Éphémérides du mois
d'octobre 2014 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 1 octobre 4 octobre 6 octobre 8 octobre 15 octobre 16 octobre 17 octobre 18 octobre 22 octobre 23 octobre 25 octobre 28 octobre 31 octobre
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IMCCE - Observatoire de Paris |
Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est visible le matin à l’aube à partir du 25 octobre, date de sa première visibilité du matin à Paris. Elle est dans la constellation de la Balance qu’elle quitte le 28 octobre pour entrer dans la constellation du Scorpion. Vénus est visible le matin à l’aube jusqu’au 4 octobre, date de sa dernière visibilité du matin à Paris. Elle est dans la constellation de la Vierge. Mars est visible au crépuscule et en début de nuit, au cours du mois elle se couche de plus en plus tôt. La planète est dans la constellation d’Ophiuchus jusqu’au 21 octobre, date où elle entre dans la constellation du Sagittaire. Jupiter est visible en seconde partie de la nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt, à partir du 30 octobre elle se lève avant minuit vrai. Elle est dans la constellation du Cancer jusqu’au 14 octobre, date où elle entre dans la constellation du Lion. Saturne est visible au crépuscule et en tout début la nuit jusqu’au 26 octobre, date de son coucher héliaque du soir à Paris. Elle est tout le mois dans la constellation de la Balance.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 octobre 2014 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), l'Aigle (Aql), le Bélier (Ari), le Cocher (Aur), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), le Capricorne (Cap), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Baleine (Cet), la Couronne Boréale (CrB), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dauphin (Del), le Dragon (Dra), le Petit Cheval (Equ), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), Hercule (Her), le Lézard (Lac), le Lynx (Lyn), la Lyre (Lyr), le Serpentaire (Oph), Pégase (Peg), Persée (Per), le Poisson Austral (PsA), le Poisson (Psc), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), le Sculpteur (Scl), l'Ecu de Sobieski (Sct), le Serpent (Ser), la Flèche (Sge), le Sagittaire (Sgr), le Triangle (Tri), le Petit Renard (Vul). Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 octobre 2014. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Phénomènes astronomiquesLe soir du 25 octobre 2014, on pourra observer depuis la France une occultation de la planète Saturne par le premier croissant de Lune, les deux corps seront alors bas sur l'horizon dans la constellation de la Balance. Les données suivantes ont été calculées pour le site de l'observatoire de Paris. Le 25 octobre correspond à la première visibilité du croissant de Lune, le centre du Soleil se couche à 16h 41,2min UTC et le centre de la Lune en croissant se couche à 17h 46,1m UTC. La magnitude de Saturne sera de 0,6. Le début de l'occultation a lieu sur le bord sombre de la Lune à 16h 13m 57s UTC et sera très difficilement visible le Soleil n'étant pas encore couché. Par contre, la réapparition de Saturne se fait sur le bord brillant du croissant à 17h 13m 02s UTC, le centre de la Lune est alors de 4° 15,5' au-dessus de l'horizon ouest à un azimut de 58° 58', le centre du Soleil sera alors 5° 40' sous l'horizon on aura donc presque atteint la fin du crépuscule civil. Le graphique ci-contre donne la position horizontale des deux astres à la latitude de Paris lors de la réapparition de la planète Saturne.
