclinaison du centre du Soleil est nulle à 2h 28m 41,3s UTC et l'ascension droite du centre du Soleil est égale à 12h à 2h 29m 10,9s UTC.

Dans le calendrier grégorien, créé en 1582, l'équinoxe d'automne peut tomber le 21, 22, 23 ou 24 septembre. Il tombe en général le 22 ou le 23 septembre. Il tombera le 21 septembre en 2092 et ce sera la première fois depuis la création du calendrier grégorien. Cela se reproduira en 2096, puis en 2464, 2468, 2472, 2476, 2480, 2484, 2488, 2492, 2493, 2496 et 2497. Il est tombé un 24 septembre en 1803, 1807, 1903, 1907, 1911, 1915, 1919, 1923, 1927 et 1931, il tombera de nouveau à cette date en 2303. Le jour de l'équinoxe, si on fait abstraction de la réfraction atmosphérique, la durée de la nuit est égale à la durée du jour. C'est également le jour où le Soleil se lève plein est et se couche plein ouest.

	Les dates des équinoxes d'automne entre 1583 et 2999
	Sur l'évolution des dates des saisons dans le calendrier grégorien
	Formulaire de calcul de la date de saison

Nouvelles astronomiques

Petit équatorial coudé de Loewy de 1884. Son objectif a un diamètre de 27 cm avec une focale de 7m (crédit : Bibliothèque de l'Observatoire de Paris).

Si l'on disposait d'un messager des cieux, la mesure de la distance Terre-Soleil en serait grandement facilitée. Il suffirait d'envoyer ce messager sur le Soleil et de mesurer le temps qu'il mettrait pour ce voyage. À l'aide de la connaissance de sa vitesse, la distance parcourue s'en déduirait alors instantanément. Un tel messager existe, il file à grande vitesse en ligne droite, bien que de temps à autre, sa seconde nature, lors de la rencontre d'un obstacle, le pousse à faire des vagues et à le faire dévier de sa trajectoire. Ce messager est la lumière. Qui d'autre, mieux que lui, pourrait nous éclairer sur cette fameuse parallaxe solaire ?

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Le spectre infrarouge de l'astéroïde 2007 PA8 et la comparaison avec la classe taxonomique Sq contenant les astéroïdes ayant des surfaces les moins altères par la météorologie de l'espace. Le spectre de l'astéroïde 2007 PA8 est très semblable à celui de la météorite Cangas de Onis, une météorite contenant des chondrites ordinaires de type H.

L'astéroïde (214869) 2007 PA8 fait partie des astéroïdes géocroiseurs ayant un diamètre supérieur à 1 km. Il est l'un des plus grands astéroïdes ayant une orbite fortement chaotique. L'analyse minéralogique et dynamique de ce corps vient d'être réalisée, et les mécanismes d'injection de l'objet sur une orbite qui approche celle de la Terre ont été étudiés.

La minéralogie de 2007 PA8 a été obtenue en analysant son spectre infrarouge. La position des centres de bandes d'absorption autour de 1 et 2 microns, aussi bien que la comparaison du spectre avec ceux des météorites obtenus en laboratoire, montrent que l'astéroïde a une surface relativement jeune et contient des chondrites ordinaires de type H. L'étude par intégration numérique de son évolution dynamique sur 200000 ans a mis en évidence la migration du corps depuis la ceinture principale externe vers une orbite proche de celle de la Terre par le biais d'un mécanisme de pompage en excentricité causé par une résonance (5:2) en moyen mouvement avec la planète Jupiter.

Jusqu'à présent, l'astéroïde (6) Hebe était considéré comme le seul corps massif à l'origine des chondrites ordinaires de type H. Les résultats obtenus sur 2007 PA8 mettent en lumière la probable existence d'un autre corps parent à l'origine de ces chondrites, avec une histoire et une évolution radicalement différentes.

