Mars 2021 – n° 177

Édito

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nous vous annoncions le mois dernier que la campagne d’observation des phénomènes mutuels des satellites de Jupiter débuterait au mois de mars. Or, elle a d’ores et déjà débuté, plus précisément le dimanche 28 février !

En effet, le premier phénomène mutuel de la campagne 2021, l’occultation d’Europe par Callisto (entre 9 h 53 min et 10 h 01 min UTC), a été observé en ce dernier dimanche de février à San Pedro de Atacama (Chili), au SpaceObs d’Alain Maury, dans des conditions délicates, car Jupiter se trouvait à seulement 7 degrés au‑dessus de l’horizon.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page dédiée aux campagnes d’observation des phénomènes mutuels des satellites de Jupiter sur le site web de l’IMCCE.

Ce mois-ci

Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe de printemps en 2021

Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe de printemps en 2021
Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe de printemps en 2021. Crédits P. Rocher/Y. Gominet/IMCCE

Par définition, l’instant de l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère nord correspond au moment où la longitude géocentrique apparente du centre du Soleil est égale à zéro degré.

À cet instant, l’ascension droite et la déclinaison du centre du Soleil ne sont pas nulles, car la latitude apparente du centre du Soleil n’est pas nulle, mais toutes ces valeurs sont proches de zéro. La direction du Soleil est alors très proche de celle du point gamma, intersection de l’écliptique et de l’équateur céleste. La définition de cette direction est donc unique sur la sphère céleste.

Il ne faut pas confondre la direction de l’équinoxe de printemps qui est unique et le fait que le Soleil passe par cette direction. Ainsi, dans l’hémisphère nord, le début du printemps correspond au passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe de printemps, alors que ce même phénomène traduit le début de l’automne dans l’hémisphère sud.

Notre calendrier (le calendrier grégorien) est construit de manière à éviter la dérive des dates des changements de saisons en conservant une date quasi fixe pour le début de chaque saison.

La date de l’équinoxe de printemps est, en 2021, le samedi 20 mars à 9 h 37 min 29,78 s UTC, soit le samedi 20 mars à 10 h 37 min 29,78 s heure légale française (UTC + 1 h).

À cet instant, la latitude apparente géocentrique du centre du Soleil est de 0,34″, son ascension droite est de 23 h 59 min 55,99 s et sa déclinaison est de − 0,32″. Comme on le constate, ces valeurs sont toutes très proches de zéro. C’est pourquoi l’on dit souvent que le centre du Soleil est dans la direction du point gamma. Néanmoins, pour un calcul à la seconde de temps près, le choix de la définition est important. En effet, la déclinaison du centre du Soleil est nulle à 9 h 37 min 10,62 s UTC et l’ascension droite du centre du Soleil est nulle à 9 h 37 min 33,34 s UTC.

Depuis la création du calendrier grégorien en 1582, l’équinoxe de printemps tombe le 19, le 20 ou le 21 mars. Aux XIXe et XXe siècles, il est toujours tombé le 20 ou le 21 mars. Dans le passé, il est tombé le 19 mars en 1652, 1656, 1660, 1664, 1668, 1672, 1676, 1680, 1684, 1685, 1688, 1689, 1692, 1693, 1696, 1697, 1780, 1784, 1788, 1792 et 1796. Il tombera de nouveau le 19 mars en 2044.

Le jour de l’équinoxe, si l’on fait abstraction de la réfraction atmosphérique, la durée de la nuit est égale à la durée du jour. C’est également le jour où le Soleil se lève plein est et se couche plein ouest.

Passage à l’heure d’été

Décalage horaire en Europe
Décalage horaire en Europe. Crédits P. Rocher

Conformément à l’arrêté du 3 avril 2001 du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, relatif à l’heure légale française, la période d’heure d’été pour l’année 2021 commence le dernier dimanche de mars à 2 heures du matin en Temps légal (1 h UTC + 1 h).