Cette éclipse totale de Lune est la seconde éclipse d'une série de quatre éclipses totales de Lune consécutives qui se déroulent en 2014 (15 avril et 8 octobre) et en 2015 (4 avril et 28 septembre). La succession de quatre éclipses totales de Lune est un phénomène assez rare, elle se produit 177 fois sur une période de 6000 ans allant de 3000 av. J.-C. à 3000 apr. J.-C.. Cela se produira de nouveau en 2032 et 2033. Il n'existe pas de successions de cinq éclipses totales de Lune consécutives. Pour voir les différentes phases d'une éclipse de Lune en un lieu donné, il suffit qu'il fasse nuit durant ces phases. En effet, les éclipses de Lune se produisent toujours à la pleine Lune. Or à la pleine Lune, la Lune se lève lorsque le Soleil se couche et elle se couche lorsque le Soleil se lève, la Lune est donc visible toute la nuit. Cette éclipse sera visible depuis une zone centrée sur l'océan Pacifique. La phase de totalité durera 58min 53s. Elle ne sera pas visible depuis le sol français, nous ne verrons que la quatrième et dernière éclipse de cette série. La carte (ci-contre) est centrée sur la zone de visibilité (V) et de chaque côté on trouve deux zones d'invisibilités (I), en fonction du type d'éclipse on a tracé plusieurs courbes :
Chacune de ces courbes correspond aux lieux où la Lune de trouve à l'horizon à l'instant de la phase correspondante, les courbes en rouge correspondent aux lieux où la Lune se lève et les courbes en bleu les lieux où la Lune se couche. Pour chaque phase, les lieux situés à l'ouest d'une courbe rouge ne voient pas le début de la phase car la Lune n'est pas encore levée et les lieux situés à l'est voient la phase correspondant à la courbe car la Lune est déjà levée. De même, les lieux situés à l'est d'une courbe bleue ne voient pas la phase car la Lune est déjà couchée et les lieux situés à l'ouest voient la phase correspondant à la courbe car la Lune n'est pas encore couchée. Déplacement de la Lune durant l'éclipse, la figure est centrée sur la position des cônes d'ombre et de pénombre à l'instant du maximum. Cette éclipse a lieu deux jours après le passage de la Lune à son périgée, le diamètre apparent de la Lune sera donc assez important (33.05'). L'éclipse aura lieu avant le passage de la Lune par son noeud descendant. Voici la suite des événements relatifs à la Lune sur cette courte période de temps :
Nouvelles astronomiquesEros enflamme les astronomes Le 13 août 1898, l'astronome Gustav Witt découvre à Berlin une de ces petites planètes qualifiées de «télescopiques», car d'éclat trop faible pour être vue à l'œil nu. Il s'agit de l'astéroïde connu aujourd'hui sous le nom de 433 Éros. La même nuit, mais à l'Observatoire de Nice, la petite planète est également observée par l'astronome Auguste Charlois qui cependant n'en fera pas l'annonce publique. Cette petite planète allait bientôt enflammer l'enthousiasme des astronomes pour deux raisons : la première tient dans son orbite fortement excentrique (e = 0,222) qui fait d'Éros le corps pouvant alors se rapprocher au plus près de la Terre ; la seconde résulte dans sa forte variation d'éclat lorsque Éros fait un tour entier sur lui-même en 5h 16min. Oppolzer découvre ainsi en 1901 que la petite planète peut perdre durant sa rotation jusqu'à 75% de sa lumière (1,5 magnitude dans le jargon des astronomes). Plus intriguant encore : la variation de la variation de son éclat. En effet, intensivement observé, l'éclat de la petite planète varie de façon capricieuse ; cette variation est tantôt insignifiante tantôt impressionnante. On finit par comprendre que cela tenait à sa forme très allongée et à la position dans l'espace de son axe de rotation vis-à-vis de la Terre. Son survol en 2000 par la sonde spatiale NEAR (Near Earth Asteroid Rendezvous) révéla une géométrie complexe et très allongée. Une trajectoire nominale pour un satellite de la constellation Galileo, avec une trace de l'orbite sur la surface de la Terre qui est répétitive, due à la période orbitale choisie de telle sorte qu'un satellite de la constellation fait exactement 17 fois le tour de la Terre pendant dix jours sidéraux. Cas du satellite Galileo-FM2 (PRN E12). (c) Michel Capderou - LMD - logiciel IXION. Le lancement des satellites numéro 5 et 6 de la constellation Galileo, futur GPS européen, ne s'est pas passé comme prévu le 22 août dernier. C'est le Fregat, étage supérieur de la fusée Soyouz, lancée depuis le centre spatial Guyanais, qui pour une raison encore en cours d'investigation, n'a pas pas propulsé les deux satellites jusqu'à l'orbite nominale de la constellation. Cette orbite nominale, pour les 30 satellites de la constellation Galileo (27, plus un de réserve pour chacun des 3 plans orbitaux) est circulaire, à 23222 km d'altitude, et