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N°161 – octobre 2019

Ce mois-ci

Conjonctions successives de la Lune avec Jupiter et Saturne

Position et aspect de Jupiter et de la Lune juste après le coucher du Soleil le jeudi 3 octobre 2019.
Position et aspect de Jupiter et de la Lune juste après le coucher du Soleil le jeudi 3 octobre 2019. Crédit Stellarium 

Pour ce mois d'octobre, le phénomène du mois que nous proposons sera particulier, car articulé sur deux dates et orchestré par trois participants : notre satellite et les deux plus grosses planètes de notre Système solaire. Le phare sélène sera en conjonction avec les deux planètes Jupiter et Saturne à seulement deux jours d'intervalle : le 3 octobre pour Jupiter et le 5 octobre pour Saturne.

Les deux planètes géantes ont dépassé leur meilleure période de visibilité, puisque Jupiter était en opposition le 10 juin et Saturne le 9 juillet dernier. Dans chacun des cas, chaque planète était alors visible tout au long de la nuit. Ce n'est plus le cas maintenant et ces deux planètes ne sont désormais visibles qu'en début de nuit : le 15 octobre, Jupiter se couche vers 21h30 (TLF) et Saturne vers 23h15 (TLF).

Pour celui qui découvre le ciel, la Lune peut être une aide précieuse pour trouver une planète ou une étoile. Ce sera donc le cas en ce début du mois d'octobre pour celui qui n'a jamais identifié Jupiter ni Saturne. Pour le premier rapprochement, jeudi 3 octobre 2019, il faudra se placer face au coucher du Soleil, puis regarder légèrement à gauche, vers le sud-ouest : un très fin croissant de Lune sera situé à 1,5° (trois diamètres lunaires) au nord-ouest (en haut à droite) de Jupiter. Une heure et demi après le coucher du Soleil, les deux astres seront alors à environ 10° de hauteur au-dessus de l'horizon. Le phénomène sera d'autant plus esthétique qu'une belle lumière cendrée sera visible sur la partie sombre de la Lune.

48 heures plus tard, ce sera au tour de Saturne d'être visitée par notre satellite : samedi 5 octobre 2019, peu après le coucher du Soleil, la Lune sera à 1,4° de la planète aux anneaux, mais cette fois-ci au sud-ouest, c'est-à-dire en bas à droite. Les deux astres seront alors à environ 20° au-dessus de l'horizon, soit une hauteur permettant une observation plus confortable que la conjonction du 3 octobre.

Pour les deux événements, point n'est besoin d'un instrument puissant, puisque l’œil nu sera déjà parfaitement adapté pour savourer ces phénomènes de rapprochement. Bien sûr, une paire de jumelles offrira des images plus flatteuses encore ; le 3 octobre, cette optique permettra aux curieux du ciel de mieux apprécier encore la lumière cendrée de la Lune, et de peut être apercevoir quelques-unes des lunes qui gravitent autour de Jupiter. Par contre, le 5 octobre, une paire de jumelles ne sera pas assez puissante pour distinguer les anneaux de Saturne, cette dernière étant visible aux jumelles sous la forme d'un minuscule confetti aplati jaune soutenu. Pour mieux profiter encore de ces rapprochements et de leurs acteurs, un instrument d'astronomie sera idéal. Une simple lunette de 70 ou 80 mm d'ouverture ou un télescope de 115 mm augmenteront plus encore le plaisir d'observer en permettant d'accéder à la richesse de tous les détails offerts par chacun des trois protagonistes : une multitude de cratères sur le terminateur lunaire (zone de transition entre le jour et la nuit lunaire), des bandes équatoriales colorées sur le disque de Jupiter, ainsi que le ballet des quatre lunes joviennes, et, le meilleur pour la fin, la beauté majestueuse des anneaux de Saturne dès qu'on atteint ou dépasse un grossissement de 50 fois.

Notons que si votre emploi du temps ou une météo capricieuse vous a empêché de voir la conjonction du 3 octobre, vous aurez droit à une deuxième chance, puisque le même phénomène de conjonction entre la Lune et Jupiter se reproduira le 31 octobre.

Position et aspect de Saturne et de la Lune, alors en premier quartier, juste après le coucher du Soleil le samedi 5 octobre 2019.
Position et aspect de Saturne et de la Lune, alors en premier quartier, juste après le coucher du Soleil le samedi 5 octobre 2019. Crédit Stellarium 

ciel du mois

Phénomènes astronomiques

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite. Les phénomènes sont donnés en temps légal français.

3 octobre

22 h 22 min 41s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : + 1°52', élongation solaire de la Lune : 68°E.

