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LA LETTRE D'INFORMATION DE L'IMCCE

N°52 : Décembre 2009
Éphémérides des mois
de Décembre 2009

(Repère géocentrique,
les quadratures
et les conjonctions
sont en ascension droite)

Les éphémérides
sont données
en temps légal français

 

2 décembre
À 05h 08m 09s : Uranus est stationnaire dans la constellation du Verseau, puis directe.
À 08h 30m 27s : Pleine Lune.

4 décembre
À 15h 17m 59s : la Lune au périgée (distance minimale à la Terre) d = 363479 km, diamètre apparent : 33.0'.

7 décembre
À 03h 45m 53s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : - 5°30', élongation solaire de la Lune : 115°O.

9 décembre
À 01h 13m 20s : Dernier Quartier.

10 décembre
À 11h 40m 29s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Saturne, différence de déclinaison : - 7°52', élongation solaire de la Lune : 72°O.

14 décembre
À 16h 26m 48s : Uranus en quadrature Est, diamètre apparent : 3.5".

15 décembre
À 23h 54m 14s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Vénus, différence de déclinaison : - 3° 5', élongation solaire de Vénus : 6°O.

16 décembre
À 13h 02m 06s : Nouvelle Lune.

18 décembre
À 09h 15m 10s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mercure, différence de déclinaison : + 1°24', élongation solaire de Mercure : 20°E.
À 18h 38m 45s : Mercure en plus grande élongation : 20°18' Est.

20 décembre
À 15h 53m 29s : la Lune à l'apogée (distance maximale à la Terre) d = 405731 km, diamètre apparent : 29.5'.

21 décembre
À 16h 02m 10s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : + 4°11', élongation solaire de Jupiter : 54°E.
À 16h 18m 36s : Mars est stationnaire dans la constellation du Lion, puis rétrograde.
À 18h 46m 48s : solstice d'hiver.

24 décembre
À 03h 24m 32s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Uranus, différence de déclinaison : + 5°59', élongation solaire d'Uranus : 81°E.
À 18h 35m 57s : Premier Quartier.

26 décembre
À 00h 57m 40s : Saturne en quadrature Ouest, diamètre apparent : 17.6".
À 09h 45m 45s : Mercure est stationnaire dans la constellation du Sagittaire, puis rétrograde.

31 décembre
À 19h 12m 44s : Pleine Lune.

 

Archives
Les archives

Contacts
Service de renseignements
sr@imcce.fr
Éphémérides en ligne
miriade@imcce.fr

Directeur de publication
William Thuillot

Chef de rédaction
Sylvie Lemaître

 

IMCCE - Observatoire de Paris
77, avenue Denfert-Rochereau
F-75014 PARIS

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Filet
Visibilité des planètes

(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines)

Mercure est visible dans la constellation du Sagittaire, puis d'Ophiuchus
Vénus est visible dans la constellation du Scorpion, puis du Sagittaire
Mars est visible dans la constellation du Lion
Jupiter est visible dans la constellation du Capricorne
Saturne est visible dans la constellation de la Vierge
Uranus est stationnaire dans la constellation du Verseau

Aspect des planètes au 16 décembre
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Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus
Phénomènes astronomiques
Le solstice d'hiver
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Les jours de solstice et d'équinoxe

Cette année le solstice d’hiver tombe le 21 décembre à 18h 46m 48s en heure légale française. Cette date marque le début de la saison. C’est la date où, sous nos latitudes, le Soleil se lève le plus au sud-est (son amplitude ortive est maximum) et se couche le plus au sud-ouest (son amplitude occase est maximum). C’est également la date où la durée de la nuit est maximale et la durée du jour est minimale. À partir du solstice d’hiver les jours recommencent à croître, mais pas de manière symétrique le matin et le soir. En effet nous utilisons comme échelle de temps un Soleil moyen, ainsi le Soleil continue de se lever en temps moyen de plus en plus tard même après le solstice (jusqu’au 2 janvier), alors qu’en début de mois de décembre, l’heure du coucher du Soleil décroît jusqu’au 13 décembre puis se met à croître.

