Septembre 2021 – n° 182

Ce mois-ci

Nouvelle parution : Introduction aux éphémérides et phénomènes astronomiques

Première de couverture de l’Introduction aux éphémérides et phénomènes astronomiques
Première de couverture de l’Introduction aux éphémérides et phénomènes astronomiques. Crédits IMCCE

Cette nouvelle version de l’Introduction aux éphémérides astronomiques est un guide théorique et pratique qui présente les calculs nécessaires à la compréhension des phénomènes célestes.

Rédigée par des spécialistes de l’Observatoire de Paris, de l’Observatoire de la Côte d’Azur et du Bureau des longitudes, elle vise un public d’amateurs et de curieux, mais aussi les experts et professionnels à la recherche de formulaires précis, de constantes numériques les plus à jour et de l’ensemble des conventions indispensables pour le traitement des données astronomiques.

Le lecteur y trouvera traités en détail :

  • les systèmes d’unités et les valeurs de référence relatifs aux corps du Système solaire ;
  • les échelles de temps les plus communes utilisées dans les éphémérides et les mesures astronomiques ;
  • les systèmes de référence nécessaires au repérage des corps célestes à toutes les échelles de distance ;
  • le mouvement des planètes et les théories du mouvement des corps du Système solaire
  • les propriétés des petits corps, comme les astéroïdes et les comètes ;
  • le mouvement de satellites artificiels et leur visibilité depuis le sol ;
  • les formulaires de correction des observations ;
  • les éclipses de Lune et de Soleil, les passages de Mercure et de Vénus devant le Soleil ;
  • les phénomènes astronomiques du quotidien, ainsi que les saisons et le calendrier.

Cet ouvrage présente avec rigueur l’état actuel des connaissances sur les sujets traités, avec l’ambition constante d’être un guide pratique sans pour autant négliger le cadre théorique lorsqu’il est nécessaire à la compréhension, ainsi qu’un grand nombre d’introductions historiques dans chaque chapitre. Constitué de plus de deux cents figures et autant de tables, il est accompagné d’un glossaire astronomique et d’une bibliographie détaillée.

Si certains chapitres sont clairement destinés aux chercheurs et astronomes, d’autres ont été rédigés à l’intention d’un public moins averti, mais tout autant intéressé par l’astronomie fondamentale et la mécanique céleste, ou simplement à la recherche de données de référence dans ces domaines.

  • Parution septembre 2021
  • Voir la table des matières.
  • Format : 17 × 24 cm – 1072 pages
  • Éditeur : EDP Sciences
  • ISBN : 978-2-7598-2414-4
  • Prix : 119 €

Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe d’automne en 2021

Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe d’automne en 2021
Passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe d’automne en 2021. Crédits P. Rocher/Y. Gominet/IMCCE

Par définition, l’instant de l’équinoxe d’automne dans l’hémisphère nord correspond au moment où la longitude géocentrique apparente du centre du Soleil est égale à 180 degrés.

À cet instant, l’ascension droite n’est pas exactement égale à 12 h et la déclinaison du centre du Soleil n’est pas nulle, car la latitude apparente du centre du Soleil n’est pas nulle, mais ces deux dernières valeurs sont proches de zéro. La direction du centre du Soleil est alors très proche de la direction opposée au point gamma, intersection de l’écliptique et de l’équateur céleste. La définition de cette direction est donc unique sur la sphère céleste.

Il ne faut pas confondre la direction de l’équinoxe d’automne qui est unique et le fait que le Soleil passe par cette direction. Ainsi, dans l’hémisphère nord, le début de l’automne correspond au passage du Soleil dans la direction de l’équinoxe d’automne, alors que ce même phénomène traduit le début du printemps dans l’hémisphère sud.

Notre calendrier (le calendrier grégorien) est construit de manière à éviter la dérive des dates des changements de saisons en conservant une date quasi fixe pour le début de chaque saison.