Article dans Astronomy & Astrophysics (en anglais)

Photo prise le 8 mai 2009

Depuis la construction de la Grande Arche à La Défense, l'horizon n'est plus dégagé lorsque l'on regarde dans l'axe de l'Arc de Triomphe depuis les Champs Élysées. Une barre horizontale correspondant au sommet de la Grande Arche est visible sous l'arche de l'Arc de Triomphe, cette barre horizontale masque également une partie du Soleil couchant. Plus on s'approche de l'Arc, plus sommet de la Grande Arche est bas sur l'horizon, mais plus le diamètre apparent de l'arche augmente alors que le diamètre apparent du Soleil reste constant.

Depuis la place de la Concorde, le diamètre de l'arche est vu sous un angle apparent de 23,6', le diamètre solaire est donc toujours plus important que cette valeur ; le Soleil ne sera donc jamais en entier sous l'arche. Ces calculs sont des prévisions tenant compte de la réfraction atmosphérique et du dénivellement entre un observateur situé place de la Concorde (au pied de l'obélisque) dans l'axe de l'Arc de Triomphe. Une variation même minime avec cet axe peut induire des différences notables dans l'azimut du Soleil (un mètre à droite ou à gauche change l'azimut d'environ 1,63') et des différences de temps de quelques dizaines de secondes sur les prévisions. Si vous vous déplacez vers la gauche de l'axe, le décalage de temps est négatif et si vous vous déplacez vers la droite de l'axe le décalage de temps se fait positivement.

Le tableau suivant donne les jours et les heures de visibilité du phénomène (en heure légale française) :

Depuis le rondpoint Champs Élysée Clemenceau, le diamètre de l'arche est vu sous un angle apparent de 33,6', le diamètre solaire est donc quasi identique à cette valeur. C'est donc la position idéale pour photographier le Soleil sous l'arche.

Ces calculs sont des prévisions tenant compte de la réfraction atmosphérique et du dénivellement entre un observateur situé au rondpoint Champs Élysées Clemenceau (au centre de l'avenue) dans l'axe de l'Arc de Triomphe. Une variation même minime avec cet axe peut induire des différences notables dans l'azimut du Soleil (un mètre à droite ou à gauche change l'azimut d'environ 2,32') et des différences de temps de quelques dizaines de secondes sur les prévisions. De nouveau, si vous vous déplacez vers la gauche de l'axe, le décalage de temps est négatif et si vous vous déplacez vers la droite de l'axe le décalage de temps se fait positivement.

Le tableau suivant donne les jours et les heures de visibilité du phénomène (en heure légale française) :

Attention : Si le Soleil à son coucher vous éblouit ne le regardez pas directement, c'est qu'il est encore trop haut sur l'horizon. Dans ce cas évitez de le photographier sans filtre, vous risquez d'endommager votre appareil photo et votre vue si vous utilisez un appareil à visée réflexe.

Lever coucher du Soleil sous l'arche de l'arc de triomphe en 2014

Photo prise le 26 avril 2008

On lit parfois dans certaines revues que les axes du Grand Canal du château de Versailles sont orientés est-ouest et nord-sud. Certains en ont déduit, avec juste raison, que le Soleil devait se coucher dans l’axe du grand canal les jours des équinoxes. Or l’azimut de l’axe n’est pas parfaitement est-ouest, il s’en écarte d’environ 22° ce qui change considérablement les dates où ce phénomène est observable.

L’altitude du sol devant la façade du château de Versailles tournée vers le Grand Canal est de 142 mètres, l’horizon dans la direction du Grand Canal est surélevé en raison d’une colline de 128 mètres d’altitude située à 10650 mètres.

L’azimut de l’axe du Grand Canal est de 111°49'56", soit environ 111°50'. En tenant compte de la réfraction atmosphérique et de ces différents paramètres, nous avons calculé que le centre du Soleil se couche en 2014 dans l’axe du Grand Canal aux dates suivantes :

Attention : Si le Soleil à son coucher vous éblouit ne le regardez pas directement, c’est qu’il est encore trop haut sur l’horizon. Dans ce cas évitez de le photographier sans filtre, vous risquez d’endommager votre appareil photo et votre vue si vous utilisez un appareil à visée réflexe.

