Juillet-Août 2023# 203

Ce mois-ci

Les étoiles filantes ne sont pas des étoiles… et heureusement !

Météore de la pluie des Géminides au-dessus de la coupole du T120 de l’observatoire de Haute-Provence en 2020
Météore de la pluie des Géminides au-dessus de la coupole du T120 de l’observatoire de Haute-Provence en 2020.Crédits K. Baillié

Si le phénomène que nous observons correspondait à la traversée de notre atmosphère par des étoiles, nous serions bien en peine. N’oublions pas que notre étoile, le Soleil, n’est pas des plus grandes. Mais alors, si ce ne sont pas des étoiles, quel est ce phénomène ?

Quelques définitions

Il s’agit en réalité de traînées lumineuses laissées dans le ciel par des grains spatiaux qui tombent sur la Terre. Ces grains ou météoroïdes sont des morceaux d’astéroïdes qui peuvent mesurer quelques dizaines de centimètres ou des résidus millimétriques de comètes. En entrant à grande vitesse dans l’atmosphère de notre planète (parfois jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres par seconde), ils frottent tellement sur l’air qu’ils commencent à s’échauffer et fondre en surface.

Ce phénomène est responsable de la traînée brillante qui dure en moyenne un tiers de seconde, mais qui peut parfois persister plusieurs secondes dans le ciel, et aussi de la croûte de fusion qui peut se former à la surface des cailloux les plus gros, ceux qui ne vont pas fondre entièrement et dont on retrouvera des fragments au sol, que l’on appellera météorites.

Il faut distinguer 3 éléments :

  • Le météore, le phénomène lumineux dans l’atmosphère ;
  • Le météoroïde, le caillou spatial qui traverse la couche atmosphérique à une vitesse comprise entre 11 et 72 km/s. L’atmosphère autour et derrière le météoroïde devient brillante (météore), car l’air est porté à plusieurs milliers de degrés. Le météoroïde peut fondre complètement sous cet effet ou finir par toucher le sol et devenir une météorite.
  • La météorite, qui est donc un météoroïde suffisamment gros et lent pour ne pas s’être désagrégé complètement dans l’atmosphère et toucher le sol. Il y a beaucoup plus de petits météoroïdes que de gros !

Pourquoi les étudier ?

Les météores constituent aujourd’hui le moyen le plus efficace d’échanger de la matière dans le Système solaire. Les météoroïdes étant éjectés par des comètes (par le processus de dégazage) ou des astéroïdes (par des collisions), ils peuvent nous apprendre beaucoup sur la composition et l’histoire du Système solaire. Cependant, ils sont extrêmement difficiles à détecter, à la fois car ils sont trop petits pour être observés directement dans un télescope, et trop grands pour diffuser efficacement la lumière du Soleil. Les observations dans l’infrarouge ont révélé des courants denses en météoroïdes.

Les plus gros météoroïdes survivent à l’entrée atmosphérique quand ils sont suffisamment lents. Par définition, ce qui reste du météoroïde initial et qu’on peut ramasser au sol est une météorite. En fonction de leur origine, ces météorites peuvent avoir des compositions plus métalliques (si elles proviennent du cœur d’un astéroïde différencié par exemple), plus rocheuses ou plus ou moins riches en chondres, ces premières gouttes de matière qui se sont condensées lors de la naissance du Système solaire. Les météorites sont donc les témoins de la composition des objets les plus reculés du Système solaire, que ce soit dans le temps ou dans l’espace.

Les travaux menés au sein de l’équipe Pegase de l’IMCCE visent à comprendre leur origine et leur rôle dans notre système planétaire. Pour cela, des travaux inédits sur la dynamique des courants de météoroïdes et le développement d’outils d’observation sont en cours.

