Aspect des planètes au 16 novembre

Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus

     

Crédit : IMCCE

Cependant le phénomène est assez rare. Il ne s'est produit que 14 fois au cours du XXème siècle. Le dernier passage eut lieu en 2003. Le prochain n'est pas prédit avant 2016. Le même phénomène se produit bien plus rarement encore pour Vénus mais de façon plus spectaculaire puisque Vénus a un diamètre apparent de l'ordre du 1/30 du diamètre solaire. Nous avons pu l'observer en France métropolitaine dans d'excellentes conditions en juin 2004.

Dès le XVIème siècle ces phénomènes purent être prédits et leurs observations jouèrent un rôle important, aux XVIIème et XVIIIème siècles notamment, dans les opérations de mesure de la parallaxe solaire (angle sous lequel on voit le rayon terrestre depuis le Soleil) qui donne accès à la mesure de la distance Terre-Soleil et donc permet de calibrer les distances dans le système solaire dans son ensemble.

Le 8 ou le 9 novembre 2006, le passage de Mercure se produit selon les phases du tableau suivant dans un repère géocentrique :

  Phases géocentriques

Cet événement sera visible dans l'océan Pacifique des côtes asiatiques jusqu'au continent américain. L'observation du passage ne sera possible qu'avec l'aide de moyens optiques équipés des protections de sécurité indispensables pour l'observation du Soleil.
Le maximum du passage -- c'est à dire l'instant où Mercure est au plus proche du centre du Soleil -- aura lieu le 8 novembre 2006 à 21h 40min UTC (temps universel coordonné). Converti en temps local ce sera alors le 8 novembre 11h 40min en Polynésie française, le 8 novembre 17h40min aux Antilles (Martinique et Guadeloupe) où on ne verra pas le maximum puisque l'événement se produira peu après le coucher du Soleil. Il sera 18h40min en Guyane et nous serons déjà le 9 novembre en Nouvelle Calédonie lorsque l'événement se produira à 8h 41min temps local.

Cet essaim est associé au passage au périhélie de la comète 55P/Tempel-Tuttle de 1998. Cette année pourrait être marquée par un retour de l'activité des Léonides, avec peut-être des ZHRs de 100 à 150 selon les prédictions faites par McNaught et Asher (1999).

Nos résultats sont similaires : il est clair que l'activité reprend mais la pluie de météoroïdes en 2006 n'aura rien à voir avec les véritables tempêtes qui eurent lieu dans la période 1998-2002. Le radiant des Léonides se lève vers minuit, heure locale (ou après pour les sites au sud de l'équateur), et avec la Nouvelle Lune du 22 novembre, les cieux devraient être favorables pour l'observation pendant les différents maxima potentiels.

Cnc : Cancer  Com : Chevelure de Bérénice  Hya : Hydre | Leo : Lion  LMi : Petit Lion | Sex : Sextant  UMa : La Grande Ourse

Les Alpha-Monocérotides

Un autre essaim de la fin de l'année capable de réserver des surprises, les Alpha-Monocérotides ont donné leur dernier sursaut d'activité en 1995 (ZHR maximum d'environ 420, a duré 5 minutes, le sursaut total environ 30 minutes). Cet essaim doit son nom à la proximité de son radiant avec α Monocerotis de la constellation de la Licorne. Cette année devrait être favorable au retour de l'activité de cet essaim trop peu observé. Nous attendons des observations avec impatience.

Crédit : HST

• l'observation des phénomènes mutuels des satellites d'Uranus (en 2007-2008, se produisant seulement tous les 42 ans), des satellites galiléens de Jupiter en 2009, des satellites de Saturne en 2010 et des phénomènes concernant les satellites d'astéroïdes.
• la préparation d'un réseau d'observation au sol qui sera utile pour la mission d'astrométrie spatiale Gaia.