Donc, la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars 2021, à 2 heures du matin, il faut régler les horloges sur 3 heures. On passe ainsi de UTC + 1 h à UTC + 2 h et le dimanche 28 mars a une durée de 23 heures.

L’horloge parlante, située à l’Observatoire de Paris, diffuse l’heure légale française construite par le Laboratoire national de métrologie et d’essais LNE-SYRTE. Elle répond au numéro de téléphone : 36 99. Le début du quatrième top est exact au vingtième de seconde sur tout le territoire métropolitain.

Décalage horaire

Le choix du méridien de Greenwich comme méridien origine et le découpage de la surface terrestre en 24 fuseaux horaires de 15° datent de la conférence internationale de Washington de 1884. Le temps moyen du méridien origine, le Greenwich Mean Time (GMT) sera remplacé en 1976 par une nouvelle dénomination le Temps universel (UT), suivi de différentes variantes. On utilise actuellement le Temps universel coordonné (UTC) lié au Temps atomique international (TAI). L’usage de fuseaux horaires a permis de définir des zones horaires dans lesquelles le décalage horaire avec le Temps universel coordonné est constant. L’Europe est couverte par trois zones horaires définies par un décalage constant avec UTC.

Le tableau suivant donne ces trois zones.

Zone Décale horaire Nom civil Nom militaire
Z UTC WET (Western European Time) Zulu
A UTC + 1 h CET (Central European Time) Alpha
B UTC + 2 h EET (Eastern European Time) Bravo

Chaque pays européen a choisi, en fonction de sa longitude, une zone horaire. Chaque pays utilise en plus une heure d’été. Cela se traduit, en période d’été, par un décalage horaire d’une heure supplémentaire par rapport à la zone horaire choisie. Afin de faciliter les relations entre pays, les pays de l’Union européenne effectuent leurs passages aux heures d’été et d’hiver, le même jour et au même instant. Un grand nombre des pays européens, non membres de l’Union européenne, font de même. Seules l’Islande, la Biélorussie, la Norvège pour les régions dénommées Svalbard & Jan Mayen ne suivent pas cette règle. En période d’été, les acronymes des noms civils deviennent respectivement WEST, CEST et EEST, la lettre S étant l’initial de « Summer ».

Évolution du passage à l’heure d’été

Le 8 février 2018, le Parlement européen a voté par 384 voix pour et 153 voix contre (et 12 abstentions) une résolution sur les dispositions relatives au changement d’heure demandant à la Commission européenne de réaliser une évaluation en profondeur de la directive 200/84/CE et, si nécessaire, de présenter une proposition en vue de sa révision, chargeant son président de transmettre la présente résolution à la Commission, au Conseil, ainsi qu’aux gouvernements et aux parlements des États membres.

Le 12 septembre 2018, la Commission européenne a publié une proposition de directive au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne mettant fin aux changements d’heures saisonniers et abrogeant la directive 2000/84/CE.

Le 3 avril 2019, le Conseil de l’Union européenne a publié les résultats de la première lecture de cette proposition par le Parlement européen. Lors du vote en séance plénière, qui s’est déroulé le 26 mars 2019, le Parlement a adopté 32 amendements à la proposition de directive. Dans ce texte, il propose que la directive 2000/84/CE soit abrogée avec effet au 1er avril 2021 et les États membres devaient notifier à la Commission, au plus tard le 1er avril 2020, leur intention de modifier leur heure légale le dernier dimanche du mois d’octobre 2021. Or, au 1er avril 2020, en raison de l’épidémie de Coronavirus, aucun État n’avait notifié sa décision, il est donc probable que le passage à l’heure d’été ne soit pas abrogé le dernier dimanche d’octobre 2021 et que le passage à l’heure d’hiver soit maintenu.