Soleil couchant dans l'axe du Grand Canal à Versailles en 2014

The 2013 Russian fireball largest ever detected by CTBTO infrasound sensors, Geophys. Res. Lett., 40, doi:10.1002/grl.50619

Les séminaires de laboratoires sont parfois l'occasion de faire se rencontrer des communautés scientifiques issues d'horizons différents, comme cela a été le cas lors du séminaire du 30 juin 2015, où ce sont Alexis Le Pichon et Jelle Assink du Commissariat à l'Energie Atomique qui étaient venus exposer le résultat de leurs travaux sur le bolide qui s'était désintégré dans la région de Chelyabinsk le 15 février 2013.

Dans nos disciplines, comme dans d'autres d'ailleurs aussi, notre époque est caractérisée par une assimilation dans les analyses de données d'origines très différentes, mais qui apparaissent de plus en plus complémentaires. En guise d'exemple, citons les éphémérides des corps du système solaire , qui ont longtemps été établies à partir uniquement de mesures de positions dans le ciel, c'est-à-dire de mesures angulaires. L'ère spatiale, et l'épopée de sondes envoyées depuis la Terre explorer le milieu interplanétaire, les planètes géantes et les petits corps du système solaire, permet de fournir des données d'un type nouveau : des vitesses, des distances entre les sondes et les objets. Cela permet ainsi de contraindre l'ajustement des modèles théoriques sur les données, avec une précision de positionnement dans le système solaire qui avoisine désormais la centaine de mètres voire mieux.

L'observation des phénomènes de rentrée atmosphérique n'échappe pas à cette tendance générale, comme en témoignent les développements de réseaux d'observation au sol dans différentes régions du monde. En France métropolitaine et en Belgique, l'IMCCE et le Museum d'Histoire Naturelle sont en train de mettre un place le réseau FRIPON d'observation des météores, constitué d'une centaine de caméras fish-eye réparties sur tout le territoire, avec un maillage de l'ordre de la centaine de kilomètres. Le but est de pouvoir avoir accès à des mesures de trajectoires d'un même objet depuis différents points de vue, de manière à pouvoir disposer de données bien reparties dans l'espace, permettant ainsi une reconstruction mathématique de la trajectoire en trois dimensions. De manière fortuite, avec la présence de nombreuses caméras dans la région de Chelyabinsk, cette même expérience avait même pu être menée, et plusieurs sites Internet offrent désormais l'accès aux résultats de ces "Travaux Dirigés" grandeur nature.

Le Commissariat à l'Energie Atomique avait pu étudié l'événement de Chelyabinsk, dans le domaine des infrasons, à partir du réseau d'observation spécifique mis en place pour vérifier le respect des traités de non prolifération des armes nucléaires. Ce réseau permet en effet de capter des informations dont la portée va bien au delà de l'observation des seuls hypothétiques essais atomiques, et couvre plusieurs domaines de la géophysique, des sciences e l'atmosphère ou même de l'activité humaine. De manière complémentaire, les réseaux d'observation des astronomes et du CEA permettent d'acquérir de précieuses informations sur la trajectoire et la structure du bolide, révélées par la manière dont le corps interagit avec l'environnement terrestre. Il n'en fallait pas plus pour commencer à organiser de nouveaux échanges entre l'IMCCE et le CEA, qui pourraient déboucher, sait-on jamais, sur des études des marées atmosphériques, révélées par la manière dont se propagent les ondes dans l'atmosphère.

Le Pichon, A., L. Ceranna, C. Pilger, P. Mialle, D. Brown, P. Herry, and N. Brachet (2013), The 2013 Russian fireball largest ever detected by CTBTO infrasound sensors, Geophys. Res. Lett., 40, doi:10.1002/grl.50619

Le patrimoine sort de sa réserve

Humboldt à son bureau

L'Observatoire de Paris a accueilli depuis le 15 mai 2014 une exposition organisée par PSL, Les frères Humboldt et l'esprit de l'Europe. A cette occasion sont présentées des pièces remarquables provenant de différentes institutions françaises et allemandes. Parmi elles, le bureau et le nécessaire à dessin d'Alexandre de Humboldt qui appartiennent à... l'Observatoire. Comment ces objets se sont-ils retrouvés dans nos murs ? Début d'enquête ...

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