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LA LETTRE D'INFORMATION DE L'IMCCE

N°53 : Janvier 2010
Éphémérides des mois
de Janvier 2010

(Repère géocentrique,
les quadratures
et les conjonctions
sont en ascension droite)

Les éphémérides
sont données
en temps légal français

 

1 janvier
À 21h 32m 45s : la Lune au périgée (distance minimale à la Terre) d = 358682 km, diamètre apparent : 33.4'.

3 janvier
À 01h 09m 15s : Soleil au périgée (distance minimale à la Terre) d = 0.98329 ua, diamètre apparent : 32.5'.
À 12h 31m 44s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : - 6°49', élongation solaire de la Lune : 142°O.

4 janvier
À 20h 06m 02s : Mercure en conjonction inférieure, diamètre apparent : 10.0", latitude = + 2° 42,1'.

5 janvier
À 08h 31m 00s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre Mercure et Vénus, différence de déclinaison : + 3°26', élongation solaire de Vénus : 2°O.
À 13h 47m 06s : Mercure au périgée (distance minimale à la Terre) d = 0.67154 ua, diamètre apparent : 10.0".

6 janvier
À 19h 31m 17s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Saturne, différence de déclinaison : - 8° 8', élongation solaire de la Lune : 98°O.

7 janvier
À 11h 39m 27s : Dernier Quartier.

11 janvier
À 22h 05m 51s : Vénus en conjonction supérieure, diamètre apparent : 9.8", latitude = - 0° 49,5'.

13 janvier
À 17h 11m 25s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mercure, différence de déclinaison : - 4°36', élongation solaire de la Lune : 18°O.
À 17h 24m 13s : Vénus à l'apogée (distance maximale à la Terre) d = 1.71129 ua, diamètre apparent : 9.8".

14 janvier
À 17h 41m 29s : Saturne est stationnaire dans la constellation de la Vierge, puis rétrograde.

15 janvier
À 08h 06m 30s : Éclipse annulaire de Soleil visible en Asie et Afrique.
À 08h 11m 22s : Nouvelle Lune.
À 10h 39m 05s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Vénus, différence de déclinaison : + 1°26', élongation solaire de la Lune : 1°E.
À 17h 02m 20s : Mercure est stationnaire dans la constellation du Sagittaire, puis directe.

17 janvier
À 02h 40m 24s : la Lune à l'apogée (distance maximale à la Terre) d = 406435 km, diamètre apparent : 29.5'.

18 janvier
À 10h 46m 44s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : + 4°41', élongation solaire de Jupiter : 32°E.

23 janvier
À 11h 53m 23s : Premier Quartier.

27 janvier
À 06h 23m 00s : Mercure en plus grande élongation : 24°45' Ouest.
À 20h 00m 49s : Mars au périgée (distance minimale à la Terre) d = 0.66398 ua, diamètre apparent : 14.1".

29 janvier
À 20h 42m 59s : Mars en opposition, diamètre apparent : 14.1".

30 janvier
À 07h 17m 34s : Pleine Lune.
À 09h 06m 20s : Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : - 6°37', élongation solaire de Mars : 175°O.
À 10h 05m 00s : la Lune au périgée (distance minimale à la Terre) d = 356593 km, diamètre apparent : 33.6'.

 

Archives
Les archives

Contacts
Service de renseignements
sr@imcce.fr
Éphémérides en ligne
miriade@imcce.fr

Directeur de publication
William Thuillot

Chef de rédaction
Sylvie Lemaître

 

IMCCE - Observatoire de Paris
77, avenue Denfert-Rochereau
F-75014 PARIS

LOGO IMCCE   LOGO OBSPM

Filet
Visibilité des planètes

(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines)

Mercure est dans la constellation du Sagittaire
Vénus est dans la constellation du Sagittaire, puis du Capricorne
Mars est dans la constellation du Cancer
Jupiter est dans la constellation du Verseau
Saturne est dans la constellation de la Vierge
Uranus est dans la constellation du Verseau

Aspect des planètes au 16 décembre
Cliquez pour agrandir Repere
Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus
Le ciel du mois

Cartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud
à Paris le 15 janvier 2010 à 23 h temps légal

Ciel du mois - Nord Ciel du mois - Sud
Carte du ciel en direction du nord
(Cliquer pour agrandir)
Carte du ciel en direction du sud
(Cliquer pour agrandir)

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord. Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle horizontal sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), le Bélier (Ari), le Cocher (Aur), la Giraffe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Baleine (Cet), le Grand Chien (CMa), le Petit Chien (CMi), le Cancer (Cnc), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac),le Lièvre (Lep), le Lynx (Lyn), la Licorne (Mon), Orion (Ori), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), les Poissons (Psc), la Poupe (Pup), le Taureau (Tau).

