Éphémérides du mois
de juillet 2013 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 5 juillet 6 juillet 7 juillet 8 juillet 9 juillet 11 juillet 16 juillet 17 juillet 20 juillet 21 juillet 22 juillet 29 juillet 30 juillet
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Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est visible à l’est, le matin à partir du 28 juillet, date de sa première visibilité du matin à Paris. La planète sera tout le mois dans la constellation des Gémeaux. Vénus est visible tout le mois à l’ouest, le soir au crépuscule et en début de nuit. Au cours du mois, la planète se couchera de plus en plus tôt. Elle sera dans la constellation du Cancer jusqu’au 12 juillet, date où elle entrera dans la constellation du Lion. Mars est visible à l’est, le matin à partir du 21 juillet, date de son lever héliaque du matin. La planète est dans la constellation du Taureau jusqu’au 14 juillet date où elle entrera dans la constellation des Gémeaux. Jupiter est visible à l’est, le matin à partir du 11 juillet, date de son lever héliaque du matin à Paris. La planète est tout le mois dans la constellation des Gémeaux. Saturne est visible tout le mois au crépuscule et une très grande partie de la nuit dans la constellation de la Vierge. Au cours du mois, elle se couchera de plus en plus tôt, le 13 juillet elle se couchera avant minuit vrai.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 juillet 2013 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : Andromède (And), l'Aigle (Aql), le Cocher (Aur),le Verseau (Aqr), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), le Capricorne (Cap), Céphée (Cep), la Chevelure de Bérénice (Com),la Couronne Boréale (CrB), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dauphin (Del),le Petit Cheval (Equ), le Dragon (Dra), Hercule (Her), le Lézard (Lac), le Lion (Leo), la Balance (Lib), le Petit Lion (LMi), le Loup (Lup), le Lynx (Lyn), la Lyre (Lyr), le Serpentaire (Oph), Pégase (Peg), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), le Sagittaire (Sgr) , le Scorpion (Sco), l'Ecu de Sobieski (Sct), le Serpent (Ser), la Vierge (Vir), le Petit Renard (Vul) Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 juillet 2013. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Nouvelles astronomiquesVaincre l'erreur personnelle Cercle méridien de sept pouces du jardin de l'observatoire de Paris donné par Raphael Bischoffsheim, trappe ouverte, avec banquette d'observation et cercles de lecture de la déclinaison (crédit : Bibliothèque de l'Observatoire de Paris). Au XIXe siècle, les observations méridiennes deviennent un véritable service d'observation des grands observatoires. Les méthodes d'observation sont rationalisées, codifiées. Les astronomes sont calibrés tout autant que les instruments, réduits à n'être que de simples subordonnés, véritables «machines à observer et à calculer». C'est à l'Observatoire de Greenwich, en 1835, sous la houlette de George Bidell Airy (1801-1892), fraichement nommé astronome royal, que cette rationalisation se met en place. Elle s'étend très rapidement à l'ensemble des observatoires. A Paris, elle est mise en œuvre par Urbain Le Verrier (1811-1877) dès son arrivée à la tête de l'Observatoire en 1854. Pour Le Verrier « les erreurs qui subsistent encore ne s'élèvent qu'à quelques secondes ; mais, en revanche, elles existent partout, et leur petitesse ne nous autorise pas à les négliger». C'est l'époque triomphante de « l'astronomie des invisibles », cette astronomie qui permet la découverte de corps ne se manifestant que par leur effet gravitationnel. Cela fut le cas pour le compagnon de Sirius, la fameuse « étoile noire » - qui en fait est une naine blanche - découverte par Bessel en 1844, et pour la planète Neptune révélée par les calculs de Le Verrier en 1846. Aussi Le Verrier résume-t-il merveilleusement les buts de l'astronomie de position, assimilée dorénavant à l'astronomie de précision : « tout écart décèle une cause inconnue, et peut devenir la source d'une découverte ». Il s'agit donc de traquer les moindres sources d'erreur, de systématiser les procédures afin de déceler éventuellement des « anomalies » - comme ce fut le cas pour la fameuse aberration des fixes découvertes par Bradley en 1729. En 1877, au crépuscule de son règne, Le Verrier va donner une impulsion décisive aux observations méridiennes. Il propose la construction d'un instrument unique, le cercle méridien, se substituant aux deux instruments classiques de l'astronomie méridienne : l'instrument des passages pour la détermination des ascensions droites et le cercle mural pour celle des déclinaisons. De plus, le nouvel instrument doit être implanté à l'écart de tout édifice dont les fondations transmettent les vibrations provenant des « trépidations » des quartiers environnants. Il donne ainsi naissance au cercle méridien dit « du jardin » construit en 1878 par Wilhelm Eichens (1818-1884) grâce à la prodigalité d'un richissime amateur d'astronomie Raphaël Bischoffshein (1823-1906). Il se constitue d'une lunette de sept pouces (18,9 cm) d'ouverture et de 2,32 m de focale placée dans le plan du méridien dont l'axe est porté par deux solides piliers en maçonnerie aux fondations profondes sur lesquels ont été implantés deux cercles d'un mètre de diamètre équipés de six microscopes micrométriques pour la lecture des déclinaisons. Il servira de modèle aux cercles méridiens des observatoires de province. En 1882, le service principal d'observations méridiennes consiste en la révision du catalogue de Lalande et de ses 48 000 étoiles dont la précision n'était que de 3ʺ. Il est également utilisé pour l'observation des 306 étoiles fondamentales servant à la détermination astronomique de l'heure par l'observation de leur passage méridien. Séminaires
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