Le terme solstice vient du latin solstitium (de sol « soleil » et sistere « s'arrêter, retenir ») car l’azimut du Soleil à son lever et à son coucher semble rester stationnaire pendant quelques jours à ces périodes de l'année, avant de se rapprocher à nouveau de l'est au lever et de l’ouest au coucher.

À l'instant du solstice d'hiver, le Soleil entre dans le signe du Capricorne mais pas dans la constellation éponyme ; l'entrée dans le signe du Capricorne correspond à une longitude apparente du Soleil de 270° et à ce moment là, le Soleil est dans la constellation du Sagittaire. Ce jour là il passe au zénith pour un observateur de l'hémisphère sud situé sur le tropique ; ce qui explique l'origine de son nom : le tropique du Capricorne.

Notre calendrier, le calendrier grégorien, est un calendrier solaire. Il a pour but d’éviter la dérive des dates des saisons. La durée des saisons variant sur de grandes périodes de temps, il est impossible de maintenir fixes les dates des saisons, tout au plus est-on capable d’éviter leurs dérives.

 
 

La dernière éclipse de l’année
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Éclipse du 31 décembre 2009, les instants sont en UTC, ajouter 1h pour avoir l'heure légale française

La nuit du 31 décembre 2009 aura lieu une éclipse partielle de Lune de faible magnitude (0,0766329). Cette éclipse sera visible en totalité en France métropolitaine le soir après le coucher du Soleil. Le maximum aura lieu à 20h 22,7min en temps légal français (19h 22,7 UTC). Elle sera peu spectaculaire, uniquement une très faible partie du disque lunaire pénétrera dans l’ombre de la Terre. Voici la suite des événements relatifs à la Lune sur cette courte période de temps :

  • le 30/12/2009 à 11h 05m 48s TLF : la déclinaison de la Lune est à son maximum, déclinaison. = +25° 47,4'.
  • le 31/12/2009 à 20h 12m 45s TLF : Pleine Lune.
  • le 01/01/2010 à 13h 29m 08s TLF : la Lune passe par le nœud descendant de son orbite, longitude moyenne : +111° 4,5'.
  • le 01/01/2010 à 21h 32m 45s TLF : la Lune au périgée (distance minimale à la Terre) d = 358682 km, diamètre apparent : 33.4'.

 
 

 
 

Nouvelles astronomiques
1609: l´année de Galilée (11/11)
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Gravures tirées du Sidereus Nuncius de Galilée (mai 1610). ... Presque au centre de la Lune se trouve une cavité plus grande que toute autre et parfaitement circulaire ; [...] dans son obscurcissement et dans son illumination, elle présenterait le même aspect que celui de la Terre dans une région comparable à la Bohème, si cette région de était tous côtés entourée de hautes montagnes. On notera les différences graphiques notables entre les gravures du Sidereus et les aquarelles dessinées par Galilée (voir Lettre d'information 51)

Mais qu'a réellement vu Galilée à la surface de la Lune lors de ses observations de décembre 1609 ?

Difficile de répondre à cette question simple en dépit des gravures précises de la Lune qu'il publia en mai 1610 dans le Sidereus Nuncius. Certaines d'entre-elles montrent la présence d'un cratère lunaire gigantesque qui suscite toujours la controverse sur l'identification de cette structure. Ce cratère occupe le quart du rayon lunaire, soit une taille de plus de 400km. S'agit-il du cratère Albategnius (136 km) ou de celui dénommé Deslandres (235 km)?

Les gravures du Sidereus sont précises mais sont-elles exactes pour autant ?

