Visibilité des planètes

(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines)

Mercure est stationnaire dans la constellation du Sagittaire
Vénus est visible dans la constellation des Poissons
Mars entre dans la constellation du Capricorne
Jupiter est visible dans la constellation du Sagittaire
Saturne est visible dans la constellation du Lion

Aspect des planètes au 16 février

Phénomènes astronomiques

Regroupement à 6h 52m 55s en temps légal français, le 24 février 2009

Ce regroupement fait suite à la conjonction géocentrique de Mars et de Jupiter du 17 février et à la conjonction géocentrique de Mercure et de Jupiter du 24 février. Il précède la conjonction géocentrique de Mercure et de Mars du 1er mars.

Ce regroupement est un regroupement de type II (les trois planètes sont sur un cercle), il aura lieu à 5h 52m 55s UTC, soit à 6h 52m 55s en temps légal français, les planètes concernées sont Mercure, Mars et Jupiter.

• Mercure et Mars différence d'élongation : 3° 39' 38,0"
• Mercure et Jupiter différence d'élongation : 0° 36' 52,0"
• Mars et Jupiter différence d'élongation : 3° 39' 39,2"
• élongation solaire de Mars : 20° 33' 42,0"O
• Diamètre du cercle : 3° 40' 25,3"

Il sera visible depuis la France à l'instant même du regroupement pour l'est de la France et peu de temps après pour l'ouest de la France.

Regroupement planétaire en février 2009

Nouvelles astronomiques

Sphère de Copernic - Sphère de Ptolémée. Illustration de Louis Brion de la Tour, Atlas Général Méthodique, Louis-Charles Desnos, Paris, 1768

Dès ses premiers travaux ébauchés à Pise sur le mouvement, les préoccupations cosmologiques jouent un rôle de toute première importance dans la pensée et les études du jeune Galilée. La physique officielle d'Aristote, faite de corps lourds et légers, de mouvements naturels et violents, ne le satisfait déjà plus. Copernicien convaincu dès 1597, Galilée comprit très tôt qu'il était nécessaire de refondre et refonder les fondements de la physique pour soutenir la doctrine du Monde de Copernic. Pour cela il entreprend le premier la mathématisation de la physique. En 1604, Galilée formule la loi de la chute des corps, la première des lois de la physique classique. Il ne sera cependant pas le découvreur de la loi de l'inertie dont le mérite reviendra à Descartes (1633).

Peu à peu il substituera l'espace physique concret des Grecs par l'espace abstrait eucliden. Cette dissolution du /Cosmos/ s'inscrit dans le prolongement du travail de sape, mené par Copernic, de l'ordre cosmique traditionnel avec sa structure hiérarchique et close. Cette entreprise de déconstruction trouva d'autres partisans bien avant Galilée. Digges (1576), fut le premier à ouvrir le nouveau monde copernicien que la sphère des fixes fermait encore, bien que considérablement élargie par Copernic, comparé à celui du Moyen-Age. On admettait alors que le monde d'Aristote ou celui de Ptolémée avait un rayon d'environ 20000 rayons terrestres, soit 200 millions de km. Tycho Brahé (1577), pourtant non copernicien, détruisit, après son observation de la grande comète de 1577, les fameuses orbes corporelles, censées portées les planètes qu'elles parcourent « librement ». Giordano Bruno, en 1584, proclama le premier l'infinité essentielle de l'espace.

Galilée, dans le débat sur la finitude ou non de l'Univers, ne croit pas le monde enfermé dans une sphère réelle d'étoiles fixes. A cet égard, il s'oppose aux cosmologues, Copernic et Kepler, et rejoint Giordano Bruno. Il ouvre ainsi la voie aux recherches sur les trajectoires des astres et les forces qui entretiennent ces mouvements, annonçant ainsi Newton, Laplace et la mécanique céleste.