5 octobre

18 h 47 min 6s Premier quartier de Lune.

22 h 36 min 22s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Saturne, différence de déclinaison : - 0°15', élongation solaire de la Lune : 92°E.

8 octobre

2 h 59 min 13s Solstice d'été sur la planète Mars.

10 octobre

20 h 28 min 50s La Lune à l'apogée (distance maximale à la Terre) d : 405 898.952 km, diamètre apparent : 29.52' longitude moyenne : 343.02°.

13 octobre

23 h 07 min 52s Pleine Lune.

20 octobre

6 h 01 min 33s Mercure en plus grande élongation : 24°38' Est.

21 octobre

14 h 39 min 18s Dernier quartier de Lune.

26 octobre

12 h 39 min 6s La Lune au périgée (distance minimale à la Terre) d : 361 310.865 km , diamètre apparent : 33.15', longitude moyenne : 188.94°.

18 h 51 min 37s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : + 4°32', élongation solaire de Mars  18°O.

28 octobre

4 h 38 min 28s Nouvelle Lune.

29 octobre

14 h 31 min 46s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Vénus, différence de déclinaison : + 3°55', élongation solaire de la Lune : 19°E.

15 h 55 min 22s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mercure, différence de déclinaison : + 6°40', élongation solaire de la Lune : 20°E.

30 octobre

9 h 29 min 15s Conjonction géocentrique en ascension droite entre Mercure et Vénus, différence de déclinaison : - 2°43', élongation solaire de Vénus : 20°E.

31 octobre

15 h 22 min 13s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : + 1°18', élongation solaire de la Lune : 45°E.

21 h 35 min 1s Mercure est stationnaire dans la constellation de la Balance, puis rétrograde.

Visibilité de la Lune et des planètes

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines. L'aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 octobre 2019 à 22h00 UT.

  • Lune du 1er octobre 2019 Lune du 2 octobre 2019 Lune du 3 octobre 2019 Lune du 4 octobre 2019 Lune du 5 octobre 2019 Lune du 6 octobre 2019 Lune du 7 octobre 2019 Lune du 8 octobre 2019 Lune du 9 octobre 2019 Lune du 10 octobre 2019 Lune du 11 octobre 2019 Lune du 12 octobre 2019 Lune du 13 octobre 2019 Lune du 14 octobre 2019 Lune du 15 octobre 2019 Lune du 16 octobre 2019 Lune du 17 octobre 2019 Lune du 18 octobre 2019 Lune du 19 octobre 2019 Lune du 20 octobre 2019 Lune du 21 octobre 2019 Lune du 22 octobre 2019 Lune du 23 octobre 2019 Lune du 24 octobre 2019 Lune du 25 octobre 2019 Lune du 26 octobre 2019 Lune du 27 octobre 2019 Lune du 28 octobre 2019 Lune du 29 octobre 2019 Lune du 30 octobre 2019 Lune du 31 octobre 2019

    La Lune

    (Faites défiler pour une lunaison complète!)

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant sur propre axe en approximativement 27 jours 1/3 : c’est pourquoi on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine Lune, le dernier quartier et la nouvelle Lune. Le retour à une même phase se fait en 29,5 jours environ : cette durée de révolution s’appelle une lunaison.

    Phases de la Lune - invisible les 27, 28 et 29 octobre

    5Premier quartier
    13Pleine Lune
    21Dernier quartier
    28Nouvelle Lune
  • Mercure le 16 octobre 2019

    Mercure

    Mercure n'est pas visible en octobre 2019.

    Diamètre apparent 6,22"

    Magnitude -0,08

  • Vénus le 16 octobre 2019

    Vénus

    Vénus est visible le soir au crépuscule et en début de nuit à partir du 7 octobre, date de sa première visibilité du soir à Paris. Elle se trouve dans la constellation de la Vierge jusqu'au 15 octobre, date à laquelle elle entre dans la constellation de la Balance.

    Diamètre apparent 10,30"

    Magnitude -3,91

  • Mars le 16 octobre 2019

    Mars

    Mars est visible le matin à l'aube, puis en fin de nuit à partir du 17 octobre, date de son lever héliaque du matin à Paris. Elle se trouve tout le mois dans la constellation de la Vierge.

    Diamètre apparent 3,61"

    Magnitude 1,78

  • Jupiter le 16 octobre 2019

    Jupiter

    Jupiter est visible le soir au crépuscule et en première partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation d'Ophiuchus.