La date de l’équinoxe d’automne est, en 2021, le mercredi 22 septembre à 19 h 21 min 06,77 s UTC, soit à 21 h 21 min 06,77 s en Temps légal français (UTC + 2 h). À cet instant, la latitude géocentrique du centre du Soleil est de − 0,56″, son ascension droite est de 11 h 59 min 59,985 s et sa déclinaison est de − 0,52″. Comme on le constate, la déclinaison et la latitude sont très proches de zéro et l’ascension droite est très proche de 12 h. C’est pourquoi l’on dit souvent que le Soleil est dans la direction opposée au point gamma, ce qui est en partie exact dans la mesure où le diamètre apparent du Soleil est de l’ordre de trente minutes d’angle.

Néanmoins, pour un calcul à la seconde de temps près, le choix de la définition est important. En effet, la déclinaison du centre du Soleil est nulle à 19 h 20 min 34,81 s UTC et l’ascension droite du centre du Soleil est égale à 12 h à 19 h 21 min 12,81 s UTC.

Dans le calendrier grégorien, créé en 1582, l’équinoxe d’automne peut tomber le 21, 22, 23 ou 24 septembre. Il tombe en général le 22 ou le 23 septembre. Il tombera le 21 septembre en 2092 et ce sera la première fois depuis la création du calendrier grégorien. Cela se reproduira en 2096, puis en 2464, 2468, 2472, 2476, 2480, 2484, 2488, 2492, 2493, 2496 et 2497. Il est tombé un 24 septembre en 1803, 1807, 1903, 1907, 1911, 1915, 1919, 1923, 1927 et 1931, il tombera de nouveau à cette date en 2303. On trouvera dans un document suivant les dates des équinoxes sur la période allant de 1583 à 2999, ce document a été élaboré en 2008 avec des valeurs UTC extrapolées à partir de 2008, il peut donc y avoir des petits écarts avec les valeurs calculées chaque nouvelle année.

Le jour de l’équinoxe, si on fait abstraction de la réfraction atmosphérique, la durée de la nuit est égale à la durée du jour et c’est également le jour où le Soleil se lève plein est et se couche plein ouest.

Observer la tache rouge et les satellites de Jupiter dans la nuit du 6 au 7 septembre 2021

Jupiter photographiée par la sonde Juno le 19 février 2019
Jupiter et sa Grande Tache rouge photographiées par la sonde Juno le 19 février 2019. Crédits NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Kevin M. Gill

Dans la continuité de la campagne d'observation des phénomènes mutuels présentée dans les trois dernières lettres, ce mois-ci, le phénomène du mois est l’observation de la planète Jupiter.

L’opposition de Jupiter a eu lieu le 20 août 2021. À cette date, la Terre passait entre le Soleil et la planète géante. Elle était alors au plus près de cette dernière. Cette opposition fait que Jupiter se lève pendant le coucher du Soleil et se couche lors de son lever. Il en découle que, un peu avant, pendant et un peu après cette opposition, la grosse planète est au maximum de son éclat dans le ciel et est visible toute la nuit.

L’observation que nous proposons a lieu dans la nuit du 6 au 7 septembre 2021. Pourquoi cette date ? En premier lieu, car le 6 septembre, vers 22 h 15, la grande tache rouge passera au méridien central. Elle sera donc dans les meilleures conditions d’observations… Ensuite, parce que, vus depuis la Terre, les quatre satellites galiléens vont tous se situer à droite de la planète. Mais là n’est pas la particularité remarquable, car un tel événement est assez banal. Ce qui le sera nettement moins, c’est que, en deuxième partie de nuit, les satellites seront disposés dans leur ordre d’éloignement par rapport à la planète géante, à savoir que le satellite le plus proche du disque jovien sera Io, puis le suivant Europe, puis Ganymède et enfin Callisto. De ce fait, on saura enfin poser un nom sur chacun de ces points brillants.

Qui verra-t-on ?

Jupiter est la plus grosse planète de notre système solaire. Elle est située, en moyenne, à 779 millions de kilomètres du Soleil, ce qui la place en cinquième position par ordre de distance, après Mercure, Vénus, la Terre et Mars, mais en première position parmi les quatre planètes gazeuses. Cette distance lui fait faire un tour autour du Soleil en un peu moins de 12 ans.