Par ailleurs, ces gravures diffèrent notablement des aquarelles qu'il a dessinées (Voir Lettre d'information 51) et dont la qualité esthétique dénote un grand sens artistique allié à un souci de précision scientifique dans les détails reportés. Ces différences sont-elles fortuites ? Que s'est-il passé entre-temps ? Il est probable que Galilée a compris seulement à postériori la signification de ce qu'il a dessiné. Sa culture picturale l'aide en cela et le conditionne également. Galilée est un pur produit de la Renaissance italienne qui a opéré le décloisonnement des arts et des sciences séparés au Moyen Age. Il bénéficie à la fois d'une formation littéraire, esthétique et scientifique, ce qui doit paraitre bien incongru aux scientifiques d'aujourd'hui. Erwin Panofsky, grand historien de l'art, a cherché à préciser les positions de Galilée montrant la concordance rigoureuse entre l'attitude esthétique et l'attitude scientifique. Le sommet de l'art selon Galilée repose sur la simplicité, la clarté, l'aération. Obtenir des effets prodigieux avec la plus grande économie de moyens. Il s'oppose au mouvement maniériste de son époque fait de surcharges, d'outrances, d'anamorphoses (ceci peut expliquer pourquoi il rejeta l'ellipse de Kepler qu'il considérait comme une anamorphose du cercle). Galilée est quelqu'un qui pratique les arts. Il n'est pas un dilettante et c'est pourquoi les modifications apportées à ses aquarelles - non rendues publiques à l'époque - à travers les gravures du Sidereus sont donc volontaires et signifiantes. La symbolisation picturale toute puissante le fonde dans son attitude esthétique, c'est pourquoi il va en quelques sortes grossir le trait. Contrairement à Kepler, Galilée ne cherche pas à s'adresser à des techniciens mais à l'honnête homme, de sorte que pour lui rendre la réalité plus parlante, il va l'amplifier sans la déformer. C'est ainsi qu'il attire le regard du lecteur sur cette difformité présente à la surface de la Lune alors qu'elle est peu apparente sur ses aquarelles. Cela lui permet ainsi de montrer le jeu changeant avec la phase de la Lune des ombres projetées au fond du cratère.

Galilée cherche ainsi à convaincre, à frapper les esprits. Il est le premier à procéder ainsi en interprétant ses observations par l'adjonction du raisonnement à l'observation des apparences sensibles comme il le dit lui-même. Il utilise l'analogie avec des phénomènes purement terrestres (lever de soleil sur une chaine de montagnes). Dans la terminologie moderne on pourrait dire qu'il fait de la modélisation avant l'heure. Ce qui est tout-à-fait novateur. Pourquoi agit-il ainsi ? Bertolt Brecht l'a sans doute expliqué mieux que quiconque faisant dire à Galilée que La vérité est fille du temps, pas de l'Autorité. Notre ignorance est infinie : entamons-la d'un millimètre cube. ! Pourquoi vouloir maintenant être encore plus savants quand nous pouvons enfin être un peu moins bêtes !. Le Galilée de Brecht justifie ainsi son acharnement et son pouvoir de conviction parfois au détriment du simple témoignage scientifique. Galilée est finalement partagé entre les exigences contradictoires de cette science moderne naissante, qu'il contribue lui-même à ériger. En effet, il cherche à aller vers l'exactitude et à laisser l'à-peu-près mais il a également besoin de convaincre en invoquant son souci constant de précision (le perspicillum, Lettre d'information 50) au détriment parfois de l'exactitude. C'est dans ce paradoxe que Galilée échafaude une nouvelle science, une nouvelle façon de faire de la science. Il nous montre aussi que le plus souvent la science est juste une histoire de persuasion.

En savoir plus
Puce Panofsky, E. L'oeuvre d'art et ses significations, Paris. Gallimard. 1969
Puce Bertolt Brecht. La vie de Galilée.

 
 

Sirius, l'étoile mystérieuse
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Spectre infrarouge d'une naine blanche montrant l'excès de rayonnement infrarouge au-delà de 2 microns de longueur d'onde

Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel fait enfin son apparition en tout début de nuit. Elle viendra majestueusement clore cette année 2009 en atteignant sa position la plus élevée dans le ciel (au méridien) seulement 4 minutes après minuit en temps universel le 31 décembre 2009.

