Éphémérides du mois
de juin 2013 (Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite) Les éphémérides sont données en temps légal français 5 juin 7 juin 8 juin 9 juin 10 juin 11 juin 12 juin 16 juin 19 juin 20 juin 21 juin 23 juin 26 juin 30 juin
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IMCCE - Observatoire de Paris |
Visibilité des planètes(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines) Mercure est visible le soir au crépuscule et en début de nuit jusqu’au 14 juin, date de sa dernière visibilité du soir à Paris. La planète sera tout le mois dans la constellation des Gémeaux. Vénus est visible tout le mois, le soir au crépuscule et en début de nuit. Elle sera dans la constellation du Taureau jusqu’au 3 juin, date où elle entrera dans la constellation des Gémeaux qu’elle quittera le 26 juin pour entrer dans la constellation du Cancer. Mars est invisible au mois de juin 2013. Jupiter est visible au crépuscule et en début de nuit dans la constellation du Taureau jusqu’au 2 juin, date de son coucher héliaque du soir à Paris. Saturne est visible tout le mois au crépuscule et une très grande partie de la nuit dans la constellation de la Vierge. Au cours du mois, elle se couchera de plus en plus tôt dans la seconde partie de la nuit.
Ciel du moisCartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 juin 2013 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles : l'Aigle (Aql), le Cocher (Aur), le Bouvier (Boo), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep), la Chevelure de Bérénice (Com), le Cancer (Cnc),la Couronne Boréale (CrB), le Cratère (Crt), le Corbeau (Crv), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), les Gémeaux (Gem), Hercule (Her), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac), le Lion (Leo), la Balance (Lib), le Petit Lion (LMi), le Lynx (Lyn), la Lyre (Lyr), le Serpentaire (Oph), le Pégase (Peg), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), le Scorpion (Sco), l'Ecu de Sobieski (Sct), le Serpent (Ser), la Vierge (Vir), le Petit Renard (Vul). Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 juin 2013. Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium. Nouvelles astronomiquesEt que succombe la seconde ... Héliomètre de Bessel de 6 pouces (16 cm) construit par Fraunhofer en 1834 (Atlas der Himmelskunde, Schweiger-Lerchenfeld, 1898, Bibliothèque de l'Observatoire de Paris). La seconde de degré, considérée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle comme l'indépassable horizon de la mesure astronomique (voir LI #90), sert toujours à déterminer l'unité de mesure des distances stellaires : le parsec, qui est la distance que parcourt la lumière en 3,26 années. Ainsi, la parallaxe d'une étoile mesurée en secondes de degré correspond à l'inverse de sa distance exprimée en parsec. La parallaxe d'une étoile est donc un angle, celui sous lequel un observateur placé sur l'étoile verrait le demi-diamètre de l'orbite terrestre en le supposant perpendiculaire à son rayon visuel. La quête de la parallaxe stellaire commence dès le XVIIe siècle. Il s'agit alors de prouver le système héliocentrique de Copernic : mesurer la parallaxe d'une étoile revient à démontrer que la Terre tourne autour du Soleil le long d'une orbite dont le diamètre est perceptible depuis l'étoile. Les premières recherches sérieuses – mais vaines - sont menées par Picard puis Cassini à l'Observatoire de Paris. De l'autre côté de la Manche, les astronomes anglais poursuivent l'enquête : James Bradley découvre en 1728 l'aberration stellaire en recherchant la parallaxe de l'étoile γ Draconis par la mesure de la variation de sa distance zénithale sur une année. S'il ne réussit pas à lui déterminer une parallaxe, cependant l'échec est tout relatif car sa découverte prouve le déplacement de la Terre autour du Soleil tout autant que le « mouvement progressif » de la lumière mais elle lui permet aussi de reconnaitre le premier que la parallaxe des étoiles qu'il a étudiées est assurément inférieure à la seconde de degré. Dès lors l'entreprise prend un autre sens, elle revêt davantage la forme d'un défi, d'une compétition entre astronomes. William Herschel relève le défi en 1782. Rejetant la méthode utilisée par Bradley (dans laquelle les effets de réfraction, aberration, nutation affectant les distances zénithales apparentes sont encore mal connus), il se propose de mettre en œuvre une nouvelle méthode suggérée par … Galilée : repérer et suivre les couples stellaires dont il pense que l'alignement sur la ligne de visée n'est qu'apparent ; il suppose que l'étoile la plus lumineuse est à une distance plus proche de la Terre que l'étoile la moins lumineuse (une étoile de 2e magnitude se trouve deux fois plus éloignée qu'une étoile de 1ère magnitude) et il pense en outre que, contrairement à l'affirmation de Bradley, la parallaxe des étoiles de première grandeur doit être de plusieurs secondes. En définitive, il découvre tout autre chose – encore une fois: les étoiles doubles, véritables couples physiques dont la proximité apparente est bien réelle. Néanmoins, le ver est dans le fruit. En effet, en 1826, son fils, John Herschell, en tire comme enseignement fondamental qu'il est maintenant « extrêmement probable que la parallaxe de la quasi-totalité des étoiles est bien inférieure à 1ʺ ». D'autre part, des essais de son père il en conserve l'idée maitresse qui fera école : mesurer la variation relative de la position de deux étoiles proches l'une de l'autre dont il espère que l'une décrira au bout d'un an une ellipse par rapport à l'autre. Cependant, la limitation majeure est technologique, elle est posée par les micromètres qui