Éphémérides du mois
de janvier 2013 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 2 janvier 5 janvier 7 janvier 10 janvier 11 janvier 13 janvier 18 janvier 19 janvier 22 janvier 27 janvier 30 janvier
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Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est invisible durant le mois de janvier. Vénus est visible à l’est en fin de nuit et à l’aube avant le lever du Soleil. Au cours du mois, elle se lèvera de plus en plus tard. Elle cessera d’être visible le 30 janvier, date de sa dernière visibilité du matin à Paris. Elle se trouve dans la constellation d’Ophiuchus jusqu’au 6 janvier, date où elle entre dans la constellation du Sagittaire où elle restera jusqu’à la fin du mois. Mars est visible à l’ouest au crépuscule et en début de nuit. Elle se trouve dans la constellation du Capricorne jusqu’au 29 janvier, date où elle entrera dans la constellation du Verseau. Jupiter est visible au crépuscule et une grande partie de la nuit, au cours du mois elle se lève de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Taureau. Saturne est visible en fin de nuit et à l’aube. Au cours du mois elle se lèvera de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation de la Balance.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 janvier 2013 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), le Bélier (Ari), le Bouvier (Boo),le Cocher (Aur), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep),la Baleine (Cet), le Grand Chien (CMa), le Petit Chien (CMi), le Cancer (Cnc), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac),le Lion (Leo),le Lièvre (Lep), le Lynx (Lyn), la Licorne (Mon), Orion (Ori), Pégase (Peg), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), les Poissons (Psc), la Poupe (Pup), le Taureau (Tau), le Triangle (Tri). Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 janvier 2013. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Nouvelles astronomiquesPourquoi cartographier le ciel ? ![]() Sphère armillaire représentant la sphère céleste et ses grands cercles de référence (équateur céleste et écliptique) à partir desquels la position des astres est déterminée. (Encyclopédie méthodique, XVIIIe siècle) Pendant plus de deux millénaires, l'astronomie s'est constituée uniquement comme une science des positions et des mouvements du ciel et des objets le peuplant ; elle n'est devenue physique que depuis la fin du XVIIe siècle, d'abord avec l'émergence de la lunette astronomique puis, deux siècles plus tard, par l'introduction des méthodes spectroscopiques d'analyse de la lumière. Pour connaitre et anticiper les mouvements des astres errants - les planètes - au milieu des étoiles dites fixes, il a de tous temps été nécessaire de connaître avec précision les positions de ces étoiles de référence distribuées sur une hypothétique sphère céleste. Sur cette surface à deux dimensions, chaque astre est repéré par deux coordonnées angulaires qui sont l'équivalent de la latitude et de la longitude d'un lieu sur Terre. En fait, on attribuait une épaisseur indéfinie – mais non infinie – à cette sphère des fixes, de sorte qu'en définitive la distance importait peu jusqu'au moment où Copernic, en 1543, plaça le Soleil au centre du monde. Dès lors on réalisa qu'il devenait possible d'accéder à cette troisième dimension, la distance, celle des étoiles qui donnerait l'échelle des cieux. Le principe est élémentaire, il suffit de mesurer la différence de la position angulaire d'une même étoile par rapport à d'autres étoiles situées en arrière-plan, pour deux lieux diamétralement opposés de la Terre sur son orbite, soit à six mois d'intervalle. Le choix des étoiles-cibles, en avant-plan, se faisait sur des critères de première approximation (grand éclat de l'étoile ou déplacement rapide). C'est la méthode de la parallaxe - mot provenant du grec qui signifie changement. Chacun d'entre nous en fait l'expérience constamment grâce à la vision binoculaire qui nous donne la perception du relief et la capacité à estimer les distances d'objets proches. L'angle de parallaxe est donc équivalent – après simplification provenant de son extrême petitesse - au quotient entre la distance Terre-Soleil et la distance de l'étoile.