    Diamètre apparent 34,46"

    Magnitude -2,01

  • Saturne le 16 octobre 2019

    Saturne

    Saturne est visible le soir au crépuscule, en première partie de nuit et en début de seconde partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt. À partir du 7 octobre, elle se couche avant minuit en temps légal. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Sagittaire.

    Diamétre apparent 16,34"

    Magnitude 0,54

  • Uranus le 16 octobre 2019

    Uranus

    Uranus est visible toute la nuit et à l'aube. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Bélier.

    Diamètre apparent 3,71"

    Magnitude 5,67

  • Neptune le 16 octobre 2019

    Neptune

    Neptune est visible au crépuscule, en première partie de nuit et en début de seconde partie de nuit. Au cours du mois elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Verseau.

    Diamètre apparent 2,30"

    Magnitude 7,83

Cartes du ciel

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 octobre 2019 (23h Temps légal).

En direction du nord

carte du ciel nord du mois de octobre
Carte du ciel en direction du nord. Crédits Stellarium

En direction du sud

carte du ciel sud du mois de octobre
Carte du ciel en direction du sud. Crédits Stellarium

Vue dans le plan de l’écliptique

Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 octobre 2019.

Position des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 octobre 2019
Position des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 octobre 2019. Crédits Stellarium (cartes du ciel)/IMCCE (légendes)

culture astronomique

Passage à l'heure d'hiver en 2019

Décalage horaire en Europe.
Décalage horaire en Europe. Crédits P. Rocher

Conformément à l'arrêté du 3 avril 2001 du Ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie, relatif à l'heure légale française, la période d'heure d'hiver pour l'année 2019 commence le dernier dimanche d'octobre à 3 heures du matin. Donc, la nuit du 26 au 27 octobre 2019, à 3 heures du matin il faut régler les horloges sur 2 heures.

L'horloge parlante, située à l'Observatoire de Paris, diffuse l'heure légale française construite par le Laboratoire National de Métrologie et d'Essais LNE-SYRTE. Elle répond au numéro de téléphone : 36 99. Le début du quatrième top est exact au vingtième de seconde sur tout le territoire métropolitain.

Décalage horaire

Le choix du méridien de Greenwich comme méridien origine et le découpage de la surface terrestre en 24 fuseaux horaires de 15° datent de la conférence internationale de Washington de 1884. Le temps du méridien origine, le temps civil de Greenwich (GMT+12h) adoptera en 1976 une nouvelle dénomination, le Temps universel. Actuellement on utilise le Temps universel coordonné (UTC) lié au Temps atomique international (TAI). L'usage de fuseaux horaires a permis de définir des zones horaires dans lesquelles le décalage horaire avec le Temps universel coordonné est constant. L'Europe est couverte par trois zones horaires définies par un décalage constant avec UTC.

Zone Décale horaire Nom civil Nom militaire
Z UTC WET : Western European Time Zulu
A UTC + 1 h CET : Central European Time Alpha
B UTC + 2h EET : Eastern European Time Bravo

Chaque pays européen a choisi, en fonction de sa longitude, une zone horaire. Chaque pays utilise en plus une heure d'été : cela se traduit, en période d'été, par un décalage horaire d'une heure supplémentaire par rapport à la zone horaire choisie. Afin de faciliter les relations entre pays, les pays de l'Union européenne effectuent leurs passages aux heures d'été et d'hiver le même jour et au même instant. Un grand nombre des pays européens, non membre de l'Union européenne, font de même. Seuls l'Islande, la Biélorussie, la Norvège pour les régions dénommées Svalbard & Jan Mayen ne suivent pas cette règle. En période d'été, les acronymes des noms civils deviennent respectivement WEST, CEST et EEST, la lettre S étant l'initial de " Summer ".

Évolution possible du passage à l'heure d'été : Le 8 février 2018, le Parlement Européen a voté par 384 voix pour et 153 voix contre (et 12 abstentions) une résolution sur les dispositions relatives au changement d'heure. Elle a demandé à la Commission Européenne de réaliser une évaluation en profondeur de la directive 200/84/CE et, si nécessaire, de présenter une proposition en vue de sa révision, chargeant son Président de transmettre la présente résolution à la Commission, au Conseil, ainsi qu'aux gouvernements et aux parlements des États membres.