Avec environ 140 000 km de diamètre, elle est presque 10 fois plus petite que le Soleil, mais aussi 11 fois plus grosse que la Terre. La composition chimique de Jupiter est très proche de celle du Soleil. Comme lui, elle est essentiellement constituée d’hydrogène (86 %) et d’hélium (13 %). Cette similitude de composition a permis de comprendre que Jupiter est en fait une étoile ratée, un embryon d’étoile qui n’a pas pu s’allumer pour cause de masse insuffisante. Si Jupiter avait été 13 fois plus massive qu’elle ne l’est aujourd’hui, elle serait devenue une naine brune, une toute petite étoile qui brille très faiblement.

Il est très probable qu’un objet rocheux de taille semblable à la Terre soit situé au cœur de la planète. Du fait de sa masse importante, ce cœur subit des contraintes physiques (pression) à l’origine d’une température interne conséquente : on estime qu’il règne une température d’environ 40 000 K en son centre, ce qui explique que la planète émette plus d’énergie qu’elle n’en reçoit du Soleil et qu’elle soit assez brillante lorsqu’elle est observée en infrarouge.

Jupiter est une planète très active. Elle tourne sur elle-même en un peu plus de 10 heures, ce qui est très court eu égard à sa taille. Cela génère des vents très violents, de l’ordre de 300 à 400 km/h, dans les nuages gazeux de l’atmosphère. Cette forte activité donne un aspect très changeant aux nuages visibles en surface dans un instrument. Ces changements sont cependant accessibles dans des structures (bandes équatoriales, zones polaires…) dont la position ne change pas. Par exemple, une simple petite lunette de 60 ou 70 mm d’ouverture permet de constater la présence des 2 bandes parallèles à l’équateur de la planète. Au sein même de ces bandes, un instrument plus puissant permettra de voir, s’il n’y a pas ce soir-là trop de turbulence atmosphérique terrestre, des détails dans ces bandes. Dans la bande équatoriale sud, on pourra parfois constater la présence d’une tache aplatie, appelée Grande Tache rouge (Great Red Spot en anglais). Il s’agit d’un gigantesque anticyclone long de 15 000 km et large de 12 000 km, ce qui signifie que l’on pourrait y faire rentrer la Terre. Notons que cette structure a été jusque 3 fois plus grosse par le passé (dans les années 1980 notamment). Cette structure semble avoir été observée pour la première fois en 1665 et n’a jamais disparu depuis.

Si Jupiter est un objet passionnant, son environnement ne l’est pas moins. Au 15 septembre 2020, on dénombre 79 satellites autour de la planète géante, ce qui ne la place pourtant pas en première position, puisque la planète suivante, Saturne, en aurait 82. Les données étant cependant bien proches, on constatera que chacune de ces planètes est un équivalent de système solaire en miniature, tant les cortèges qui les accompagnent sont importants.

Pour Jupiter, la découverte des premiers de ces satellites remonte à 1610 lorsque Galilée pointe sa lunette vers le ciel. Galilée est le premier être humain à contempler la ronde de quatre petits points brillants autour du disque de la planète géante. Et il interprète vite, et correctement, ce qu’il voit : il comprend que le mouvement qu’il observe est celui de satellites autour d’un astre autre que la Terre, ce qui remet en question le dogme du système géocentrique.

Quelques années plus tard, en s’aidant des lois de Kepler et de Newton, le premier directeur de l’observatoire de Paris, Jean‑Dominique Cassini (1625-1712), publie de 1668 à 1693 Les Éphémérides des satellites de Jupiter, tables dans lesquelles il calcule les orbites et les positions des quatre satellites.

Que verra-t-on ?

Si Jupiter, avec une magnitude de − 2,8, sera en ce début septembre un astre éclatant et donc bien visible à l’œil nu, les deux observations qui nous intéressent vont nécessiter un instrument pour être visible.