L’observation

Chaque année, la Terre croise sur sa propre orbite ces nuages plus ou moins denses de météoroïdes. Ces pluies ont donc lieu plus ou moins aux mêmes périodes chaque année. Ces essaims portent le nom associé à la constellation où se situe le radiant, c'est à dire le point du ciel d’où semblent provenir les étoiles filantes. Parmi les pluies les plus célèbres, on compte les Quadrantides en janvier (constellation du Bouvier – anciennement Quadrant), les Lyrides en avril (constellation de la Lyre), les Êta aquarides (constellation du Verseau) en mai, les Perséides en août (constellation de Persée), les Léonides en novembre (constellation du Lion) et les Géminides en décembre (constellation des Gémeaux).

Visualisation du radiant de la pluie des Quadrantides en 2019
Visualisation du radiant de la pluie des Quadrantides en 2019.Crédits K. Baillié

Les essaims météoritiques sont en général associés à une comète (ou parfois un astéroïde) qui a laissé un nuage de météoroïdes sur son orbite. Les Perséides sont issues des particules laissées par la comète 109P/Swift-Tuttle dans son sillage, tandis que les Êta aquarides proviennent de la comète de 1P/Halley.

Les données officielles sur les pluies de météores sont consultables sur le International Meteor Organization

Un autre paramètre entre en compte dans les essaims météoritiques, il s’agit du ZHR pour Zenithal Hourly Rate, c’est-à-dire le taux moyen horaire zénithal. Il donne une indication de la densité de l’essaim et permet d’estimer de manière grossière combien d’étoiles filantes seront observables sur une période donnée. En termes d’intensité, les essaims les plus denses, offrant un bon nombre d’étoiles filantes visibles à l’œil nu, sont les Géminides, les Quadrantides et les Perséides.

La saison estivale est la période idéale pour pouvoir enfin consacrer du temps à la découverte du ciel. Si l’on débute, point n’est besoin d’être équipé d’instruments, car l’être humain possède l’un des meilleurs instruments, souvent ignoré et négligé : son œil. Bien sûr, il collecte peu de lumière et grossit très peu ce qu’il voit. Mais ces inconvénients sont compensés par une très grande mobilité et surtout un champ incroyablement large de près de 170° (des jumelles à large champ n’offrent que 5 à 7°). De ce fait, aucun instrument, même le plus cher, ne permet d’accéder à une vision aussi large. On aurait donc tort de le négliger tant il peut rendre de précieux services. À ce titre, il est par exemple incontournable pour l’observation des étoiles filantes ; ça tombe bien, l’été est une période qui se prête bien à leur observation, le mois d’août en particulier avec les fameuses Perséides.

La bonne nouvelle est que cette année, la période concernée est aussi celle de la nouvelle lune, puisque cette dernière aura lieu le mercredi 16 août 2023. Si la chance nous offre une météo clémente avec un ciel dégagé, cette absence de lune sera la garantie d’un beau ciel noir donnant accès aux plus petites et plus faibles étoiles filantes. Pour cette année 2023, le ZHR (ou Taux Horaire Zénithal : évaluation du nombre de météores que pourrait voir en une heure un observateur idéalement placé sous un ciel d’un noir parfait) devrait avoisiner le chiffre de 100. Mais ce chiffre théorique, optimal, doit être pondéré – en France métropolitaine, le radiant des Perséides n’est pas au zénith… – et il est plus raisonnable d’envisager un chiffre proche de 60, ce qui, concrètement, offre en moyenne une étoile filante par minute.

Pour savourer ce phénomène, les meilleurs instruments sont l’œil nu, ainsi qu’un… transat et une couverture ! Si l’on veut en effet vraiment profiter du phénomène, il ne faut pas hésiter à y consacrer une heure ou deux, et, dès lors, privilégier le confort en retardant autant que possible la fatigue et le froid. D’où le transat et la couverture.

Pour ces Perséides, on se positionnera face à l’horizon est, soit face au lever de la constellation de Persée au mois d’août.