Le 15 janvier 2010: Jupiter est visible à l'ouest au coucher du Soleil, Mars est visible toute la nuit dans la constellation du Cancer, Saturne est visible dans la deuxième partie de la nuit dans la constellation de la Vierge, Mercure apparaît au matin à l'est dans les lueurs de l'aube.

Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium.

Nouvelles astronomiques
1610-2010: La saga des satellites galiléens: la découverte (1/11)
Cliquez pour agrandir
Lunette de Galilée (Institute and Museum of the History of Science, Florence, Italie)/span>

En cette année 2010 du 400ème anniversaire de la découverte des quatre gros satellites de Jupiter par Galilée, nous nous proposons de vous faire revivre, au moyen de 11 épisodes au cours de l'année 2010, la grande aventure qu'a été l'exploration de ces astres par les astronomes. Ceux-ci ne disposaient, au début, que de moyens dérisoires, puis, petit à petit, de techniques et de raisonnements plus élaborés. Des sondes spatiales s'en sont approché mais la visite « in situ » de ces corps célestes n'est pas pour tout de suite. Nos connaissances ont cependant prodigieusement avancé depuis la première observation par Galilée.

La lunette d'approche existait depuis plusieurs années déjà (voir Lettre d'information 45) quand Galilée eut l'idée, en août 1609, de l'utiliser, de l'améliorer puis de la diriger vers le ciel (voir Lettre d'information 49). Sa surprise est totale : le ciel n'est pas rempli seulement de petits points lumineux, les « étoiles », mais aussi d'une multitude d'objets divers que l'on ne peut distinguer à l'oeil nu. Bien qu'il ait probablement observé Jupiter dès 1609, il lui faudra encore améliorer sa lunette pour voir les satellites. Ce ne sera qu'en 1610 qu'il les découvrira et comprendra qu'ils tournent autour de Jupiter. Bien entendu, il lui faudra un certain temps avant de se rendre compte de quoi il s'agit vraiment. L'opposition de Jupiter venait d'avoir lieu en décembre 1609 : Galilée raconte ses premières observations.

« Le 7 janvier 1610, durant la première heure suivant le coucher du Soleil, alors que j'explorais le ciel avec ma lunette, Jupiter se présenta à moi; et parce que j'avais construit un instrument puissant, je pus apercevoir trois petites étoiles à côté de lui. Bien que je les considérais comme des étoiles, je fus très étonné parce qu'elles semblaient exactement alignées sur une ligne parallèle à l'écliptique et parce qu'elles étaient beaucoup plus belles que les autres étoiles de même magnitude. Leurs positions étaient comme cela :

c'est-à-dire qu'il y en avait deux à l'est et une à l'ouest. La plus à l'est et celle du côté ouest semblaient légèrement plus brillante que la troisième. Je ne fis pas attention à leur distance à Jupiter puisque, comme je l'ai déjà dit, je crus qu'il s'agissait d'étoiles fixes. Quand, le 8 janvier, je ne sais pourquoi, je refis la même observation, je vis une configuration complètement différente : les trois étoiles étaient maintenant toutes du côté ouest de Jupiter, et elles étaient plus proches les unes des autres que la veille, à distances égales l'une de l'autre, comme sur la figure suivante :

devant un tel phénomène, et incapable de concevoir que des étoiles puissent changer de positions relatives, je me demandais comment Jupiter pouvait se trouver à l'est de ces étoiles ce jour, alors qu'il se trouvait à l'ouest de deux d'entre elles la veille. Son mouvement n'était-il pas direct en contradiction avec les calculs astronomiques et était-ce par son propre mouvement qu'il s'était déplacé parmi ces étoiles ? J'attendis la nuit suivante avec impatience, mais je fus désappointé car le ciel fut nuageux de tous côtés. Le 10 janvier cependant, ces étoiles apparurent dans la configuration suivante par rapport à Jupiter :