Avec un grossissement de 8 à 10 fois, une paire de jumelles pourra en théorie montrer les satellites, mais ils seront très petits et surtout très proches de la planète, donc assez difficiles à identifier un par un. Pour les satellites, on utilisera donc au minimum une lunette astronomique de 60 mm et un grossissement de 30 à 40 fois. Pour l’observation de la tache rouge, nous conseillons un instrument, lunette ou télescope, peu importe, d’au moins 100 mm d’ouverture, pour disposer de luminosité et surtout d’un pouvoir séparateur suffisant. Un grossissement de 100 à 120 fois est requis pour la distinguer convenablement.

En ce début du mois de septembre, la nuit tombe vers 21 h 30. Si l’on démarre l’observation le lundi 6 septembre vers 21 h 30 heure légale, la tache rouge sera non loin du méridien central, ligne qu’elle atteindra à 22 h 13.

Pour les satellites, le 6 septembre vers 22 h 00, ils seront bien tous à droite, mais pas dans le bon ordre, puisqu’en partant de Jupiter, nous verrons Io, très proche du disque jovien, puis Ganymède, puis Europe et enfin Callisto. Si le premier, Io, est bien le premier par ordre de distance et le dernier Callisto est bien le quatrième et dernier, les deuxième et troisième seront inversés. Il faudra attendre 23 h 20 pour assister au croisement assez rapproché des deux objets, Europe passant au-dessus de Ganymède en direction de Jupiter. Et c’est donc à partir de ce moment et jusqu’au coucher du Jupiter vers 5 h 00 du matin le 7 septembre que l’on pourra observer cette intéressante configuration : Io, Europe, Ganymède, Callisto dans cet ordre et alignés en partant de Jupiter.

Configuration des satellites de Jupiter le 7 septembre 2021 à 1 h 00
Configuration des satellites galiléens de Jupiter le 7 septembre 2021 à 1 h 00. Crédits Stellarium

Si cet événement permettra de savoir enfin qui se cache derrière chacun de ces points énigmatiques, il est légitime d’espérer pouvoir être en mesure de les distinguer, un autre jour, sans cette heureuse disposition. Pour ce faire, on pourra s’aider d’éphémérides disponibles soit dans des magazines soit sur le portail des formulaires de l’IMCCE : https://ssp.imcce.fr/forms/ephemeris.

Si toutefois on veut tenter cette identification de son propre chef, sans aide extérieure, le challenge est de taille, mais pas impossible à surmonter. La seule aide précieuse sera la taille angulaire des disques de chacun des satellites. Cela peut paraître infaisable tant les objets sont lointains, mais avec un puissant télescope et des conditions atmosphériques excellentes, un bon observateur constatera sans mal d’abord qu’on parvient à distinguer les disques de ces petites planètes et que ces disques n’ont pas tous la même taille. Précisons toutefois que ce challenge va nécessiter un instrument d’au moins 300 mm d’ouverture, des amplifications d’au moins 250 à 300 fois et surtout un ciel d’une très grande stabilité offrant des images fines et piquées.

Les quatre satellites galiléens : Io, Europe, Ganymède et Callisto
Les quatre satellites galiléens : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Crédits NASA/JPL/DLR

Dans ces conditions, on pourra s’aider en comparant les tailles des satellites :

  • Io : 3 643 km.
  • Europe : 3 122 km.
  • Ganymède : 5 262 km.
  • Callisto : 4 821 km.

On constate que le plus petit est Europe et le plus gros Ganymède. L’observateur va devoir scruter très attentivement chacun des disques et déterminer, dans les trous de turbulence, lequel est le plus petit (ce sera Europe), lequel est le plus gros (ce sera Ganymède), puis essayer de déterminer les deux autres. Si la figure ci-dessus montre en plus des couleurs elles aussi différentes, il nous faut indiquer que ces nuances colorées ne sont pas accessibles dans un instrument amateur, les objets apparaissant tous jaune pâle.