Déplacement du radiant des Perséides en 2023
Déplacement du radiant des Perséides en 2023.Crédits International Meteor Organization (2023 Meteor Shower Calendar)

Que voit-on ?

Une simple pose photographique de 4 ou 5 minutes permet de mettre en évidence une origine commune des étoiles filantes observées ; le radiant est le point central duquel semble provenir chaque traînée. Sur cette image de l’essaim des Géminides, on distingue bien la position du radiant :

Maximum de l’essaim de météores des Géminides en décembre 2007 depuis Ludányhalászi (Nógrád, Hongrie)
Maximum de l’essaim de météores des Géminides en décembre 2007 depuis Ludányhalászi (Nógrád, Hongrie).CC BY-SA 3.0 B. Ernő

Les Perséides sont des étoiles filantes assez rapides (vitesse moyenne : 59 km/s).

Contrairement à une éclipse dont chaque instant clef (immersion, émersion…) est prévisible à la seconde près, il est totalement impossible de prédire les instants et le nombre des étoiles filantes d’un essaim. Il est donc toujours intéressant d’observer longuement ces phénomènes furtifs mais très esthétiques pour faire des comptages.

Les rendez-vous à ne pas manquer

  • Perséides le 13 août, de 7 h à 14 h TU pour le maximum, mais la pluie dure plusieurs semaines : quelques dizaines de météores visibles par heure à l’œil nu.
  • Orionides le 22 octobre : en provenance de la comète 1P/Halley, quelques météores visibles par heure à l’œil nu.
  • Géminides le 14 décembre à 19 h TU : la seconde pluie la plus abondante de l’année, de quelques météores à des dizaines visibles par heure à l’œil nu. La pluie dure quelques jours : privilégier les 2 nuits avant le maximum si on ne peut observer à l’heure indiquée.
Météore de la pluie des Perséides en 2020
Météore de la pluie des Perséides en 2020.Crédits K. Baillié

La météorite de Saint-Pierre-le-Viger atterrit au Muséum national d’histoire naturelle de Paris

L’astéroïde 2023 CX1 lors de son entrée dans l’atmosphère terrestre le 13 février 2023 à vers 2 h 59 TU
L’astéroïde 2023 CX1 lors de son entrée dans l’atmosphère terrestre le 13 février 2023 à Paris vers 2 h 59 TU. Crédits J. Desmars

Le 13 février 2023, à 3 h 59 (heure locale française), soit 7 h après sa découverte, l’astéroïde 2023 CX1 pénétrait l’atmosphère terrestre au-dessus de la mer de la Manche pour finir sa course en Normandie.

Rapidement après cet événement, une collaboration internationale se met en place pour effectuer les calculs de la zone de chute. Deux jours plus tard, une équipe de chercheurs membres du programme FRIPON/Vigie-Ciel, accompagnée de passionnés, part à la recherche des fragments de l’astéroïde. Le premier d’entre eux (94 g) sera trouvé deux jours plus tard par une étudiante en art Loïs Leblanc-Rappe sur la commune de Saint-Pierre-le-Viger. Au total, 12 fragments seront rapportés par le programme de recherche pour effectuer une série d’analyses scientifiques. La météorite a été classifiée comme étant une chondrite ordinaire de type L5-6. Elle a aussi été officiellement nommée « météorite de Saint-Pierre-le-Viger » auprès de la Meteoritical Society depuis le 29 mai 2023 (voir ici).

Cette chute a rapidement attiré de nombreux chasseurs de météorite du monde entier. Le 19 février, deux chasseurs américains, Steve Arnold et Roberto Vargas trouvent le plus gros fragment d’environ 175 g. Ce morceau s’envole donc pour les États-Unis où la scie l’attend pour être divisé en plusieurs tranches. Déterminé à ce qu’elle reste entière, le réalisateur anglais Bil Bungay décide d’en faire l’acquisition pour la conserver intacte. Il la confie ensuite au Muséum national d’histoire naturelle de Paris pour qu’elle y soit exposée. Plusieurs fragments, dont celui-ci, sont ainsi visibles dans la galerie de minéralogie du Muséum depuis l’inauguration qui a eu lieu le 1er juin 2023.

