Éphémérides du mois
de février 2013 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 3 février 7 février 8 février 9 février 10 février 11 février 16 février 17 février 18 février 19 février 22 février 24 février 25 février
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Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est visible le soir après le coucher du Soleil du 3 février ou 24 février. Elle aura une élongation maximale (18°8') par rapport au Soleil le 16 février. Le 3 février la planète est dans la constellation du Capricorne qu’elle quittera le 4 pour entrer dans la constellation du Verseau où elle restera jusqu’au 18 février, date où elle entrera dans la constellation des Poissons. Vénus est invisible durant le mois de février. Mars est visible à l’ouest au crépuscule et en début de nuit jusqu’au 9 février, date de son coucher héliaque du soir à Paris. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Verseau. Le 8 février suite à sa conjonction avec Mercure, les deux planètes se coucheront en étant proches l’une de l’autre. Jupiter est visible au crépuscule et une grande partie de la nuit, au cours du mois elle se lève de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Taureau. Saturne est visible la seconde partie de la nuit et à l’aube. Au cours du mois elle se lèvera de plus en plus tôt, à partir du 11 février elle se lèvera avant minuit vrai. Elle est tout le mois dans la constellation de la Balance.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 février 2013 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), le Cocher (Aur), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Baleine (Cet), le Grand Chien (CMa), le Petit Chien (CMi), le Cancer (Cnc), la Chevelure de Bérénice (Com), la Couronne Boréale (CrB), le Cratère (Crt), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), Hercule (Her), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac), le Lion (Leo), le Lièvre (Lep), le Petit Lion (LMi), le Lynx (Lyn), la Licorne (Mon), Orion (Ori), Persée (Per), la Poupe (Pup),la Boussole (Pyx), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), le Sextant (Sex), le Taureau (Tau), le Triangle (Tri), la Vierge (Vir). Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 février 2013. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Nouvelles astronomiquesÀ la recherche du catalogue perdu d'Hipparque ![]() L'Atlas du palais Farnese, statue de marbre de l'époque romaine datant du IIe siècle après J.-C. Le globe mesure 65 cm de diamètre sur lequel ont été sculptées 41 constellations ainsi que les grands cercles de référence (tropiques, équateur, écliptique, colures des équinoxes, cercles arctique et antarctique). La statue est la reproduction d'un modèle hellénistique datant du 1^er ou 2^e siècle av. J.-C. Hipparque de Nicée (vers 162-126 av. J.-C.), élevé au début du XIXe siècle au niveau de plus-grand-astronome-de-l'Antiquité (par Louis Gabriel Michaud dans sa Biographie universelle, 1817), est à l'origine du premier catalogue d'étoiles connu. Ce catalogue est aujourd'hui perdu. Si l'on en croit Pline l'ancien (Histoire naturelle, Ier siècle apr. J.-C.), Hipparque se serait lancé dans cette entreprise titanesque – « il osa, ce qui eût été difficile à un dieu même » –, à la faveur d'une étoile nouvelle (nova) apparue dans le ciel. Il décida donc d'en dresser le tableau fidèle que ses successeurs pourraient reprendre pour y noter qui une nouvelle étoile, qui une étoile disparue, qui une étoile s'étant déplacée. Ce catalogue, qui regroupe près de 800 étoiles réparties dans 42 constellations, transpire dans le seul ouvrage d'Hipparque qui nous soit parvenu : le Commentaire des phénomènes d'Aratus et d'Eudoxe. Ces phénomènes (levers/couchers héliaques d'étoiles, ...) étaient importants pour ses contemporains car ils réglaient la vie courante sous la forme de calendriers appelés parapegmes. Hipparque découvrit à cette occasion la précession des équinoxes : Il compara pour cela les positions de certaines étoiles de la bande zodiacale avec celles mesurées 169 ans auparavant par les premiers astronomes de l'école d'Alexandrie, Aristille et Timocharis (en 294 et 283 av. J.-C.). Il s'aperçut que toutes les étoiles avaient changé de place en s'avançant dans l'ordre des signes d'environ deux degrés, soit une variation annuelle de 45ʺ (La valeur exacte est de 1° en 72 ans ou 50ʺ par an). Cependant, il restait circonspect et, ne pouvant conclure si ce mouvement affectait l'ensemble du ciel, il légua à la postérité son catalogue et une série d'alignements d'étoiles. Cet héritage fut récupéré quelque 265 ans plus tard par le dernier astronome de l'Antiquité, Claude Ptolémée (vers 100 et 178 apr. J.