Au niveau instrumental, les télescopes de configuration Schmidt-Cassegrain seront prédestinés à ce type de challenge, car pour un oculaire donné, grâce à leur très grande focale, ils offriront un grossissement plus important que celui offert par un télescope de configuration Newton. Dans un cas comme dans l’autre (Schmidt-Cassegrain ou Newton), les optiques devront être parfaitement réglées, en terme technique, être parfaitement collimatées, afin d’offrir les images les plus nettes possibles. Si tel n’est pas le cas, les images seront constamment floues, même en tentant désespérément de retoucher la mise au point et le challenge ne pourra pas être relevé.

On l’aura compris, la barre est haute et le challenge difficile. Mais le jeu en vaut la chandelle : réussir à près de 600 millions de kilomètres à identifier visuellement les quatre plus gros satellites de Jupiter, dont les diamètres oscillent entre 90 % et 151 % du diamètre lunaire, est une belle performance.

ciel du mois

Phénomènes astronomiques

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite. Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

6 septembre

2 h 17 min 25 s Mercure à l’aphélie, distance au Soleil : 0,466 70 au.

7 septembre

2 h 51 min 46 s Nouvelle lune.

18 h 21 min 02 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mars, différence de déclinaison : 4° 15′, élongation solaire de la Lune : 10° E.

8 septembre

22 h 18 min 35 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Mercure, différence de déclinaison : 6° 31′, élongation solaire de la Lune : 24° E.

10 septembre

4 h 08 min 40 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Vénus, différence de déclinaison : 4° 05′, élongation solaire de la Lune : 40° E.

11 septembre

12 h 03 min 28 s La Lune au périgée, distance à la Terre : 368 461,354 km, diamètre apparent : 32,51′, longitude moyenne : 226,65°.

13 septembre

14 h 36 min 11 s Neptune au périgée, distance à la Terre : 28,916 59 au, diamètre apparent : 2,3″.

22 h 39 min 22 s Premier quartier de lune.

14 septembre

6 h 24 min 23 s Mercure en plus grande élongation : 26° 46′ E.

17 septembre

4 h 32 min 52 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Saturne, différence de déclinaison : − 3° 46′, élongation solaire de la Lune : 132° E.

18 septembre

8 h 54 min 30 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Jupiter, différence de déclinaison : − 3° 58′, élongation solaire de la Lune : 147° E.

20 septembre

10 h 44 min 32 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Neptune, différence de déclinaison : − 4° 00′, élongation solaire de la Lune : 171° E.

13 h 46 min 23 s Mars à l’apogée, distance à la Terre : 2,638 11 au, diamètre apparent : 3,6″.

21 septembre

1 h 54 min 42 s Pleine lune.

22 septembre

21 h 21 min 07 s Équinoxe d’automne.

24 septembre

18 h 08 min 27 s Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Uranus, différence de déclinaison : − 1° 21′, élongation solaire d’Uranus : 138° O.

26 septembre

23 h 43 min 39 s La Lune à l’apogée, distance à la Terre : 404 640,374 km, diamètre apparent : 29,61′, longitude moyenne : 70,39°.

27 septembre

6 h 09 min 24 s Mercure est stationnaire dans la constellation de la Vierge, puis rétrograde.

29 septembre

3 h 57 min 09 s Dernier quartier de lune.

Visibilité de la Lune et des planètes

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 septembre 2021 à 22 h 00 UT.

  • La Lune

    La Lune

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant autour de son axe en approximativement 28 jours : c’est pourquoi l’on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine lune, le dernier quartier et la nouvelle lune. Le retour à une même phase se fait en moyenne tous les 29,53 jours : cette durée de révolution s’appelle la lunaison moyenne ou révolution synodique moyenne de la Lune. En raison des perturbations, la lunaison vraie entre deux phases identiques peut varier dans un intervalle de plus ou moins sept heures par rapport à cette valeur moyenne.

    Phases de la Lune

    Invisible du matin du 6 septembre au soir du 7 septembre

    7Nouvelle lune
    13Premier quartier
    21Pleine lune
    29Dernier quartier
  • Mercure

    Mercure le 16 septembre 2021

    Mercure

    Mercure n’est pas visible au mois de septembre.