inclinée de 56° sur l'équateur. Les trajectoires des satellites Galileo-5 et -6 en est très éloignée : (i) les demi-grands axes sont respectivement de 26199 km et 26182 km, correspondant à des altitudes équivalentes (en soustrayant à ces valeurs le rayon équatorial terrestre) de 19821 km et 19804 km. C'est le demi-grand axe qui fixe, selon la troisième loi de Képler, la période orbitale des satellites, prévue initialement pour assurer une trace répétitive au sol, à l'instar des autres constellations de radionavigation par satellite. Pour Galileo, ce sont 17 révolutions en 10 jours sidéraux qui sont prévues, correspondant à un demi-grand axe de 29600 km; (ii) en lieu et place d'une trajectoire circulaire, assurant des différences d'altitudes minimales, donc une précision dans le signal émis quasiment uniforme à la surface de la Terre, c'est sur une trajectoire excentrique, avec une excentricité de 0,23 qu'ont été placés les satellites Galileo-5 et -6 ... En conséquence, leurs altitudes varient entre 13725 km et 25921 km pour Galileo-5, et entre 13704 km et 25908 km pour Galileo-6; (iii) l'inclinaison sur l'équateur, de 49°, est sans doute le paramètre orbital qu'il sera le plus difficile de modifier, tant il nécessite une grande quantité d'énergie pour être changé. Il faut dire qu'il s'agirait alors de modifier le plan de révolution, qui détermine en particulier les latitudes terrestres depuis lesquelles on peut observer les satellites au zénith. Avec 7° d'écart par rapport aux spécifications, en ligne d'ailleurs avec celle de l'homologue américain de Galileo, la situation semble irrécupérable. Tout porte à croire que la quantité d'énergie disponible à bord des satellites, prévue à l'origine pour les toutes petites corrections de trajectoires pendant une quinzaine d'années ainsi que la manoeuvre finale de désorbitation en fin de vie opérationnelle, n'est pas suffisante pour propulser Galileo-5 et -6 sur la bonne orbite. Conformément à l'arrêté du 3 avril 2001 du Ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie, relatif à l'heure légale française, la période d'heure d'été pour l'année 2014 se termine le dernier dimanche d'octobre à 3 heures du matin. Donc, la nuit du 25 au 26 octobre 2014, à 3 heures du matin il faut régler les horloges sur 2 heures. L'horloge parlante, située à l'Observatoire de Paris, diffuse l'heure légale française construite par le Laboratoire National de Métrologie LNE-SYRTE . Elle répond au numéro de téléphone : 36 99. Le début du quatrième top est exact au vingtième de seconde sur tout le territoire métropolitain. Le choix du méridien de Greenwich comme méridien origine et le découpage de la surface terrestre en 24 fuseaux horaires de 15° datent de la conférence internationale de Washington de 1884. Le temps moyen du méridien origine, le Greenwich Mean Time (GMT) sera remplacé en 1976 par une nouvelle dénomination le Temps universel UT, suivi de différentes variantes, actuellement on utilise le Temps universel coordonné (UTC) lié au Temps atomique international (TAI). L'usage de fuseaux horaires a permis de définir des zones horaires dans lesquelles le décalage horaire avec le Temps universel coordonné est constant. L'Europe est couverte par trois zones horaires définies par un décalage constant avec UTC.
Chaque pays européen a choisi, en fonction de sa longitude, une zone horaire. Chaque pays utilise en plus une heure d'été, cela se traduit, en période d'été, par un décalage horaire d'une heure supplémentaire par rapport à la zone horaire choisie. Afin de faciliter les relations entre pays, les pays de l'Union européenne effectuent leurs passages aux heures d'été et d'hiver, le même jour et au même instant. Un grand nombre des pays européens, non membre de l'Union européenne, font de même, seuls l'Islande, la Biélorussie, la Norvège pour les régions dénommées Svalbard & Jan Mayen ne suivent pas cette règle. En période d'été, les acronymes des noms civils deviennent respectivement WEST, CEST et EEST, la lettre S étant l'initial de « Summer ». Liens:
Le patrimoine sort de sa réservePhotographie découverte dans les fonds de l'Observatoire de paris. On reconnait au centre Camille Flammarion, sur la droite et au premier plan Maurice Loewy, directeur de l'Observatoire de Paris. Alors que les commémorations européennes sur la Grande Guerre se multiplient, l'Observatoire semble a priori peu susceptible de conserver des fonds de cet évènement. Saviez-vous que la bibliothèque conserve pourtant des photographies de l'hôpital du Panthéon, rue Lhomond, accueillant les blessés de la Guerre de 1914-1918 ? Comment ces images sont-elles arrivées à l'Observatoire ? Remontons ensemble le fil de cette découverte…
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