-C.). Dans son œuvre majeure, l'Almageste (le très grand en arabe), Il conclut non seulement à la fixité définitive des étoiles fixes – les alignements laissés par Hipparque étaient inchangés - mais aussi au mouvement général de la sphère des fixes autour des pôles du zodiaque (de l'écliptique). Il trouva en effet, par de nouvelles observations, un déplacement de 2°40ʹ en 265 ans (soit 1° en 100 ans). Ainsi se trouvait confirmé le lent mouvement de précession, phénomène passé du reste inaperçu durant l'Antiquité. Ptolémée y alla également de son catalogue d'étoiles, 1028 étoiles distribuées sur 48 constellations. L'Almajeste sera considéré treize siècles durant comme l'acmé de la connaissance astronomique grecque. Les œuvres antérieures, notamment celles d'Hipparque et suivants, furent comme frappées d'obsolescence, et donc peu copiées et finalement perdues. Cependant, une polémique commença à enfler à son sujet. Née avec Al Sufi dès le Xe siècle, poursuivie par Tycho Brahé au XVIe siècle, puis ravivée par Delambre au début du XIXe siècle, le catalogue de Ptolémée serait en fait celui d'Hipparque. Les longitudes écliptiques des étoiles du catalogue de Ptolémée comportent en effet une erreur systématique d'un degré qui résulterait d'une valeur erronée de la précession (2°40ʹ au lieu de 3°40ʹ en réalité) appliquée entre l'époque d'Hipparque et la sienne. Le feu semble s'être éteint depuis une poignée d'années seulement. Il est maintenant admis que le catalogue de Ptolémée découle de celui d'Hipparque. Toutefois une autre controverse est apparue en 2005. Cette fois-ci à propos d'un globe de marbre, l'Atlas de Farnese, qui ne serait autre qu'une matérialisation du catalogue d'Hipparque. La statue date du Ier ou IIe siècle apr. J.-C. mais serait la copie d'un globe grec; celui d'Hipparque ? Il semble en fait que l'aspect du ciel présenté sur le globe daterait bien du Ier siècle av. J.-C. mais avec une incertitude de 200 ans. Rien de plus. Le catalogue perdu d'Hipparque est un peu le graal des historiens de l'astronomie ; on pensa le deviner à travers celui de Ptolémée – à juste titre –, on le voit maintenant gravé dans le marbre d'un globe céleste taillé par un sculpteur romain – à tort, bien qu'en définitive le Titan Atlas, le corps ployé, contorsionné dans une attitude douloureuse, personnifie très bien l'entreprise démesurée d'Hipparque, le premier arpenteur du ciel. Hipparque ne cesse donc de fasciner, il est devenu comme un mythe, celui de l'emblématique plus-grand-astronome-de-l'Antiquité, dépositaire du seul monument conservé de l'astronomie grecque : la précession des équinoxes. A retenir : précision du catalogue de Ptolémée : ~½°, soit un diamètre lunaire
![]() Carte téléphonique éditée en 1991 pour commémorer l'unification de l'heure de 1891 et l'horloge parlante Quelque part dans ses jardins, sous terre, l'Observatoire de Paris fait le temps, non pas celui qu'il fait mais plutôt celui qui passe. Ce n'est que très tardivement, le 14 mars 1891, que, sur le territoire français (et en Algérie), le temps fut unifié. Chaque français vivrait alors d'un même élan. L'essor des moyens de communication – chemin de fer, télégraphe -, qui rapprochaient les gens, l'imposait. Puis, un 14 février 1933, une horloge s'est mise à parler, à scander les heures, les minutes, les secondes. Le temps se mettait à l'heure du cinéma parlant. Son concepteur est Ernest Esclangon (1876-1954), directeur de l'Observatoire de Paris depuis 1929. Lassé de répondre aux nombreux appels du public, qui lui prenaient un temps précieux, il décida de sortir le temps de son mutisme. Depuis cette date, il est possible d'écouter le temps s'écouler au rythme des tops, qui ne furent pas des flops. Le succès fut immédiat, 140 000 appels dès le premier jour, et les vingt lignes dédiées furent saturées. L'horloge parlante a depuis subi de nombreuses améliorations. Elle est toujours pilotée par une horloge mère, celle qui garde le temps. La mère des horloges fut d'abord une horloge à balancier et à pression constante installée en 1911, bien conservée au fond des caves de l'Observatoire où la température y est invariable, puis une horloge à quartz (1934), puis une horloge à césium, et enfin, de nos jours, un maser à hydrogène piloté par des horloges à atomes refroidis par laser. Curieusement, l'horloge parlante, jusqu'en 1991, s'exprimait avec une voix masculine en dépit d'une tentative de féminisation en 1954 qui avorta au bout … d'une seule journée tant les protestations des usagers furent nombreuses ! La femme venait d'acquérir le droit de vote, dix ans auparavant, il lui restait à conquérir le temps … entre autre. Si le bonheur est une quête difficile et incertaine, au moins l'Observatoire distribue-t-il la bonne heure, de façon certaine. Et, depuis 80 ans, il suffit d'un simple coup de fil pour connaître la bonne heure, l'heure exacte disait-on encore jusqu'en 1991 ; depuis, le temps n'est plus exact mais précis (le mot « exactement » a disparu dans la phrase « au 4e top il sera exactement »): il est distribué maintenant avec une précision de cinq centièmes de seconde contre un dixième de