Il n'y avait que deux étoiles, et toutes deux à l'est de Jupiter; la troisième était, je suppose, cachée par la planète. Elles étaient, comme précédemment, alignées avec la planète, et exactement sur le zodiaque. Devant cela, comprenant que ces changements de configuration n'étaient pas dus à Jupiter et persuadé que ces étoiles étaient les mêmes que les jours précédents, mes doutes se transformèrent en étonnement. Je compris que ces changements de positions relatives n'étaient pas dus à Jupiter mais aux étoiles elles-mêmes. Pour cette raison, je décidai de continuer les observations avec un grand soin. Le 11 janvier, je vis la configuration suivante :

Seulement deux étoiles à l'est de Jupiter, celle du centre étant trois fois plus loin de Jupiter que de l'autre étoile. Celle la plus à l'est était deux fois plus brillante que celle du centre alors que la nuit précédente elles m'étais apparues de même magnitude. J'admis ainsi qu'il y avait dans le ciel, sans aucun doute, des étoiles qui tournaient autour de Jupiter de la même façon que Mercure et Vénus tournent autour du Soleil... »

Ce n'est que le 13 janvier que Galilée put voir les quatre satellites simultanément. Il fit alors ce dessin :

Il est à noter que dès le 7 janvier, les quatre satellites étaient visibles mais Io et Europe, très près l'un de l'autre, ne pouvaient être distingués par Galilée. Le 8 janvier, les quatre satellites sont aussi visibles mais Galilée n'en voit que trois. Cette fois-ci, Callisto est trop éloigné de Jupiter, Galilée ne le voit pas et surtout, il ne cherche que trois étoiles comme la veille... Le 10 janvier, Galilée ne voit plus que deux satellites : cette nuit-là, trois satellites sont observables mais Europe et Ganymède sont trop proches pour être séparés et Io est éclipsé. Il restera ensuite à Galilée à interpréter ses observations.

 
 

Dictionnaire étymologique d'astronomie et d'astrophysique

Un astronome de l'Observatoire de Paris vient de créer le premier dictionnaire étymologique d'astronomie et d'astrophysique en ligne. Chaque entrée en anglais est accompagnée d'une entrée en français et en Persan. Il contient environ 7 000 entrées.

 
 

Le plus petit objet de Kuiper jamais détecté

Le télescope spatial a découvert le plus petit objet de la ceinture de Kuiper encore jamais observé à ce jour. Il fait à peine 1km et est situé à une distance de 6,75 milliards de km (45 UA). C'est la première preuve observationnelle de l'existence d'une population de petits objets de type cométaire dans cette zone du système solaire. L'objet est de magnitude 35, soit 100 fois plus faible que ce que Hubble peut voir directement.

Comment a-t-il donc procédé?

A l'aide des instruments embarqués FGS (Fine Guidance Sensors), fournissant la navigation à haute précision à partir d'étoiles guide, des astronomes du California Institute of Technology ont recherché les traces de brèves occultations de ces étoiles brillantes. Cela consiste à rechercher la signature caractéristique de la diffraction de la lumière lors du passage d'un petit objet devant une étoile guide. Ils ont ainsi passé en revue 50 000 étoiles guides couvrant 4,5 années d'observations FGS. Une seule occultation très courte, d'à peine 0,3 seconde, a été détectée. Il est alors possible d'estimer à la fois la distance et la taille de l'objet occultant.

L'essentiel de la masse de la ceinture de Kuiper est supposée se concentrer au sein de la population des corps sub-kilométriques. L'unique détection recensée dans les archives des instruments FGS montre en définitive un fort déficit de ce type d'objets dans la population de la ceinture de Kuiper. Ceci est le résultat d'une intense érosion par collisions multiples à l'oeuvre depuis des milliards d'année contribuant ainsi à former un vaste disque de débris comme ceux observés autour d'autres étoiles que le Soleil.

 
 

Passages de la Terre au périhélie

En 2010 la Terre passera au périhélie le 3 janvier à 0h 9m 15s UTC (1h 9m 15s en temps légal français). Suite à la seconde loi de Kepler (loi des aires) lorsque la Terre passe au périhélie sa vitesse angulaire est maximale. La vitesse angulaire étant plus rapide au voisinage du périhélie, l’hiver est la saison la plus courte dans l’hémisphère nord.