Vitrine du Muséum national d’histoire naturelle de Paris inaugurée le 1er juin 2023
Vitrine du Muséum national d’histoire naturelle de Paris inaugurée le 1er juin 2023.Crédits P. Robutel
Masse principale de la météorite de Saint-Pierre-le-Viger appartenant à la collection de Bill Bungay et exposée dans la galerie de minéralogie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris
Masse principale de la météorite de Saint-Pierre-le-Viger appartenant à la collection de Bill Bungay et exposée dans la galerie de minéralogie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.Crédits L. Maquet
Nos collègues de l’IMCCE qui ont participé à la campagne de recherche des fragments de la météorite de Saint-Pierre-le-Viger, Lucie Maquet et François Colas, devant la vitrine du Muséum national d’histoire naturelle de Paris
Nos collègues de l’IMCCE qui ont participé à la campagne de recherche des fragments de la météorite de Saint-Pierre-le-Viger, Lucie Maquet et François Colas, devant la vitrine du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.Crédits P. Robutel

Le réseau FRIPON/Vigie-Ciel regroupe un réseau de caméras qui surveillent le ciel en continu. FRIPON est un programme de sciences participatives Vigie-Ciel porté par le Muséum national d’histoire naturelle, l’Observatoire de Paris, l’université Paris-Saclay et l’OSU Pythéas.

Le passage de la Terre à l’aphélie en juillet 2023

Évolution des passages à l’aphélie entre 2000 et 2100.
Évolution des passages à l’aphélie entre 2000 et 2100.Crédits P. Rocher

Selon les lois de Kepler, le barycentre Terre-Lune suit en première approximation une orbite elliptique autour du Soleil. On peut donc calculer les distances minimales (périhélies) et maximales (aphélies) entre le centre du Soleil et le centre de la Terre.

Ces deux positions correspondent aux extrémités du grand axe de l’ellipse (l’axe des absides). En raison de la loi des aires, la vitesse angulaire héliocentrique de la Terre est la plus lente à l’aphélie et la plus rapide au périhélie.

En réalité, le problème est plus complexe. Le barycentre Terre-Lune tourne autour du centre de gravité du Système solaire et la Terre tourne autour du centre de gravité du système Terre-Lune. On doit donc calculer la position du barycentre Terre-Lune dans un repère centré sur le Soleil, puis calculer la position de la Lune par rapport à la Terre et en déduire la position de la Terre par rapport au barycentre Terre-Lune. Cela permet d’avoir les coordonnées du centre de la Terre par rapport au centre du Soleil et la distance géométrique entre le centre du Soleil et le centre de la Terre.

De plus l’orbite du barycentre Terre-Lune n’est pas képlérienne, mais subit les perturbations des autres planètes du Système solaire. Cela se traduit par des variations des paramètres de l’ellipse osculatrice, notamment son excentricité et son demi-grand axe, et cela crée une avance de son périhélie (et de son aphélie). Le demi-grand axe tourne de 11,61″ dans le sens direct (un tour en environ 111 600 ans). La période moyenne de révolution du barycentre Terre-Lune dans un repère tournant avec le demi-grand axe porte le nom de révolution anomalistique moyenne. C’est le temps moyen que met le barycentre Terre-Lune pour revenir à une même position dans un repère tournant avec le demi-grand axe. Cette période moyenne est de 365,259 641 34 jours, soit 365 jours 6 h 13 min 53,01 s.