L’occultation de l’étoile HIP 61099 par l’astéroïde (1048) Feodosia le 20 mars 2021

Carte pour le repérage de l’occultation de l’étoile HIP 61099 par l’astéroïde (1048) Feodosia le 20 mars 2021
Carte pour le repérage de l’occultation de l’étoile HIP 61099 par l’astéroïde (1048) Feodosia le 20 mars 2021. Crédits IMCCE

Le phénomène intéressant en ce mois de mars 2021 est un phénomène très furtif, quelques secondes, et invisible à l’œil nu : l’occultation d’une étoile par un astéroïde.

Dans la nuit de vendredi 19 à samedi 20 mars 2021, l’astéroïde (1048) Feodosia va passer entre la Terre et l’étoile HIP 61099. Pour un observateur situé là où l’ombre de l’astéroïde va passer sur Terre, il verra l’étoile disparaître subrepticement, puis réapparaître quelques instants plus tard. Dans le principe, le phénomène n’a rien d’extraordinaire, puisque c’est le même phénomène qui se produit lors d’une éclipse de Soleil. Dans ce dernier cas, c’est la Lune, qui, passant entre la Terre et l’astre du jour, va masquer et donc éclipser le Soleil. Si le principe de l’éclipse de Soleil est acquis, il suffit de remplacer la Lune par un astéroïde et le Soleil par une étoile lointaine pour comprendre le phénomène de l’occultation d’une étoile par un astéroïde, avec des distances bien sûr autrement plus importantes.

Ce type de phénomène n’a rien d’exceptionnel, puisqu’il peut s’en produire plusieurs au cours d’une même nuit. L’événement n’aurait-il donc qu’un simple intérêt visuel et esthétique ? Que non !

L’observation de ce type de phénomène, avec une instrumentation adaptée, peut fournir des renseignements ayant une grande valeur scientifique. En premier, l’événement étant prévisible par calcul, son observation validera si le calcul est correct. Mais aussi, et surtout, cette observation permettra de vérifier les éléments de base ayant permis ce calcul. Ces éléments de base constituent ce que l’on appelle les éléments d’orbite. Ces données (distance au Soleil, excentricité de l’orbite, inclinaison…) sont un peu la carte d’identité d’un astéroïde. Plus l’exactitude de ces valeurs est grande, et plus les calculs vont donner des prévisions de position exactes. L’occultation d’une étoile par un astéroïde permet donc de vérifier que cet astéroïde se trouve là où le calcul a prévu qu’il soit. D’autre part, si un réseau d’observateurs peut être constitué, l’observation du passage de l’ombre par plusieurs stations d’observation va permettre de tracer les contours de cette ombre et, par voie de conséquence, la forme de l’objet. Ce résultat est remarquable dans la mesure où ce type d’observation peut être réalisé avec des instruments très modestes (200 à 300 mm d’ouverture, 100 mm pouvant suffire si l’étoile est assez brillante). Au risque de surprendre, cette méthode d’observation à plusieurs instruments modestes utilisés lors d’une occultation d’étoile fournit même une approximation de la forme plus précise que si on image l’astéroïde en vision directe avec un télescope géant (8 ou 10 mètres de diamètre), car l’objet est si petit (entre 50 et 900 kilomètres pour les plus gros) et si loin (entre 400 et 500 millions de kilomètres pour les astéroïdes de la ceinture principale) que sa taille angulaire dans le ciel est très faible et qu’il est donc très difficile de capturer sa forme.

Qui verra-t-on ?

(1048) Feodosia est un astéroïde de la ceinture principale, ce qui signifie qu’il orbite avec des centaines de milliers d’astres semblables entre les planètes Mars et Jupiter. Le chiffre mis entre parenthèses devant le nom de l’objet rappelle son numéro d’ordre. (1048) Feodosia est donc le 1048e astéroïde découvert. Sa première observation remonte au 29 novembre 1924 par l’astronome allemand Karl Reinmuth, à l’observatoire du Königstuhl, non loin de Heidelberg. Si la distance moyenne au Soleil est d’environ 408 millions de kilomètres, sa position la plus proche au Soleil, soit son périhélie, est à 335 millions de kilomètres, alors que sa distance la plus éloignée, son aphélie, est à 483 millions de kilomètres au Soleil. Son orbite est donc assez elliptique (excentricité : 0,181). Du fait de sa distance, il effectue une rotation autour du Soleil en 4,5 ans. La taille de Feodosia est estimée à 70 km de diamètre. Il tourne sur lui-même en environ 10 h 30.