Voici les dates et les durées des saisons de l'hémisphère nord pour l’année 2010 :

  • le 20/03/2010 à 17h 32m 13s UTC : équinoxe de printemps, durée de l'hiver : 88 jours 23h 45m 24,25s.
  • le 21/06/2010 à 11h 28m 25s UTC : solstice d'été, durée du printemps : 92 jours 17h 56m 12,46s.
  • le 23/09/2010 à 03h 09m 02s UTC : équinoxe d'automne, durée de l'été : 93 jours 15h 40m 37,08s.
  • le 21/12/2010 à 23h 38m 28s UTC : solstice d'hiver, durée de l'automne : 89 jours 20h 29m 25,53s.

Sous l’effet des perturbations planétaires, le périhélie avance dans le sens direct d’environ 11,61235" par année julienne. L’axe des apsides fait donc un tour en environ 111605 années juliennes. Comme la droite des équinoxes tourne d’environ 50,38792" par an dans le sens rétrograde, les deux axes sont confondus tous les 20903 années juliennes, cette période porte le nom de précession climatique. En effet, tous les 10451,5 ans (demi-période de la précession climatique) l'aphélie passe du solstice l'été au solstice d'hiver. Or même si la distance Terre-Soleil n'est pas le facteur prédominant dans la nature des saisons, la combinaison du passage de la Terre à l'aphélie en hiver donne des hivers plus rudes. Actuellement la direction du périhélie se rapproche de l’équinoxe de printemps qu’elle atteindra le 24 juin 6430. À partir de cette année l’hiver ne sera plus la saison la plus courte dans l’hémisphère nord mais ce sera progressivement le printemps.

 
 

Le style de notre calendrier

Nous changeons d’année chaque premier janvier, cela nous semble tout naturel. Pourtant ce ne fut pas toujours le cas. La date de changement de millésime porte le nom de style du calendrier. Au cours des siècles passés plusieurs styles furent en usage parfois simultanément !

On distingue les styles suivants :

  • Le style du 1er mars, à Rome avant la réforme du calendrier par César, chez les Mérovingiens au VIe - VIIe siècle.
  • Le style du printemps (21 – 22 mars) en Russie depuis le XIe siècle jusqu’en 1725.
  • Le style de l’Annonciation le 25 mars en Angleterre jusqu’en 1752.
  • Le style de la Résurrection (nuit de Pâques), l’année avait une longueur variable de 330 à 400 jours avec parfois deux mois d’avril ! En France sous Louis VI puis au XIIe - XIIIe siècle.
  • Le style de l’Ascension à Alexandrie.
  • Le style Grec, le 1er septembre.
  • Le style Républicain le jour de l’équinoxe d’automne à Paris dans le calendrier Républicain.
  • Le style de la Saint Martin, le 11 novembre.
  • Le style de la nativité le 25 décembre sous Charlemagne et jusqu’au XIe siècle, en Bourgogne jusqu’au XIIIe siècle.
  • Le style solstice d’hiver dans le calendrier lunaire gaulois.
  • Le style du premier janvier.

En France on a adopté le style du premier janvier sous Charles IX à la suite de l’édit de Paris de 1563 et non de l’édit de Roussillon de 1564.

En Angleterre le style du premier janvier fut adopté en même temps que le calendrier grégorien en 1752 suite à la réforme proposée par Lord Chesterfield (Philip Dormer Stanhope, 4e comte de Chesterfield).

 
 

Publications
Agenda Astronomique 2010

Depuis plusieurs années, l'Observatoire de Paris et l'IMCCE, publient cet agenda astronomique unique en son genre. Découvrez le ciel jusqu'à ces lointaines galaxies aux mille couleurs, abordez les progrès scientifiques qui ont permis de dévoiler les mystères de l'Univers, retrouvez ces hommes et ces femmes qui ont repoussé les limites de la connaissance ! Cet agenda vous transportera à la frontière du rêve et de la réalité tout en vous permettant de gérer votre quotidien.