Comme l’excentricité et le demi-grand axe ne sont pas constants, les distances Terre-Soleil au périhélie et à l’aphélie varient au cours du temps. De même, le temps qui sépare deux passages consécutifs à l’aphélie (la révolution anomalistique vraie) n’est pas constant, mais varie autour de la période de révolution anomalistique moyenne. Enfin notre calendrier, le calendrier grégorien, est construit de manière à suivre les saisons (la révolution tropique), c’est-à-dire le mouvement rétrograde de la ligne des équinoxes. Le mouvement du demi-grand axe se faisant dans le sens direct, cela se traduit par des dates des passages à l’aphélie (et au périhélie) qui avancent dans notre calendrier au cours du temps.

Si l’on prend comme échelle de temps le Temps universel coordonné (UTC), le passage à l’aphélie de la Terre en 2023 tombe le 6 juillet à 20 h 06 min 38 s UTC (22 h 06 min 38 s en Temps légal français) et sa distance au Soleil est de 152 093 250,543 km, le diamètre apparent du Soleil est alors de 31,4628′.

Le tableau ci-dessous donne les dates des passages à l’aphélie pour les années 2015 à 2025 ainsi que les distances de la Terre au Soleil.

Date
(UTC)
Distance
au Soleil
Écart de distance
avec le passage
précédent
Révolution
anomalistique
vraie
06/07/2015
à 19 h 40 min 22 s
152 093 480,551 km 74 km 367,810 37 j
04/07/2016
à 16 h 24 min 12 s
152 103 775,487 km 10 295 km 363,863 77 j
03/07/2017
à 20 h 11 min 21 s
152 092 504,048 km − 11 271 km 364,157 74 j
06/07/2018
à 16 h 46 min 45 s
152 095 565,623 km 3 062 km 367,857 92 j
04/07/2019
à 22 h 10 min 47 s
152 104 285,097 km 8 719 km 363,225 02 j
04/07/2020
à 11 h 34 min 44 s
152 095 295,258 km − 8 990 km 365,558 30 j
05/07/2021
à 22 h 27 min 25 s
152 100 527,044 km 5 232 km 366,453 25 j
04/07/2022
à 07 h 10 min 44 s
152 098 455,102 km -2 072 km 363,363 41 j
06/07/2023
à 20 h 06 min 38 s
152 093 250,543 km − 5 205 km 367,538 76 j
05/07/2024
à 05 h 05 min 58 s
152 099 968,251 km 6 718 km 364,374 59 j
03/07/2025
à 19 h 54 min 37 s
152 087 737,601 km − 12 231 km 363,617 12 j

On remarque que la date du passage à l’aphélie évolue sur cette période entre le 3 et le 6 juillet. Les différences de distances entre deux passages consécutifs s’expliquent en partie par le mouvement de la Terre autour du barycentre Terre-Lune, par la phase de la Lune et par la position de la Lune par rapport à son apogée et son périgée. Les autres écarts sont dus à la position du centre du Soleil par rapport au centre de gravité du Système solaire et aux perturbations planétaires sur l’orbite du barycentre Terre-Lune.

ciels de juillet et d’août

Phénomènes astronomiques en juillet

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite.
Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

1er juillet

7 h 05 min 44 s Conjonction supérieure de Mercure, distance à la Terre : 1,326 767 226 au, diamètre apparent : 5,07″.

9 h 09 min 50 s Élongation minimale entre Mars et Vénus, élongation : 3° 33,91′, élongation de Vénus au Soleil : 42° E.

11 h 11 min 03 sNeptune est stationnaire dans la constellation des Poissons.

2 juillet

16 h 58 min 06 sMercure à l’apogée, distance à la Terre : 1,328 14 au, diamètre apparent : 5,07″.

3 juillet

3 h 27 min 18 s Déclinaison minimale de la Lune : − 27° 51′.

13 h 38 min 42 sPleine lune.

5 juillet

0 h 25 min 10 s Lune au périgée, distance à la Terre : 360 149 km, diamètre apparent de la Lune : 33,17′.

6 juillet

22 h 06 min 38 sTerre à l’aphélie, distance au Soleil : 152 093 251 km, diamètre apparent du Soleil : 31,45′.