Une consultation publique sur le maintien d'un changement d'heure a recueilli 4,6 millions de réponses (soit seulement 0,9% de la population européenne), en provenance des 28 états membres. Elle s'est tenue du 4 juillet au 16 août. Selon des résultats préliminaires, 84% des répondants sont favorables à la fin du changement d'heure.

science en direct

Fete de la Science 2019 : " Raconter la science, imaginer l’avenir "

La Fête de la science 2019
La Fête de la science 2019

Comme chaque année, la " fête de la science " est une manifestation qui permet aux scolaires et au grand public de découvrir la Science sous tous ses aspects. L’édition 2019 se déroule, en France métropolitaine, du 5 au 13 octobre. Y participer, à travers la promotion de la culture scientifique, fait partie des missions d’un laboratoire comme l’IMCCE. Différentes interventions couvriront le domaine de l’astronomie et notamment celui des météorites.

Comment retrouver une météorite avec le réseau Fripon/Vigie-Ciel

Amphi 44 | + 15 ans | Samedi | 16h-17h Les météorites proviennent de corps célestes dont une partie survit à leur entrée dans l’atmosphère terrestre. François Colas vous explique comment les observer, comment mesurer leur trajectoire et finalement comment organiser les recherches avec le programme de sciences participatives Vigie-Ciel.

Unités de mesure et ordres de grandeur en astronomie : de l'infiniment petit à l'infiniment grand.

Amphi 45A | + 15 ans | Dimanche |14h30-15h30 Les astronomes doivent utiliser des unités de mesure adaptées aux grandeurs des objets et des distances à décrire. La précision avec laquelle ces mesures sont effectuées est prodigieuse. Que permet aujourd’hui la métrologie espace-temps de haute précision ?

Ouverture du site web Astéroïdes, petits corps et Cie.

D'ici quelques jours, toujours le cadre de la fête de la science 2019, un nouveau site web ouvrira, qui cherchera à vous donner accès à toutes sortes de données sur les astéroïdes et autres petits corps. L'histoire de leurs découvertes, leurs compositions, les risques qu'ils présentent et les richesses qu'ils apportent. Mais ce site est aussi l'occasion de revenir sur des mesures telle que la parallaxe solaire à partir de l'observation d'un astéroïde ! Mais ne disons pas tout, tout de suite, vous trouverez sur cette même page l'adresse du site dans quelques jours à peine !

Retour sur le colloque de planétologie EPSC-DPS 2019

Depuis plus de dix ans les laboratoires de planétologie européens se sont organisés pour discuter et coordonner leurs recherches, réaliser des accueils et séjours de chercheurs, diffuser leurs résultats et mettre en place des services. À l'Observatoire de Paris, le LESIA, l'IMCCE et PADC (Paris Astronomical Data Center) ont contribué à ce développement. Tout ceci a été rendu possible grâce à un programme européen dénommé EuroPlanet dont est d'ailleurs issu maintenant l'Europlanet Society. Dans ce contexte général, un colloque annuel EPSC (European Planetary Science Congress) a été régulièrement organisé et la dernière édition s'est tenue à Genève. Comme en 2011 et 2016, cette édition était conjointe à son homologue américain, le colloque annuel du DPS (Division for Planetary Science of American Astronomical Society).

Ce colloque joint EPSC-DPS de 2019 a permis de rassembler du 15 au 20 septembre plus de 1700 planétologues du monde entier qui ont participé à 58 sessions spécialisées et 39 ateliers. Près de 2000 communications (près de 55% en oral et 45% en posters) ont été données sur tous les sujets contemporains de la planétologie sol et espace ou du domaine théorique. Les domaines abordés couvraient tous les domaines notamment les planètes géantes et telluriques, leur atmosphère et système d'anneaux et de satellites, les planètes naines, les petits objets du Système solaire, objets transneptuniens, poussières et météoroïdes, météorites, astéroïdes et comètes, les exoplanètes, les missions spatiales et l'instrumentation, les recherches de laboratoire. Les résultats des missions spatiales récentes (Horizon, Hayabusa2, Osiris-Rex) ou les projets de mission (Juice, AIDA, Comet interceptor,...) ont été présentés et discutés. Plusieurs résultats importants et nouveaux ont donné lieu à des communiqués de presse portant par exemple sur l'habitabilité de Vénus, l'âge des anneaux de Saturne, ou la défense planétaire contre les astéroïdes géocroiseurs.

Les chercheurs de l'IMCCE ont participé activement à ce colloque en co-organisant des sessions ou en présentant des communications. Vous trouverez ci-dessous la liste de certains de ces sujets. Le mois prochain nous reviendrons plus en détail sur "Le suivi des alertes de détection d'objets nouveaux par Gaia".  

Séminaires

Temps & Espace

Lundi 14 octobre 2019 – 14h

Time regularizations for the numerical integration of N-body problems

Ander Murua (University of the Basque Country (UPV/EHU))

Salle Jean-François Denisse, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert Rochereau, 75014 Paris