Éphémérides du mois
d'avril 2016 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 6 avril 7 avril 8 avril 14 avril 17 avril 18 avril 21 avril 22 avril 25 avril 29 avril 30 avril
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ÉditorialLe site de l'IMCCE est actuellement en pleine phase d'évolution. Ce mois-ci, c'est la gestion de la mailing list des 2000 abonnés qui a été revue pour être davantage efficace, que ce soit en interne pour les envois ou pour la gestion des abonnements eux-mêmes. Bonne lecture ! Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est visible le soir au crépuscule du premier avril, date de sa première visibilité du soir à Paris, jusqu'au 23 avril, date de sa dernière visibilité du soir à Paris. Elle se trouve dans la constellation des Poisons jusqu'au 5 avril, date où elle entre dans la constellation du Bélier. Vénus n'est pas visible durant le mois d'avril. Mars est visible en fin de nuit et à l'aube jusqu'au 11 avril, puis en seconde partie de la nuit et à l'aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve dans la constellation du Scorpion jusqu'au 3 avril, date où elle entre dans la constellation d'Ophiuchus qu'elle quitte le 30 avril pour retourner dans la constellation du Scorpion. Jupiter est visible au crépuscule et toute la nuit jusqu'au 11 avril puis au crépuscule et une grande partie de nuit. Durant tout le mois, elle se couche de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Lion. Saturne est visible en fin de nuit et à l'aube jusqu'au 25 avril puis en seconde partie de nuit et à l'aube. Durant tout le mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation d'Ophiuchus.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 avril 2016 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), le Bélier (Ari), le Bouvier (Boo),le Cocher (Aur), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep),la Baleine (Cet), le Grand Chien (CMa), le Petit Chien (CMi), le Cancer (Cnc), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac),le Lion (Leo),le Lièvre (Lep), le Lynx (Lyn), la Licorne (Mon), Orion (Ori), Pégase (Peg), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), les Poissons (Psc), la Poupe (Pup), le Sextant (Sex), le Taureau (Tau), le Triangle (Tri). Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 avril 2016. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Phénomènes astronomiquesLe 9 mai 2016, Mercure pourra être observé passant devant le disque du Soleil. Ce passage durera au maximum près de 7,5h, approximativement entre 13h et 21h (heure de Paris). Ce passage sera intégralement visible en France métropolitaine ainsi qu'aux Antilles et partiellement à la Réunion. Sur la carte de visibilité, les courbes représentent les limites de visibilité des contacts aux levers et aux couchers du Soleil. De gauche à droite sont données la limite de visibilité du passage au lever du Soleil jusqu'à la limite de visibilité du passage au coucher du Soleil. Tout lieu situé dans la région centrale permettra l'observation de la totalité du phénomène. Cette région comprend la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Norvège, le Danemark, la Suède, l'ouest africain du Maroc au Sénégal, presque la totalité du continent sud-américain à l'exception du Chili et d'une partie de l'Argentine, les Antilles, la partie est des États-Unis et du Canada. Afin de ne rien manquer du spectacle qui se prépare, l'IMCCE ouvre le 4 avril prochain un portail spécialement dédié (http://mercure2016.imcce.fr) au calcul des circonstances locales de visibilité du passage en un lieu quelconque. Il est recommandé pour l'observation du phénomène de procéder par projection de l'image du Soleil sur un écran blanc tant la taille de Mercure est petite comparée à celle du Soleil. L'observation directe du Soleil ne doit JAMAIS être faite à l'œil nu sans protection, on doit donc prendre les mêmes précautions que pour l'observation d'une éclipse de Soleil.
Un jour, un observatoireLes lumières de Paris, même si elles cachent au regard des observateurs de Paris et de Meudon, les étoiles et autres corps célestes, elles ne sont pas parvenues à ôter ces Observatoires de leur place exceptionnelle dans l'Histoire de l'Astronomie, dans son présent et dans son futur.
En direct du LaboratoireComme les océans, l'atmosphère terrestre est perturbée par la Lune et Le Soleil. On observe en effet au niveau du sol une oscillation journalière de pression d'amplitude 0.4 mbar à la latitude 48° N qui se caractérise par une très grande régularité tout au long de l'année. Cette oscillation, essentiellement due au forçage thermique du Soleil contrairement aux marées océaniques, atteint deux maximums dans la journée, le premier aux alentours de 10h du matin, le second vers 22h. Elle fait l'objet de recherches visant à comprendre la physique du phénomène de manière analytique en vue de pouvoir étendre sa modélisation à Vénus et aux planètes extra-solaires sur la dynamique orbitale et rotationnelle desquelles les marées atmosphériques ont d'importantes implications. Les premiers résultats de ces travaux théoriques ont été récemment soumis à la revue Astronomie & Astrophysique. Contacts : Pierre Auclair-Desrotour – pierre.auclair-desrotour@obspm.fr ; Jacques Laskar – jacques.laskar@obspm.fr ; Stéphane Mathis – stephane.mathis@cea.fr. L'année 2016 correspond au déploiement du réseau FRIPON sur le terrain après deux années de développement. Plus de la moitié (53) des stations sont actives et commencent à produire des données. On a encore quelques progrès à faire pour ne pas tenir compte des différents oiseaux et autres perturbations lumineuses, il nous faut des données pour progresser vers une meilleure efficacité de détection. Les données en temps réel sont maintenant accessibles sur le site www.fripon.org. Au delà de la France nous développons des collaborations en Europe pour étendre la surface du réseau.
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