Agenda astronomique 2010
éditeur : EDP Sciences
17 Avenue du Hoggar
Z.I. de Courtaboeuf
B.P. 112
F-91944 LES ULIS Cedex A
Prix : 12 euros
Format : 15x21, 180 pages couleur
ISBN : 978-2-7598-0467-2

 
 

Annuaire du Bureau des longitudes - Guide de données astronomiques

Ces éphémérides annuelles, élaborées par l´Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, sont publiées par le Bureau des longitudes depuis 1796. Elles contiennent des données sur les calendriers, les échelles de temps, les calculs astronomiques. Des tables, à l´usage aussi bien des astronomes amateurs que des astronomes professionnels, donnent les coordonnées du Soleil et de la Lune, les heures de levers et couchers, les positions des planètes, des satellites, des astéroïdes et des comètes ainsi que des données sur les éclipses et certains autres phénomènes astronomiques. Depuis 2003, cet ouvrage contient un cahier thématique. Il s´agit cette année d´un texte sur Les phénomènes mutuels des satellites naturels des planètes par Jean-Eudes Arlot, astronome à l'IMCCE.

Annuaire du Bureau des longitudes 2010
éditeur : EDP Sciences 7 Avenue du Hoggar
Z.I. de Courtaboeuf
B.P. 112
F-91944 LES ULIS Cedex A
Prix: 29 euros
Format : 15,5x24, 400 pages ISBN : 978-2-7598-0466-5

 
 

L'astronomie au service de tous

L'astronomie est la science de l'exploration et de la compréhension de l'univers mais l'astronomie est présente d'une manière beaucoup plus concrète dans la vie de tous les jours: elle intervient plus souvent qu'on ne le croit : pour la mesure du temps, le positionnement des astres, la prédiction des phénomènes astronomiques - depuis l'antiquité - et de nos jours pour la prévision des orages électromagnétiques provenant du Soleil et des pluies météoritiques. La mesure du temps, l'élaboration des éphémérides, la détermination des dates des saisons, l'établissement du calendrier, la surveillance du Soleil, tous ces services fournis par les astronomes sont réglementés par des lois et des accords internationaux : l'astronomie n'est pas une science locale mais globale. Cet ouvrage décrit ces services fournis par les astronomes : il évoque le côté historique de ces services, décrit leur état actuel et montre aussi le travail de recherche de pointe effectué activement par les astronomes pour améliorer ces services apparemment simples rendus à la société.

L'astronomie au service de tous
Ouvrage collectif coordonné par J.E. Arlot, astronome à l'IMCCE
96 pages abondamment illustrées en quadrichromie, couverture cartonnée
Publié par IMC Editions, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris
Prix public: 8 euros (10 euros franco de port)
ISBN: 2-910015-61-0

 
 

Les Éphémérides Nautiques

Ces éphémérides, à l´usage des navigateurs, sont publiées par le Bureau des longitudes depuis 1889. Présentées sous une nouvelle forme à partir de l´édition 1998, elles donnent les déclinaisons et angles horaires de Vénus, Mars, Jupiter et Saturne (heure par heure, au dixième de minute près). Elles donnent aussi les heures de levers et couchers du Soleil et de la Lune pour les latitudes comprises entre 70 degrés Nord et 56 degrés Sud. Traditionnellement utilisées par les marins pour faire le point en mer, elles sont obligatoires pour la navigation hauturière.

Éphémérides Nautiques 2010
éditeur : édinautic
13 rue du Vieux-Colombier
F-75006 PARIS
Prix : 42 euros
Format : 16x24, 542 pages
ISBN : 978-29-522-0925-0


Séminaires
Temps & Espace

4 janvier V. Lainey (IMCCE / Observatoire de Paris)
"Quantification de la dissipation dans les planètes géantes par l'astrométrie de leurs satellites"
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS
11 janvier D. Scheeres (Colorado Center for Astrodynamics Research, univ. of Colorado at Boulder, CO, USA)
"The life-cycles of small asteroids"
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS
18 janvier S. Fornasier (LESIA / Observatoire de Paris - université Paris VII)
"The Rosetta fly-by with the asteroid 2867 Steins: results from the Osiris imaging system"
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS
20 janvier J.E. Arlot (IMCCE / Observatoire de Paris)
"400 ans d'observation et d'étude des satellites galiléens"
Lieu : Salle de l'Atelier à 14h - IMCCE Observatoire de Paris 77, avenue Denfert-Rochereau 75014 PARIS

 
Bureau des longitudes

6 janvier P. Willis (Institut de Physique du Globe de Paris)
"DORIS"
Lieu : Salle Hugot à 14h - Palais de l'Institut, 23 quai de Conti, 75006 PARIS

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