seconde à la création de l'horloge parlante. Alors, si vous voulez remettre vos pendules à l'heure, faites le 36 99 mais, bien sûr, seulement si vous n'avez pas le temps ! ![]() Observation manuscrite de Galilée du 28 janvier 2013. Les positions des satellites ainsi que la taille du disque de Jupiter sont à la même échelle, et exprimées en rayons de Jupiter. En bas à droite, se trouve les deux étoiles La planète Neptune – officiellement dernière planète du système solaire depuis 2006 – a été découverte en 1846. Il y a deux ans seulement (voir Lettre d'information #70), elle achevait son premier tour d'orbite (parcourue en 165 ans) depuis sa découverte. Pourtant, elle fut observée bien avant d'être découverte, il y a de cela 400 ans. Invisible à l'œil nu, elle ne pouvait être vue qu'à travers une lunette astronomique, ce que fit en janvier 1613 celui qui le premier fit usage d'une telle lunette, Galilée (voir Lettre d'information #42 et suivantes). Galilée avait auparavant découvert à quatre satellites tournant autour de Jupiter en janvier 1610. Depuis, il consignait régulièrement les positions respectivement à la planète mère (voir Lettre d'information #53). Son but : déterminer aussi précisément que possible leurs périodes de révolutions et concevoir une éphéméride permettant de prédire leurs positions relatives afin de pouvoir les identifier à tout moment. Pour gagner en précision, il conçoit un micromètre, mobile le long du tube de la lunette. Les croquis qu'il a laissés, dans lesquels il reporte les séparations relatives en unités de rayons joviens, montrent qu'il avait atteint progressivement une précision de 2 à 4 secondes de degré dans le positionnement des satellites relativement à Jupiter. Ainsi, dès 1611, il détermine les périodes de révolutions des satellites aujourd'hui appelés galiléens. Cependant, les observateurs à qui il avait envoyé en 1612 ses prédictions continuaient à se plaindre des imprécisions. Il reprit donc ses observations de Jupiter vers la fin de l'année 1612. Or, il se trouve que durant cette période Jupiter et Neptune devaient se retrouver très proches l'une de l'autre dans le ciel. Dans le champ de vision de sa lunette, Galilée reportait sur son carnet d'observation non seulement les positions du disque de Jupiter et des satellites mais également celles des étoiles brillantes qui s'y trouvaient. Les 27 et 28 décembre 1612, les 5, 27 et 28 janvier 1613, Galilée reporte à plusieurs reprises la position de Neptune qu'il annota comme une « stella fixa » (étoile fixe). Lors de la dernière observation du 28 janvier 1613, il va même jusqu'à mentionner que les deux étoiles fixes observées durant deux nuits successives – dont l'une l'était vraiment - « semblent s'éloigner l'une de l'autre » ! Dommage qu'il n'ait pas poussé plus loin ses investigations. C'est ainsi que 234 ans avant sa découverte, et 170 ans avant celle d'Uranus, Galilée a vu, sans le savoir, la planète Neptune. Cependant, voir n'est pas observer et encore moins découvrir. L'année 2012 s'étant achevée sur une fin du monde, 2013 s'ouvre sous de meilleurs auspices avec la visite de deux petits corps rocheux errant dans l'espace, 2004 MN 4 et 2012 DA 14. Le premier d'entre eux est mieux connu sous son nom d'Apophis, inquiétant à souhait. Cet astéroïde découvert en 2004 s'annonçait alors comme la vermine de l'espace - comme on les baptisa au XIXe siècle -, celle mise en scène dans les grosses productions américaines telles qu'Armageddon ou Deep Impact, celle qui serait susceptible de venir s'écraser sur Terre un 13 avril 2029 ou – dans une deuxième tentative – en avril 2036. C'est ce sombre destin annoncé qui valut à ce gros caillou ferreux de 270 m de diamètre d'être baptisé du nom terrifique du dieu égyptien du chaos et des ténèbres. Il se trouve que le caillou en question est passé au plus près de la Terre le 9 janvier dernier, à une distance de 14,5 millions de km (soit un peu moins de 40 fois la distance à la Lune, ce qui n'est pas si loin). Attendu et guetté, il a pu être observé notamment par le télescope spatial européen Herschel (télescope opérant dans l'infrarouge ayant un diamètre de 3,5 m, lancé en 2009 et positionné au point de Lagrange L2, à l'opposé du Soleil par rapport à la Terre, à une distance de 1,5 millions de km). Cette visite d'Apophis, mise à profit, a permis de préciser ses caractéristiques physiques. Il est en fait plus gros qu'on le croyait, 325 m de diamètre, et corrélativement plus sombre également (il ne renvoie que 23% de la lumière solaire reçue). Ces nouvelles observations et résultats ont permis de recalculer plus précisément l'orbite du bolide filant à près de 15 000 km/h et … bonne nouvelle, tout danger est maintenant écarté, non seulement pour 2029 – ça on le savait déjà (voir Lettre d'information #51) - mais également pour 2036. Apophis n'est donc plus que l'ombre de lui-même, trop vite accablé de nos appréhensions.