Quant à l’étoile HIP 61099 (SAO 82349), il s’agit d’une étoile rouge de classe spectrale K0 qui est située à 84 années‑lumière du Soleil. Située presque au milieu de la constellation de la Chevelure de Bérénice, cette étoile a une magnitude de 7,7, ce qui interdit de la voir à l’œil nu (l’œil capte des étoiles jusque la magnitude 6). Pour la trouver, on indiquera que HIP 61099 est située à 50′ au sud‑est (en bas à gauche) de la faible étoile (magnitude 5,7) 20 Com, normalement accessible à l’œil nu sous un bon ciel.

Que verra-t-on ?

La scène se déroulera dans la constellation de La Chevelure de Bérénice, une très discrète constellation cernée au nord par la Grande Ourse, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, par le Lion, la Vierge et le Bouvier. La carte de champ ci‑jointe doit aider au repérage.

A priori, une simple paire de jumelles 10 × 50 devrait permettre de voir 20 Com, puis HIP 61099. Pour profiter au mieux du phénomène, on s’allongera sur un transat en posant les coudes sur les accoudoirs afin de stabiliser les jumelles. Mais la scène sera bien mieux vue dans une petite lunette ou un petit télescope. On aura au préalable mis, si possible, l’instrument en station équatoriale afin de pouvoir suivre, même manuellement, l’étoile. S’il y a un moteur, c’est encore mieux : on ne s’occupera de rien. Il suffira d’avoir l’œil rivé à l’oculaire pour savourer l’instant.

Si HIP 61099 sera brillante, il n’en sera pas de même de l’astéroïde qui, avec une magnitude de 13, sera inaccessible pour toute optique inférieure à 250 mm. La Lune, présente dans le ciel sous la forme d’un gros croissant très proche de Mars, au‑dessus de l’horizon ouest, ne devrait pas être trop gênante, d’abord parce qu’elle se situera à 106° de la Chevelure, et parce qu'elle sera proche de son coucher. Au moment de l’occultation, HIP 61099 sera à + 58° au‑dessus de l’horizon sud, donc relativement haute, ce qui optimisera les conditions d’observations. Le phénomène est censé avoir lieu à partir de 0 h 30 min 21 s heure légale (UTC + 1 h) samedi 20 mars 2021 et durera 6,8 s.

Attention ! Le phénomène ne sera pas visible partout en France. A priori, la limite sud de visibilité se situera au centre de Paris, et la limite nord passera au nord d’Amiens dans la Somme. Tout observateur situé entre ces deux lignes devrait voir l’occultation.

Que verra-t-on au juste ?

À l’instant T, l’étoile va disparaître soudainement, masquée par l’astéroïde. Puis, un peu plus de 6 secondes après, l’étoile va réapparaître, l’astéroïde continuant sa route sur son orbite autour du Soleil. Même si on est prévenu, même si on s’y attend, difficile d’être insensible à la magie du spectacle. Cette disparition brutale d’une étoile, événement peu banal, est provoquée par l’imperturbable horloge de la mécanique céleste, et cette observation permet de capturer à l’œil nu, de manière évidente et rapide, le mouvement d’un astéroïde de la ceinture principale.

ciel du mois

Phénomènes astronomiques

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite. Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

2 mars

6 h 17 min 55 s La Lune au périgée, distance à la Terre : 365 423,177 km, diamètre apparent : 32,78′, longitude moyenne : 200,69°.

5 mars

7 h 46 min 26 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre Mercure et Jupiter, différence de déclinaison : + 0° 20′, élongation solaire de Mercure : 27° O.