    Diamètre apparent : 7,20″

    Magnitude : 0,21

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Vénus

    Vénus le 16 septembre 2021

    Vénus

    Vénus est visible le soir au crépuscule et en première partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt. Elle se trouve dans la constellation de la Vierge jusqu’au 18 septembre, date à laquelle elle entre dans la constellation de la Balance.

    Diamètre apparent : 16,70″

    Magnitude : − 4,10

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Mars

    Mars le 16 septembre 2021

    Mars

    Mars n’est pas visible au mois de septembre.

    Diamètre apparent : 3,55″

    Magnitude : 1,73

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Jupiter

    Jupiter le 16 septembre 2021

    Jupiter

    Jupiter est visible tout le mois le soir au crépuscule et une grande partie de la nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt dans la seconde partie de la nuit. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Capricorne.

    Diamètre apparent : 47,82″

    Magnitude : − 2,82

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Saturne

    Saturne le 16 septembre 2021

    Saturne

    Saturne est visible tout le mois le soir au crépuscule, en première partie de nuit et en début de seconde partie de nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Capricorne.

    Diamètre apparent : 17,98″

    Magnitude : 0,38

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Uranus

    Uranus le 16 septembre 2021

    Uranus

    Uranus est visible tout le mois presque toute la nuit et le matin à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle est tout le mois dans la constellation du Bélier.

    Diamètre apparent : 3,67″

    Magnitude : 5,69

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Neptune

    Neptune le 16 septembre 2021

    Neptune

    Neptune est visible presque toute la nuit jusqu’au 13-14 septembre, dates du lever achronique du soir à Paris et du coucher achronique du matin à Paris. Après ces dates, elle est visible le soir et une grande partie de la nuit en se couchant de plus en plus tôt en fin de nuit. Elle est tout le mois dans la constellation du Verseau.

    Diamètre apparent : 2,32″

    Magnitude : 7,82

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Portail des formulaires de calcul de l’IMCCE

    icone portail ssp

    Portail des formulaires de calcul de l’IMCCE

    N’oubliez pas que vous pouvez aussi calculer les instants des levers et couchers des astres et visualiser leur aspect apparent à n’importe quelle date et depuis n’importe quel lieu sur Terre grâce à notre portail de calculs d’éphémérides : https://ssp.imcce.fr.

Cartes du ciel

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 septembre 2021.

Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français

Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 septembre 2021
Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord. Crédits IMCCE

Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français

Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 septembre 2021
Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud. Crédits IMCCE

Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h Temps local aux Makes, La Réunion

Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 septembre 2021
Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord. Crédits IMCCE

Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h Temps local aux Makes, La Réunion

Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 septembre 2021
Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud. Crédits IMCCE

Vue dans le plan de l’écliptique

Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 septembre 2021.

Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 septembre 2021
Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 septembre 2021. Crédits IMCCE
Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au cours du mois de septembre 2021. Crédits IMCCE

culture astronomique

La Connaissance des temps : un journal scientifique publié depuis 1679, épisode XVIII

Frontispice de la Connaissance des temps pour l’année 1731
Frontispice de la Connaissance des temps pour l’année 1731. Crédits Observatoire de Paris

La Connaissance des temps (CDT) publie depuis 1679 les éphémérides des corps célestes, ainsi que diverses tables et données à destination des astronomes et des curieux de l’astronomie.

Lire le XVIIIe épisode : « Usages divers, pendules et horloges, histoire des sciences »

Dans cette lettre d’information, nous continuons d’explorer l’histoire scientifique de cet ouvrage et de voir son évolution au cours des trois derniers siècles. La CDT a‑t‑elle beaucoup changé ? A‑t‑elle été influencée par les événements politiques ? A‑t‑elle participé à l’essor des sciences en général et de l’astronomie en particulier ? Nous allons tenter de répondre à ces questions par une lecture attentive des 342 volumes de la CDT publiés à ce jour. Vous trouverez dans les textes que nous proposons des liens vers les pages de la Connaissance des temps que nous citons pour vous permettre d’avoir accès aux textes originaux.