7 juillet

6 h 59 min 26 s Élongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 2° 25,32′, élongation de la Lune au Soleil : 128° O.

8 juillet

17 h 32 min 58 sÉlongation minimale entre la Lune et Neptune, élongation : 1° 31,31′, élongation de la Lune au Soleil : 109° O.

10 juillet

3 h 47 min 54 s Dernier quartier de lune.

11 juillet

21 h 43 min 55 sÉlongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 2° 03,22′, élongation de la Lune au Soleil : 68° O.

12 juillet

18 h 22 min 00 sÉlongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 2° 08,71′, élongation de la Lune au Soleil : 58° O.

16 juillet

4 h 37 min 47 s Déclinaison maximale de la Lune : + 27° 52′.

17 juillet

20 h 31 min 51 sNouvelle lune.

19 juillet

13 h 32 min 07 sÉlongation minimale entre la Lune et Mercure, élongation : 3° 19,95′, élongation de la Lune au Soleil : 19° E.

20 juillet

8 h 56 min 48 s Lune à l’apogée, distance à la Terre : 406 289 km, diamètre apparent de la Lune : 29,40′.

16 h 30 min 33 sÉlongation minimale entre la Lune et Vénus, élongation : 7° 19,12′, élongation de la Lune au Soleil : 31° E.

21 juillet

1 h 31 min 04 s Vénus est stationnaire dans la constellation du Lion.

8 h 57 min 02 s Élongation minimale entre la Lune et Mars, élongation : 2° 57,91′, élongation de la Lune au Soleil : 38° E.

26 juillet

0 h 06 min 48 s Premier quartier de lune.

27 juillet

13 h 08 min 30 sÉlongation minimale entre Vénus et Mercure, élongation : 5° 04,21′, élongation de Mercure au Soleil : 24° E.

30 juillet

13 h 14 min 18 sDéclinaison minimale de la Lune : − 27° 56′.

Visibilité de la Lune et des planètes en juillet

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 Juillet 2023 à 22 h 00 UT.

  • La Lune

    La Lune

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant autour de son axe en approximativement 28 jours : c’est pourquoi l’on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine lune, le dernier quartier et la nouvelle lune. Le retour à une même phase se fait en moyenne tous les 29,53 jours : cette durée de révolution s’appelle la lunaison moyenne ou révolution synodique moyenne de la Lune. En raison des perturbations, la lunaison vraie entre deux phases identiques peut varier dans un intervalle de plus ou moins sept heures par rapport à cette valeur moyenne.

    Invisible du matin du 16 juillet
    au soir du 18 juillet

    3Pleine lune
    10Dernier quartier
    17Nouvelle lune
    26Premier quartier
  • Mercure

    Mercure le 16 juillet 2023

    Mercure

    Mercure n’est pas visible sous nos latitudes au mois de juillet. Elle se trouve dans la constellation des Gémeaux jusqu’au 10 juillet, date à laquelle elle entre dans la constellation du Cancer, qu’elle quitte le 21 juillet pour entrer dans la constellation du Lion. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 5,5″

    Magnitude : − 0,65

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Vénus

    Vénus le 16 juillet 2023

    Vénus

    Vénus est visible le soir au crépuscule et en début de nuit jusqu’au 26 juillet, date de sa dernière visibilité du soir à Paris. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Lion. Son mouvement est direct jusqu’au 21 juillet, date à laquelle il devient stationnaire, puis rétrograde.

    Diamètre apparent : 43,1″

    Magnitude : − 4,46

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Mars

    Mars le 16 juillet 2023

    Mars

    Mars est visible le soir au crépuscule et en début de nuit jusqu’au 13 juillet, date de son coucher héliaque du soir à Paris. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Lion. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 4,1″

    Magnitude :  1,73

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Jupiter

    Jupiter le 16 juillet 2023

    Jupiter

    Jupiter est visible en seconde partie de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. À partir du 13 juillet, elle se lève avant minuit vrai. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Bélier. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 38,1″

    Magnitude : − 2,35

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Saturne

    Saturne le 16 juillet 2023

    Saturne

    Saturne est visible une grande partie de la nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. À partir du 10 juillet, elle se lève avant minuit en Temps légal français. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Verseau. Son mouvement est rétrograde.