6 mars

2 h 30 min 13 s Dernier quartier de Lune.

12 h 22 min 03 s Mercure en plus grande élongation : 27° 16′ Ouest.

9 mars

23 h 56 min 58 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Saturne, différence de déclinaison : − 3° 41′, élongation solaire de Saturne : 40° O.

10 mars

16 h 35 min 59 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : − 4° 3′, élongation solaire de Jupiter : 32° O.

11 mars

1 h 00 min 54 s Neptune en conjonction, diamètre apparent : 2,2″, distance à la Terre : 30,919 au.

2 h 01 min 23 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mercure, différence de déclinaison : − 3° 42′, élongation solaire de Mercure : 27° O.

21 h 59 min 52 s Neptune à l’apogée, distance à la Terre : 30,919 04 au, diamètre apparent : 2,2″.

13 mars

1 h 15 min 32 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Vénus, différence de déclinaison : − 3° 52′, élongation solaire de Vénus : 4° O.

3 h 38 min 18 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Neptune, différence de déclinaison : − 4° 16′, élongation solaire de Neptune : 2° O.

11 h 21 min 10 s Nouvelle Lune.

14 mars

1 h 59 min 41 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre Vénus et Neptune, différence de déclinaison : − 0° 24′, élongation solaire de Neptune : 3° O.

2 h 45 min 55 s Mercure à l’aphélie, distance au Soleil : 0,466 70 au.

17 mars

2 h 50 min 16 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Uranus, différence de déclinaison : − 2° 43′, élongation solaire de la Lune : 41° E.

18 mars

6 h 02 min 49 s La Lune à l’apogée, distance à la Terre : 405 252,546 km, diamètre apparent : 29,57′, longitude moyenne : 50,81°.

19 mars

18 h 47 min 06 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : − 1° 56′, élongation solaire de la Lune : 70° E.

20 mars

10 h 37 min 30 s Équinoxe de printemps.

21 mars

15 h 40 min 25 s Premier quartier de Lune.

26 mars

7 h 57 min 43 s Vénus en conjonction supérieure, diamètre apparent : 9,7″, latitude : − 1° 21,2′.

28 mars

20 h 48 min 11 s Pleine Lune.

29 mars

21 h 14 min 55 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre Mercure et Neptune, différence de déclinaison : − 1° 24′, élongation solaire de Neptune : 18° O.

30 mars

8 h 12 min 27 s Vénus à l’apogée, distance à la Terre : 1,723 46 au, diamètre apparent : 9,7″.

8 h 15 min 57 s La Lune au périgée, distance à la Terre : 360 309,171 km, diamètre apparent : 33,25′, longitude moyenne : 210,45°.

Visibilité de la Lune et des planètes

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 mars 2021 à 22 h 00 UT.

  • La Lune

    La Lune

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant autour de son axe en approximativement 28 jours : c’est pourquoi l’on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine Lune, le dernier quartier et la nouvelle Lune. Le retour à une même phase se fait en moyenne tous les 29,53 jours : cette durée de révolution s’appelle la lunaison moyenne ou révolution synodique moyenne de la Lune. En raison des perturbations, la lunaison vraie entre deux phases identiques peut varier dans un intervalle de plus ou moins sept heures par rapport à cette valeur moyenne.

    Phases de la Lune

    Invisible du matin du 10 mars au soir du 14 mars

    6Dernier quartier
    13Nouvelle Lune
    21Premier quartier
    28Pleine Lune
  • Mercure

    Mercure le 16 mars 2021

    Mercure

    Mercure n’est pas visible au mois de mars.

    Diamètre apparent : 6,24″

    Magnitude : − 0,01

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Vénus

    Vénus le 16 mars 2021

    Vénus

    Vénus n’est pas visible au mois de mars.

    Diamètre apparent : 9,71″

    Magnitude : − 3,91

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Mars

    Mars le 16 mars 2021

    Mars

    Mars est visible le soir, en première partie de nuit et en début de seconde partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Taureau.