Cette étoile de la constellation du grand chien est l'étoile la plus brillante du ciel située à seulement 8,6 années-lumière du Soleil. Cette étoile qui scintille d'un blanc légèrement teinté de bleu a une luminosité 25 fois supérieure à celle du Soleil. Pourtant, cette étoile demeure une énigme. En effet, les rapports de plusieurs observateurs ou poètes grecs et romains de l'Antiquité comme Ptolémée, Sénèque, Pline, Aratus, Cicéron ou encore Homère concordent tous sur un point : à leur époque, Sirius brillait d'un bel éclat rouge. Exactement comme Bételgeuse ou Antarès. Bien qu'il ait été parfois considéré qu'il pouvait s'agir d'une mauvaise transcription ou d'une mauvaise d'identification de l'étoile, une observation d'une source culturelle indépendante semble bien confirmer le fait : dans un texte daté de l'an -100, l'astronome chinois Sima Qian fait lui aussi référence à un changement de couleur.

Sirius est en fait une étoile double, avec une petite étoile dense, une naine blanche baptisée Sirius-B, tournant en environ 50 ans autour de l'étoile brillante, Sirius-A. La naine blanche est bien passée par une phase de géante rouge avant sa formation, mais cette étape est intervenue il y a bien plus de 2 000 ans de cela. Les derniers développements sur la couleur de Sirius semblent s'orienter vers la possible existence d'un troisième corps de type astéroïde qui aurait pu être disloqué lors ou après la formation de la naine blanche, donnant lieu à un disque de poussière qui fut identifié il y a un peu plus d'un an. Des observations récentes ont confirmées, du fait d'un excès de lumière infrarouge, l'existence de tels disques de poussière autour de huit naines blanches. Y-a-t-il eu des planètes autour de Sirius-B maintenant détruites en poussières ? Cet événement est-il en rapport avec le changement de couleur et pourrait-il être responsable du rougissement de la lumière de l'étoile durant quelques centaines d'années? Décidément Sirius a encore bien des secrets à nous révéler.

 
 

21 décembre 2012 : ce sera la fin de ... l'automne !
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Affiche du film 2012, de R. Emmerich.
(C) 2009 Sony Pictures Digital Inc.

En ces temps de crise et d'incertitude, le nouveau film des studios Columbia fait resurgir tout un discours eschatologique focalisant sur la date fatidique du 21 décembre 2012. Tentons d'y voir plus clair.

Selon les dires de certains, le monde entamerait un cycle de destruction le 21 décembre 2012, jour du solstice d'hiver comme annoncé par le calendrier maya. De plus, ce jour serait celui des grands alignements, le Soleil serait aligné avec le centre galactique et il en irait de même des planètes.

Qu'en est-il dans la réalité ?

Depuis 1980, les points solsticiaux sont proches de l'équateur galactique. Vu depuis la Terre, le Soleil croise l'équateur galactique deux fois par an. C'est le résultat d'une coïncidence, celle où les points solsticiaux sont proches de l'intersection du plan de l'écliptique (le plan orbital de la Terre autour du Soleil) et du plan galactique. Cependant, d'une année à l'autre, le Soleil ne revient pas en face des mêmes étoiles au moment du solstice. C'est l'effet de précession des équinoxes qui déplace légèrement vers l'ouest les points solsticiaux d'environ 1 degré en 72 ans. Les points solsticiaux se seront donc déplacés de 30 degrés en 2 160 ans. En 2269, le point solsticial de décembre sera donc dans la constellation d'Ophiuchus et le Soleil ne sera plus au voisinage du plan galactique au moment du solstice d'hiver. Le repère galactique a été défini par L'Union Astronomique Internationale en 1958. Le plan galactique est normal à la direction du pôle galactique, l'origine des longitudes galactiques est la direction du centre galactique.

Le Soleil ayant un diamètre apparent d'environ un demi-degré, le disque solaire à l'instant du solstice d'hiver recouvrira l'intersection de l'écliptique et du plan galactique tant que la direction du solstice d'hiver sera située à moins d'un rayon solaire de cette intersection. Cela se produit entre 1980 et 2016. Le passage de la direction du solstice d'hiver dans le plan galactique a eu lieu en mai 1998.