Références:

• Alexandre Koyré, Etudes galiléennes, Hermann, 1966
• Galilée, Dialogues et lettres choisies, Hermann, 2008
• Alexandre Koyré, Du monde clos à l'univers infini, Gallimard, 1973

Photo du lever de Soleil dans l'axe de l'Arc de Triomphe prise le 7 février 2008

Comme chaque année début février, il est possible d'observer le lever du Soleil juste sous l'arche de l'Arc de Triomphe. Cette observation se fait depuis l'avenue de la Grande Armée. Le seul lieu propice à cette observation est le terre-plein situé au centre du square de la porte Maillot. Depuis ce lieu, le diamètre apparent du Soleil est lègèrement plus petit que le diamètre apparent de l'arche de l'Arc de Triomphe, mais si l'on s'éloigne plus de l'Arc de Triomphe, la ligne de visée dans la direction de l'arche recontre des feux de signalisation disgracieux.

Le tableau ci-dessous fournit les dates et instants de prises de vue du Soleil dans l'axe de l'arche de l'Arc de Triomphe depuis le square de la Porte Maillot. Les instants sont en Temps universel. Ajouter une heure pour avoir l'heure légale en France métropolitaine.

ATTENTION : même à faible altitude l'observation directe du Soleil peut être dangereuse pour la vue (et pour votre appareil photo). Pour les photos, il y a risque de surexposition, pensez à prendre un filtre si votre appareil photo ne permet pas de faire de très courtes expositions.

Lever et coucher du Soleil sous l'Arc de Triomphe en 2009

Photo du Canigou prise de ND de la Garde le 10 février 1998. Crédits: J. Gispert, observatoire de Marseille

Bien que le Mont Canigou soit situé à 253 km de Notre Dame de la Garde à Marseille et que la ligne directe joignant ces deux lieux passe sous le niveau de la mer à une profondeur de 120 mètres environ, il est possible d'observer le Mont Canigou se détachant en contre-jour sur le disque du Soleil couchant. Cette observation est possible en raison de la réfraction des rayons lumineux dans l'atmosphère terrestre.

La première observation date de 1808, elle fût effectuée par le baron de Zach, astronome du duc de Saxe-Gotha. Les calculs explicatifs du phénomène furent faits en 1880, par Louis Fabry, astronome à l'observatoire de Marseille. Il détermina que le phénomène était observable autour des deux dates du 11 février et du 30 octobre. Il vérifia l'exactitude de cette prédiction le 31 octobre 1882 et le 30 octobre 1886.

La première photographie du phénomène fut prise le 30 octobre 1970 par Arlette Bergès Dinon, Marius Motte et les membres de la Société Scientifique Flammarion. Chaque année, de nombreux amateurs sont à l'affut de ce phénomène. Pour 2009, les deux dates propices pour l'observer seront le 10 février et le 31 octobre.

ATTENTION : même à faible altitude l'observation directe du Soleil peut être dangereuse pour la vue.

Observation du Mont Canigou depuis Notre Dame de la Garde

Image de la comète réalisée par F. Kugel, observatoire de Chante Perdrix

Lulin sera la comète la plus brillante de l'année, elle sera facilement observable à la fin du mois pendant la nouvelle Lune. La comète a été initialement décrite comme un astéroïde lors de sa découverte le 11 juillet 2007 par Chi-Sheng Lin avec le télescope de 41cm de l'observatoire de Lulin (Nantou, Taiwan). Le 17 juillet J.Young (Table Mountain Observatory, Californie) a noté une coma de 3 secondes de degré avec un noyau central brillant.

Cette comète va passer à 0,4 UA de la Terre le 24 février 2009, elle aura alors une magnitude proche de 5 et sera donc visible à l'oeil nu. La meilleur période d'observation est centrée sur cette date qui correspond à la fois à son opposition et à la nouvelle lune. Elle sera alors observable toute la nuit dans la constellation du Lion. L'observation sera facilitée par l'utilisation de jumelle. Elle restera visible durant le printemps. Comme son orbite est proche de l'écliptique, une anti-queue, composée de poussière éjectée par la comète, sera visible.

	Ephémérides de la comète
	Images et informations pour les observateurs

Publications 2009

Le CD-ROM "Promenade dans le système solaire" a été mis à jour. Il est en ligne sur le site Internet de l'IMCCE. Vous y trouverez toutes les infos concernant les corps du système solaire sur 800 pages incluant plus de 1000 images.

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