Le second objet, également géocroiseur – c'est-à-dire dont l'orbite vient croiser celle de la Terre -, est quant à lui, plus modeste en taille, seulement 40 m. Découvert il y a bientôt un an, il a une particularité intéressante, sa période de révolution orbitale est de 366,26 jours, donc très proche de celle de la Terre. Les calculs d'orbite montrent que, le 15 février 2013, il viendra nous frôler à une distance d'à peine 34 026 km. Il sera donc plus proche de nous que ne le sont les satellites géostationnaires envoyés en orbite autour de la Terre ! Mais à nouveau sans risque d'impact.
![]() Cette année, l'année lunaire (nián : 年) chinoise commence le 10 février 2013 et se termine le 30 janvier 2014. Cette année lunaire est une année commune de douze mois lunaires. C'est une année 癸巳(guǐ sì) qui correspond à la sixième branche terrestre 巳 (sì) associée au signe du serpent 蛇 (shé) et au dixième tronc céleste癸(guǐ) associé à l'élément eau 水 (shuǐ). L'année solaire (suì : 歲 岁) est une année commune de onze mois lunaires, elle commence au solstice d'hiver (dōng zhì 冬至) du 21 décembre 2012 et se termine au solstice d'hiver suivant (dōng zhì 冬至) du 22 décembre 2013.
Le calendrier 2013 avec quelques explications, et un calendrier au format A3
Comme chaque année début février, il est possible d'observer le lever du Soleil juste sous l'arche de l'Arc de Triomphe. Cette observation se fait depuis l'avenue de la Grande Armée. Le seul lieu propice à cette observation est le terre-plein situé au centre du square de la porte Maillot. Depuis ce lieu, le diamètre apparent du Soleil est lègerement plus petit que le diamètre apparent de l'arche de l'Arc de Triomphe, mais si l'on s'éloigne plus de l'Arc de Triomphe, la ligne de visée dans la direction de l'arche recontre des jeux de signalisations disgracieux. Dates et instants de prises de vue du Soleil dans l'axe de l'arche de l'Arc de Triomphe depuis le square de la Porte Maillot.
Les instants sont en Temps universel ajouter une heure pour avoir l'heure légale en France métropolitaine. ATTENTION : même à faible altitude l'observation directe du Soleil peut être dangereuse pour la vue (et pour votre appareil photo). Pour les photos, il y a risque de surexposition, pensez à prendre un filtre si votre appareil photo ne permet pas de faire de très courtes expositions.
(exposition du 5 février au 5 avril 2013) ![]() Cercle entier, cuivre doré. Sans doute à usage militaire. Le disque porte les armoiries du duc de Rosenberg (collection Observatoire de Paris) On doit à Erasmus Habermel (vers 1538 ? - † Prague, 15 novembre 1606) de fabuleux instruments astronomiques, mathématiques et topographiques réalisés pour différents commanditaires, notamment l'empereur Rodolphe II qui fit de Prague la capitale européenne des arts et des sciences entre 1583 et 1612. En 1593, il devient « mécanicien » officiel de l'empereur ; en 1600 il travaillera notamment pour Tycho Brahé et Johannes Kepler, eux-aussi appelés à la cour. Quelque 150 instruments signés ou attribués à Erasmus Habermel sont aujourd'hui connus, et pour la plupart conservés dans des collections publiques. L'Observatoire de Paris conserve 15 de ses instruments, retrouvés dans un placard en 1879 quand le contre Amiral Mouchez crée son Musée de l'astronomie. On ne sait exactement comment ils se sont retrouvés à l'Observatoire de Paris - vraisemblablement à sa fondation à la fin du XVIIe siècle - où ils ont été rangés et oubliés jusqu'à la fin du XIXe siècle. C'est la seule collection existant en France et l'une des plus belles au monde. Avant d'être prêtés au Mucem (musée des civilisations pour l'Europe et la Méditerranée) – qui ouvrira au printemps 2013 à Marseille - pour une durée de 5 ans, 13 de ces instruments viennent d'être restaurés et sont présentés à l'Observatoire de Paris jusqu'au 5 avril 2013. Les visites guidées se font uniquement sur inscription auprès du service communication de l'Observatoire de Paris. Séminaires
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