De plus la direction du centre de la galaxie se trouve 5 degrés sous le plan de l'écliptique, ce qui exclu toute coïncidence entre la direction apparente du Soleil (qui est toujours dans l'écliptique) avec la direction du centre galactique.

En ce qui concerne les planètes, aucune configuration remarquable n'est à signaler. Mercure se situera 15,5 degrés à l'ouest du Soleil quant-à Jupiter il sera à 159,4 degrés à l'est du Soleil !

Qu'ont dit les mayas?

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Le Codex de Dresde (Codex Dresdensis) est conservé à la Bibliothèque Universitaire du Land de Saxe (SLUB, Sächsische Landesbibliothek) sous le code Mscr.Dresd.R.310. Les chercheurs estiment que ce codex est le plus ancien. Eric Thompson a proposé une date entre 1200-1250 et une provenance de Chichén Itzá. D'autres chercheurs ont suggéré le milieu du XIVe siècle en se basant sur les dates du Compte Long contenues dans les tables astronomiques.

Les mayas comme d'autres peuples de l'antiquité avaient une vision cyclique du temps. Chaque fin de cycle correspondait à une destruction et un renouveau de leur monde. Ils furent de bons observateurs astronomiques et surent déterminer, grâce à l'observation, les périodes de récurrences des phénomènes astronomiques classiques : retour des phases lunaires, retour des saisons, périodes de visibilité des planètes Mercure et Vénus qui restent proches du Soleil.

Les connaissances astronomiques des mayas nous sont parvenues par l'intermédiaire du codex de Dresde, l'un des quatre codex mayas lisibles datant de l'époque du Postclassique (900-1697). La majorité des documents mayas ont été détruits lors d'autodafés organisés par les autorités civiles et religieuses espagnoles. Notamment celui de 1562 à Mani dirigé par Diego de Landa et Diego Quijada, qui brulèrent 27 rouleaux de signes et de hiéroglyphes sur peau de daim.

Les mayas utilisèrent trois calendriers dont un, le Compte long, sert de base au cycle de leur mythologie cosmologique. Ce cycle a une durée de 1 872 000 jours. Toute la problématique est de relier ce calendrier avec notre calendrier usuel, le calendrier grégorien. Cette relation porte le nom de corrélation. Depuis le milieu du siècle dernier on a comptabilisé plus de cinquante propositions de corrélation. L'une d'elle (la corrélation GMT modifiée, GMT pour Goodman-Martinez-Thompson) conduit à une fin de cycle pour le 21 décembre 2012 et est à l'origine de la prolifération de prédictions catastrophiques qui n'ont jamais été faites par les mayas. Finalement cette « fin du monde » annoncé, ce « jour du jugement dernier », cette récurrence eschatologique est bien propre à l'homme. La connaissance, source de libération, reste un enjeu à conquérir face à la crédulité assujettissante. Les grandes civilisations disparues (Mayas, Atlantide) ont toujours généré des discours mythifiant leur savoir prétendument divin et aujourd'hui disparu. La seule fin qu'annoncera le 21 décembre 2012 sera sans nul doute celle de l'automne par contre celle de la bêtise humaine n'est pas encore annoncée.

 
 

Publications
Agenda Astronomique 2010

Depuis plusieurs années, l'Observatoire de Paris et l'IMCCE, publient cet agenda astronomique unique en son genre. Découvrez le ciel jusqu'à ces lointaines galaxies aux mille couleurs, abordez les progrès scientifiques qui ont permis de dévoiler les mystères de l'Univers, retrouvez ces hommes et ces femmes qui ont repoussé les limites de la connaissance ! Cet agenda vous transportera à la frontière du rêve et de la réalité tout en vous permettant de gérer votre quotidien.