    Diamètre apparent : 5,82″

    Magnitude : − 1,07

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Jupiter

    Jupiter le 16 mars 2021

    Jupiter

    Jupiter est visible le matin en fin de nuit et à l’aube à partir du 5 mars, date de son lever héliaque du matin. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Capricorne.

    Diamètre apparent : 33,68″

    Magnitude : − 2,04

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Saturne

    Saturne le 16 mars 2021

    Saturne

    Saturne est visible le matin en fin de nuit et à l’aube à partir du 5 mars, date de son lever héliaque du matin à Paris. À partir de cette date, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Capricorne.

    Diamètre apparent : 15,54″

    Magnitude : − 0,74

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Uranus

    Uranus le 16 mars 2021

    Uranus

    Uranus est visible le soir au crépuscule et en première partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Bélier.

    Diamètre apparent : 3,42″

    Magnitude : 5,85

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Neptune

    Neptune le 16 mars 2021

    Neptune

    Neptune est visible le soir au crépuscule jusqu’au 9 mars, date de son coucher cosmique du soir à Paris, puis le matin à l’aube et en fin de nuit à partir du 15 mars, date de son lever cosmique du matin à Paris. Elle est tout le mois dans la constellation du Verseau.

    Diamètre apparent : 2,17″

    Magnitude : 7,96

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Portail des formulaires de calculs de l’IMCCE

    Portail des formulaires de calculs de l’IMCCE

    N’oubliez pas que vous pouvez aussi calculer les instants des levers et couchers des astres et visualiser leur aspect apparent à n’importe quelle date et depuis n’importe quel lieu sur Terre grâce à notre portail de calculs d’éphémérides : https://ssp.imcce.fr.

Cartes du ciel

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 mars 2021.

Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français

Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 mars 2021
Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord. Crédits IMCCE

Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français

Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 mars 2021
Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud. Crédits IMCCE

Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h Temps local aux Makes, La Réunion

Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 mars 2021
Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord. Crédits IMCCE

Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h Temps local aux Makes, La Réunion

Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 mars 2021
Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud. Crédits IMCCE

Vue dans le plan de l’écliptique

Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 mars 2021.

Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 mars 2021
Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 mars 2021. Crédits IMCCE
Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au cours du mois de mars 2021. Crédits IMCCE

culture astronomique

La Connaissance des temps : un journal scientifique publié depuis 1679, épisode XIII

Frontispice de la Connaissance des temps pour l’année 1731
Frontispice de la Connaissance des temps pour l’année 1731. Crédits Observatoire de Paris

La Connaissance des temps (CDT) publie depuis 1679 les éphémérides des corps célestes, ainsi que diverses tables et données à destination des astronomes et des curieux de l’astronomie.

Lire le XIIIe épisode : « Observations astronomiques, optique et instrumentation. »

Dans cette lettre d’information, nous continuons d’explorer l’histoire scientifique de cet ouvrage et de voir son évolution au cours des trois derniers siècles. La CDT a‑t‑elle beaucoup changé ? A‑t‑elle été influencée par les événements politiques ? A‑t‑elle participé à l’essor des sciences en général et de l’astronomie en particulier ? Nous allons tenter de répondre à ces questions par une lecture attentive des 342 volumes de la CDT publiés à ce jour. Vous trouverez dans les textes que nous proposons des liens vers les pages de la Connaissance des temps que nous citons pour vous permettre d’avoir accès aux textes originaux.

science en direct

Séminaires

Compte tenu de la fermeture de l’Observatoire de Paris, les séminaires habituellement ouverts au public sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Bureau des longitudes

3 mars 2021 – 14 h 30

L’acidification des océans et ses conséquences dans le contexte du changement climatique

Jean-Pierre Gattuso (CNRS/Sorbonne Université/Institut du développement durable et des relations internationales)

L’accès à la conférence en ligne sera possible via ce lien.

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