ne sont pas encore capables de mesurer quelques dixièmes de seconde de degré. L'initiative revient alors sur le continent, plus précisément du côté des constructeurs et astronomes allemands. Joseph Fraunhofer incarne à lui seul le renouveau. Il va construire à partir de 1824 deux des instruments les plus importants et les plus célèbres de l'histoire de l'astronomie pour deux des astronomes les plus novateurs : le grand réfracteur de 9 pouces (24 cm) de l'observatoire de Dorpat (de nos jours Tartu en Estonie) pour le compte de Friedrich Wilhelm Struve et le grand héliomètre de 6 pouces (16 cm) de l'observatoire de Koenigsberg (de nos jours Kaliningrad en Russie) pour celui de Wilhelm Bessel. Ces deux astronomes seront à l'origine des deux premières mesures de parallaxes stellaires. Le solstice d’été est l’instant où la longitude géocentrique apparente du centre Soleil est égale à 90°. À cet instant, l'ascension droite géocentrique apparente du centre du Soleil est égale à 6h et sa déclinaison géocentrique apparente est maximale. Ce jour, dans l’hémisphère nord, en dehors de la zone intertropicale, la culmination du Soleil à son passage au méridien est maximale. Inversement, dans l’hémisphère sud, en dehors de la zone intertropicale, la culmination du Soleil à son passage au méridien est minimale. Dans la zone intertropicale, les jours de culminations extrêmes du Soleil ne correspondent pas aux solstices. Le jour du solstice d´été, le centre du Soleil passe au méridien au plus près du zénith pour les lieux se trouvant sur le tropique du Cancer. En fait, n'étant pas ponctuel, le Soleil recouvre le zénith à son passage au méridien durant plusieurs jours (du 13 juin au 29 juin environ pour un lieu de latitude 23°26'). C’est aussi le jour de l’année où, si l’on néglige les variations de la réfraction de l’atmosphère terrestre, l’amplitude ortive et l’amplitude occase sont extrêmes. C’est l’origine du terme « solstice » venant du latin solstitium (de sol « soleil » et sistere « s'arrêter, retenir ». Ce qui implique que c’est également le jour, où pour un lieu donné de l´hémisphère nord, la durée du jour est maximale.
Notre calendrier (le calendrier grégorien) est construit de manière à rester proche d´une date fixe pour le début des saisons.
Dans le calendrier grégorien créé en 1582, le solstice d´été peut survenir le 19, 20, 21 ou 22 juin. Il est survenu un 20 juin en 1896 et il tombe à nouveau à cette date en 2008. Il est survenu un 22 juin en 1975 et tombera à nouveau à cette date en 2203, 2207, 2211 et 2215 puis en 2302. Le solstice d´été tombera un 19 juin en 2488 et ce sera la première fois depuis la création du calendrier grégorien.
Les musulmans utilisent deux sortes de calendriers lunaires : Un calendrier perpétuel hégirien qui est basé sur la lunaison moyenne, il alterne six mois de 30 jours et six mois de 29 jours pour les années communes de 354 jours et sept mois de 30 jours et cinq mois de 29 jours pour les années abondantes de 355 jours (les deux derniers mois ayant 30 jours). Onze années abondantes sont judicieusement réparties sur une période de trente ans parmi dix-neuf années communes. Ce calendrier suit remarquablement bien la lunaison moyenne. En effet, il se décale d'un jour par rapport à la lunaison moyenne au bout de 30902 lunaisons soit environ 2575 années lunaires. Le jour calendaire commence le soir au crépuscule. Un calendrier religieux qui est basé sur l'observation du premier croissant de Lune. Ce calendrier est par nature local, car les conditions d'observation dépendent du lieu d'observation et de l'époque à laquelle l'observation a lieu. Ainsi les premiers croissants de Lune sont difficilement observables dans l'hémisphère nord aux fortes latitudes pour les lunaisons proches de l'équinoxe d'automne alors qu'elles sont facilement observables dans l'hémisphère sud à la même époque. On a le phénomène inverse au voisinage de l'équinoxe de printemps. La longueur du mois ne pouvant avoir plus de trente jours, la nuit commençant au soir du 29e jour est la nuit du doute. Si le croissant est visible, le mois finissant a 29 jours et le nouveau mois commence le soir même. Si le croissant n'est pas visible, le mois finissant a 30 jours et le mois suivant commence le lendemain soir. Le début du mois de rang n dépend donc du début du mois de rang n – 1. La prédiction du début et de la fin du mois de jeûne de Ramadan s'appuie sur ce principe et sur des critères de visibilité du premier croissant. De plus, localement, la visibilité du croissant dépend fortement des conditions météorologiques qui sont très difficilement prévisibles à long terme. Les critères de visibilité du premier croissant utilisés dans les programmes de prédiction sont basées sur une hypothèse de ciel clair et sans nuage. Finalement c'est l'autorité religieuse, le Conseil Français du Culte Musulman, qui décide des dates du début et de fin des mois en s'appuyant sur les prédictions de visibilité ou sur la visibilité effective du croissant. Visibilité du croissant de Lune en France en juillet et août 2013 : En 2013, le premier croissant de Lune définissant le début du mois de Ramadan sera visible à l'œil nu en France métropolitaine le soir du 10 juillet 2013, l'usage d'une aide optique permettra peut-être une observation dès le soir du 9 juillet 2013, mais uniquement dans le sud de la France. Le second croissant marquant la fin du mois de Ramadan et le début du mois Chaououal sera visible à l'œil nu le soir du 9 août 2013, de nouveau l'usage d'une aide optique permettra peut-être de voir le croissant dès le 8 août dans le sud de la France.
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