    Diamètre apparent : 18,4″

    Magnitude : 0,69

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Uranus

    Uranus le 16 juillet 2023

    Uranus

    Uranus est visible en seconde partie de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. À partir du 18 juillet, elle se lève avant minuit vrai. Elle est tout le mois dans la constellation du Bélier. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 3,5″

    Magnitude : 5,79

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Neptune

    Neptune le 16 juillet 2023

    Neptune

    Neptune est visible en seconde partie de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. À partir du 19 juillet, elle se lève avant minuit en Temps légal français. Elle est tout le mois dans la constellation des Poissons. Son mouvement est direct jusqu’au 1er juillet, date à laquelle il devient stationnaire, puis rétrograde.

    Diamètre apparent : 2,3″

    Magnitude : 7,85

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope

Cartes du ciel de juillet

Cartes du ciel des étoiles brillantes et des planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 juillet 2023.

  • Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 Juillet 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord.Crédits IMCCE
  • Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 Juillet 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud.Crédits IMCCE
  • Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 Juillet 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord.Crédits IMCCE
  • Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 Juillet 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud.Crédits IMCCE
  • Vue dans le plan de l’écliptique

    Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 Juillet 2023.

    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023
    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023.Crédits IMCCE
    Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au cours du mois de Juillet 2023.Crédits IMCCE
  • Positions héliocentriques des planètes

    Les figures suivantes montrent la configuration dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023. Sur chaque orbite des planètes intérieures, l’intersection du segment et de l’orbite marque la position de la planète au premier jour du mois, et l’extrémité de la flèche marque celle au dernier jour du mois.

    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023
    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023.Crédits IMCCE
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 Juillet 2023.Crédits IMCCE

Phénomènes astronomiques en août

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite.
Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

1er août

20 h 05 min 00 sJupiter est en quadrature avec le Soleil.

20 h 31 min 41 sPleine lune.

2 août

7 h 52 min 06 s Lune au périgée, distance à la Terre : 357 311 km, diamètre apparent de la Lune : 33,43′.

3 août

14 h 03 min 53 sÉlongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 2° 15,14′, élongation de la Lune au Soleil : 155° O.

5 août

1 h 09 min 34 s Élongation minimale entre la Lune et Neptune, élongation : 1° 18,51′, élongation de la Lune au Soleil : 135° O.

8 août

1 h 56 min 59 s Vénus à l’aphélie, distance au Soleil : 0,728 22 au.

9 h 45 min 52 s Élongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 2° 40,00′, élongation de la Lune au Soleil : 91° O.

12 h 28 min 26 sDernier quartier de lune.

9 août

1 h 28 min 37 s Élongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 2° 26,83′, élongation de la Lune au Soleil : 83° O.

10 août

3 h 46 min 39 s Mercure en plus grande élongation : 27° 24′ E.

20 h 25 min 02 sMercure à l’aphélie, distance au Soleil : 0,466 70 au.

11 août

4 h 11 min 59 s Uranus est en quadrature avec le Soleil.

12 août

9 h 34 min 24 s Déclinaison maximale de la Lune : + 28° 00′.

13 août

9 h 04 min 16 s Élongation minimale entre Mars et Mercure, élongation : 4° 43,25′, élongation de Mercure au Soleil : 27° E.

13 h 15 min 37 sConjonction inférieure de Vénus, distance à la Terre : 0,288 717 576 au, diamètre apparent : 57,80″.

17 h 10 min 41 sVénus au périgée, distance à la Terre : 0,288 71 au, diamètre apparent : 57,80″.

