Visibilité des planètes

(Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations les plus voisines)

Mercure n'est pas visible au mois d'avril.

Vénus est visible à l'est le matin en fin de nuit et à l'aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve dans la constellation du Verseau jusqu'au 16 avril, date à laquelle elle entre dans la constellation des Poissons. Entre le 26 et le 29 avril, elle fait un bref passage dans la constellation de la Baleine, puis retourne dans la constellation des Poissons.

Mars est visible tout le mois le soir au crépuscule et en première partie de la nuit. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Taureau.

Jupiter est visible en seconde partie de la nuit et à l'aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. A partir du 14 avril, elle se lève avant minuit vrai (mais encore après 0h légal). Elle se trouve tout le mois la constellation d'Ophiuchus.

Saturne est visible en seconde partie de la nuit et à l'aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Sagittaire.

Aspect apparent des planètes calculé pour le 16 Avril 2019 à 22h00 UT Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus

Ciel du mois

Cartes du ciel pour une observation vers le nord et vers le sud
à Paris le 15 Avril 2019 à 23 h temps légal

Carte du ciel en direction du nord	Carte du ciel en direction du sud

Ces cartes du ciel montrent les étoiles brillantes et les planètes visibles dans le ciel de l'hémisphère nord, vers l'horizon sud et vers l'horizon nord, pour le 15 avril 2019 (23h). Le trait vertical correspond à la projection sur le ciel du méridien du lieu. L'arc de cercle rouge sur l'horizon sud représente l'écliptique (lieu de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année). Les constellations visibles sur ces cartes sont, par ordre alphabétique des sigles :

Andromède (And), le Bélier (Ari), le Bouvier (Boo),le Cocher (Aur), la Girafe (Cam), Cassiopée (Cas), Céphée (Cep),la Baleine (Cet), le Grand Chien (CMa), le Petit Chien (CMi), le Cancer (Cnc), les Chiens de Chasse (CVn), le Cygne (Cyg), le Dragon (Dra), Eridan (Eri), les Gémeaux (Gem), l'Hydre femelle (Hya), le Lézard (Lac),le Lion (Leo),le Lièvre (Lep), le Lynx (Lyn), la Licorne (Mon), Orion (Ori), Pégase (Peg), Persée (Per), la Grande Ourse (UMa), la Petite Ourse (UMi), les Poissons (Psc), la Poupe (Pup), le Sextant (Sex), le Taureau (Tau), le Triangle (Tri).

Le Soleil dans sa course apparente sur l'écliptique est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l'est peuvent être observées au coucher du Soleil et au début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l'ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 avril 2019.

Les cartes du ciel sont générées à l'aide du logiciel libre Stellarium.

Observer le ciel au mois d'Avril

Le ciel au mois d'avril

Ce mois-ci nous découvrons le ciel du printemps, tout ce que nous pouvons voir mais aussi ce que nous pouvons imaginer et qui nous entoure, les amas, les super amas, les hyper amas, laissez-vous porter par le ciel d'avril!

Observer le ciel au mois d'Avril

En direct du Laboratoire

Le système solaire / © Y. Gominet/IMCCE/NASA

Dans l’introduction de son traité sur les probabilités de 1812, Pierre-Simon de Laplace envisageait la possibilité de modéliser l’univers entier en une seule équation (les lois de la gravitation). En utilisant uniquement la connaissance des conditions initiales actuelles, on pourrait alors retrouver tout le passé et prédire tout l’avenir. Henri Poincaré montra 80 ans plus tard les limites de cette approche en découvrant la possibilité de mouvements chaotiques, où une petite déviation des conditions initiales se traduit par une large déviation dans les prédictions.

Comme l’a montré Jacques Laskar en 1989, Le système solaire est chaotique, et le paradigme du déterminisme de Laplace ne s’y applique pas en pratique. La validité des solutions des modèles gravitationnels du système solaire ne peut s’étendre au-delà de 60 millions d’années (Ma), non seulement à cause des limitations inhérentes à la détermination des conditions et paramètres initiaux du modèle, mais plus fondamentalement à cause de la nature chaotique du système pour lequel les solutions proches divergent de façon exponentielle, multipliant les incertitudes par un facteur de 10 tous les 10 millions d’années. En dépit des progrès accomplis récemment, la puissante contrainte imposée par le chaos signifie qu’il est impossible d’essayer de retracer l’histoire précise du système solaire à partir de la seule connaissance du présent.

Dans un article paru en mars dans PNAS (Olsen et al, 2019), une équipe internationale pluridisciplinaire incluant Jacques Laskar (IMCCE, Observatoire de Paris) montre comment l’analyse des données géologiques anciennes permet d’aller au-delà de l’horizon de prédictibilité du système solaire, et de retrouver son état il y a 200 Ma.

	Au-delà du chaos des mouvements planétaires grâce à la géologie
	Communiqué de presse du CNRS

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