Petit à petit, la mesure des positions et de leurs variations, associée à la révolution copernicienne, nous a ouvert les cieux sur leur immensité, leur constitution – en galaxies, en amas de galaxies, en super-amas de galaxies -, leur évolution – expansion de l'univers par la récession des galaxies lointaines. Le ciel n'est plus cette sphère platonicienne, idéale, pure, non corrompue, éternelle mais il prend du relief, de la profondeur, du mouvement, du désordre, du chaos. L'univers - le contenant - devient lui-même objet d'étude. La cartographie du ciel se fonde sur la mesure des angles qui donne celle des positions sur la sphère céleste. Depuis les Sumériens, plus de 2 000 ans av. J.-C., un angle se mesure sur un cercle de 360 degrés où chaque degré est divisé en 60 minutes et, à son tour, chaque minute est divisée en 60 secondes. Ceci est un héritage de l'année sumérienne qui comportait 360 jours. Cette division sexagésimale s'est conservée jusqu'à nos jours et a résisté à l'introduction du système métrique à la fin du XVIIIe siècle. Le choix de 60 repose sur le fait que c'est un nombre qui admet beaucoup de diviseurs, ce qui facilite les calculs à la main avec des fractions. En outre, le degré, la minute et la seconde d'angle, à eux seuls, sont symboliques de l'homme dans son environnement : le degré rythme l'avancée journalière du Soleil dans le zodiaque ; la minute de degré constitue la limite de résolution de l'œil humain ; enfin la seconde de degré est le seuil ultime, causé par les turbulences de la haute atmosphère (troposphère). La seconde de degré est également très proche de la parallaxe de l'étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure (parallaxe de 0,75ʺ). La seconde de degré nous isole, nous identifie en quelque sorte en tant que système, au sein de notre galaxie. Tout le génie humain au cours des siècles consistera à s'affranchir de ces seuils qui limitent la précision des observations de position, forgeant ainsi cette branche fondamentale et méconnue de l'astronomie : l'astrométrie. En 2013 la Terre passera au périhélie le 2 janvier à 4h 37m 35s UTC (5h 37m 35s en temps légal français). La distance du centre de la Terre au centre du Soleil sera alors de 147 098 161,154 km et le diamètre apparent géocentrique du Soleil sera de 32' 31,87". Suite à la seconde loi de Kepler (loi des aires) lorsque la Terre passe au périhélie sa vitesse angulaire est maximale. La vitesse angulaire étant plus rapide au voisinage du périhélie, l’hiver est la saison la plus courte dans l’hémisphère nord. Voici les dates et les durées des saisons de l'hémisphère nord pour l’année 2013 :
Sous l’effet des perturbations planétaires, le périhélie avance dans le sens direct d’environ 11,61235" par année julienne. L’axe des apsides fait donc un tour en environ 111915 années juliennes. Comme la droite des équinoxes tourne d’environ 50,38792" par an dans le sens rétrograde, les deux axes sont confondus tous les 20903 années juliennes, cette période porte le nom de précession climatique. En effet, tous les 10451,5 ans (demi-période de la précession climatique) l'aphélie passe du solstice l'été au solstice d'hiver. Or même si la distance Terre-Soleil n'est pas le facteur prédominant dans la nature des saisons, la combinaison du passage de la Terre à l'aphélie en hiver donne des hivers plus rudes. Actuellement la direction du périhélie se rapproche de l’équinoxe de printemps qu’elle atteindra le 24 juin 6430. À partir de cette année l’hiver ne sera plus la saison la plus courte dans l’hémisphère nord mais ce sera progressivement le printemps. PublicationsCet agenda est une invitation au voyage vers de nouveaux horizons jusqu'alors demeurés mystérieux, un appel à l'évasion inspiré par la splendeur luxuriante de ces espaces lointains et par la richesse infinie de ces mondes indéfinis que l'astronomie nous dévoile peu à peu. Levez l'ancre à destination de ces terres inexplorées de la connaissance. Plongez dans l'histoire de ces hommes et femmes passionnés dont les découvertes ont bouleversé la science. Émerveillez-vous face au sublime des phénomènes célestes. Et déjouez enfin les rouages obscurs créant ordre et beauté dans la mécanique des cieux. Cet agenda sera votre compagnon de route, le journal de bord marquant le rythme incessant de vos occupations terrestres, tout en laissant vagabonder votre esprit à la dérive dans l'immensité calme et voluptueuse du ciel insondé, comme l'écrit Baudelaire de sa plume lascive, "par-delà le confin des sphères étoilées "... Éditeur : EDP Sciences - Bon de commande 17 Avenue du Hoggar Z.I. de Courtaboeuf B.P. 112 F-91944 LES ULIS Cedex A Prix : 10€ (hors frais de port) ISBN : 978-2-7598-0781-9
Some techiques for determining relativistic planetary perturbations in the theories of the major planets Cette note scientifique et technique de l'IMCCE (S096), rédigée (en anglais) par Victor Brumberg, présente deux techniques différentes pour déterminer les perturbations planétaires relativistes directes sous forme de fonctions explicites du temps. La première technique donne ces perturbations sous forme de séries exponentielles des longitudes moyennes avec des polynômes du temps comme coefficients. Cette forme est compatible avec les solutions planétaires VSOP de l'IMCCE. La deuxième technique généralise les théories générales planétaires en relativité générale. Les solutions sont présentées sous formes de séries exponentielles des longitudes moyennes, les coefficients étant des séries de puissance d'éléments variant lentement avec le temps. Editeur: CNRS-IMCCE Service des ventes 77 Avenue Denfert-Rochereau F-75014 PARIS Prix : 7.62 € frais de port Pour une commande par courrier, utiliser l'imprimé prévu à cet effet. Séminaires
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