Agenda astronomique 2010
éditeur : EDP Sciences
17 Avenue du Hoggar
Z.I. de Courtaboeuf
B.P. 112
F-91944 LES ULIS Cedex A
Prix : 12 euros
Format : 15x21, 180 pages couleur
ISBN : 978-2-7598-0467-2

 
 

Annuaire du Bureau des longitudes - Guide de données astronomiques

Ces éphémérides annuelles, élaborées par l´Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, sont publiées par le Bureau des longitudes depuis 1796. Elles contiennent des données sur les calendriers, les échelles de temps, les calculs astronomiques. Des tables, à l´usage aussi bien des astronomes amateurs que des astronomes professionnels, donnent les coordonnées du Soleil et de la Lune, les heures de levers et couchers, les positions des planètes, des satellites, des astéroïdes et des comètes ainsi que des données sur les éclipses et certains autres phénomènes astronomiques. Depuis 2003, cet ouvrage contient un cahier thématique. Il s´agit cette année d´un texte sur Les phénomènes mutuels des satellites naturels des planètes par Jean-Eudes Arlot, astronome à l'IMCCE.

Annuaire du Bureau des longitudes 2010
éditeur : EDP Sciences 7 Avenue du Hoggar
Z.I. de Courtaboeuf
B.P. 112
F-91944 LES ULIS Cedex A
Prix: 29 euros
Format : 15,5x24, 400 pages ISBN : 978-2-7598-0466-5

 
 

L'astronomie au service de tous

L'astronomie est la science de l'exploration et de la compréhension de l'univers mais l'astronomie est présente d'une manière beaucoup plus concrète dans la vie de tous les jours: elle intervient plus souvent qu'on ne le croit : pour la mesure du temps, le positionnement des astres, la prédiction des phénomènes astronomiques - depuis l'antiquité - et de nos jours pour la prévision des orages électromagnétiques provenant du Soleil et des pluies météoritiques. La mesure du temps, l'élaboration des éphémérides, la détermination des dates des saisons, l'établissement du calendrier, la surveillance du Soleil, tous ces services fournis par les astronomes sont réglementés par des lois et des accords internationaux : l'astronomie n'est pas une science locale mais globale. Cet ouvrage décrit ces services fournis par les astronomes : il évoque le côté historique de ces services, décrit leur état actuel et montre aussi le travail de recherche de pointe effectué activement par les astronomes pour améliorer ces services apparemment simples rendus à la société.

L'astronomie au service de tous
Ouvrage collectif coordonné par J.E. Arlot, astronome à l'IMCCE
96 pages abondamment illustrées en quadrichromie, couverture cartonnée
Publié par IMC Editions, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris
Prix public: 8 euros (10 euros franco de port)
ISBN: 2-910015-61-0

 
 

Les Éphémérides Nautiques

Ces éphémérides, à l´usage des navigateurs, sont publiées par le Bureau des longitudes depuis 1889. Présentées sous une nouvelle forme à partir de l´édition 1998, elles donnent les déclinaisons et angles horaires de Vénus, Mars, Jupiter et Saturne (heure par heure, au dixième de minute près). Elles donnent aussi les heures de levers et couchers du Soleil et de la Lune pour les latitudes comprises entre 70 degrés Nord et 56 degrés Sud. Traditionnellement utilisées par les marins pour faire le point en mer, elles sont obligatoires pour la navigation hauturière.

Éphémérides Nautiques 2010
éditeur : édinautic
13 rue du Vieux-Colombier
F-75006 PARIS
Prix : 42 euros
Format : 16x24, 542 pages
ISBN : 978-29-522-0925-0


Séminaires
Temps & Espace

7 décembre M. Malpangotto (SYRTE / Observatoire de Paris)
"L'univers au début du XVIIe siècle : entre force de la tradition et liberté d'envisager des nouveaux systèmes du monde"
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS
14 décembre J.P. Provost (INLN/Université Nice-Sofia Antipolis, Nice)
"Une nouvelle approche de la dualité inertie/non inertie : Galilée, Newton, Einstein... se seraint-ils trompés ? "
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS

 
Bureau des longitudes

1 décembre A. Souriau (Observatoire Midi-Pyrénées)
"Le noyau de la Terre"
Lieu : Salle Hugot à 14h - Palais de l'Institut, 23 quai de Conti, 75006 PARIS

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