16 août

11 h 38 min 11 sNouvelle lune.

13 h 54 min 19 sLune à l’apogée, distance à la Terre : 406 634 km, diamètre apparent de la Lune : 29,38′.

18 août

19 h 55 min 38 sÉlongation minimale entre la Lune et Mercure, élongation : 6° 13,18′, élongation de la Lune au Soleil : 25° E.

19 août

3 h 16 min 43 s Élongation minimale entre la Lune et Mars, élongation : 1° 55,63′, élongation de la Lune au Soleil : 29° E.

23 août

6 h 48 min 48 s Mercure est stationnaire dans la constellation du Lion.

24 août

11 h 57 min 16 sPremier quartier de lune.

26 août

22 h 18 min 18 sDéclinaison minimale de la Lune : − 28° 06′.

27 août

10 h 28 min 04 sOpposition de Saturne, distance à la Terre : 8,763 01 au.

13 h 52 min 39 sSaturne au périgée, distance à la Terre : 8,763 00 au, diamètre apparent : 18,97″.

29 août

2 h 49 min 38 s Uranus est stationnaire dans la constellation du Bélier.

30 août

17 h 54 min 19 sLune au périgée, distance à la Terre : 357 181 km, diamètre apparent de la Lune : 33,44′.

21 h 44 min 33 sÉlongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 2° 16,17′, élongation de la Lune au Soleil : 176° E.

31 août

3 h 35 min 38 s Pleine lune.

Visibilité de la Lune et des planètes en août

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 août 2023 à 22 h 00 UT.

  • La Lune

    La Lune

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant autour de son axe en approximativement 28 jours : c’est pourquoi l’on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine lune, le dernier quartier et la nouvelle lune. Le retour à une même phase se fait en moyenne tous les 29,53 jours : cette durée de révolution s’appelle la lunaison moyenne ou révolution synodique moyenne de la Lune. En raison des perturbations, la lunaison vraie entre deux phases identiques peut varier dans un intervalle de plus ou moins sept heures par rapport à cette valeur moyenne.

    Invisible du matin du 15 août
    au soir du 17 août

    1Pleine lune
    8Dernier quartier
    16Nouvelle lune
    24Premier quartier
    31Pleine lune
  • Mercure

    Mercure le 16 août 2023

    Mercure

    Mercure n’est pas visible sous nos latitudes au mois d’août. Elle se trouve dans la constellation du Lion jusqu’au 7 août, date à laquelle elle fait un cours passage dans la constellation du Sextant, puis revient dans la constellation du Lion. Le 10 août, elle est en plus grande élongation est (27° 24′). Son mouvement est direct jusqu’au 23 août, date à laquelle il devient stationnaire, puis rétrograde.

    Diamètre apparent : 8,5″

    Magnitude :  0,62

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Vénus

    Vénus le 16 août 2023

    Vénus

    Vénus est visible le matin à l’aube et en fin de nuit à partir du 21 août, date de sa première visibilité du matin à Paris. Elle se trouve dans la constellation du Lion jusqu’au 13 août, date à laquelle elle entre dans la constellation du Cancer. Son mouvement est rétrograde.

    Diamètre apparent : 57,5″

    Magnitude : − 3,98

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Mars

    Mars le 16 août 2023

    Mars

    Mars n’est pas visible durant le mois d’août. Elle se trouve dans la constellation du Bélier jusqu’au 17 août, date à laquelle elle entre dans la constellation de la Vierge. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 3,8″

    Magnitude :  1,75

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Jupiter

    Jupiter le 16 août 2023

    Jupiter

    Jupiter est visible en seconde partie de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt. À partir du 13 août, elle se lève avant minuit en Temps légal français. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Bélier. Son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 41,9″

    Magnitude : − 2,55

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Saturne

    Saturne le 16 août 2023

    Saturne

    En début de mois, Saturne est visible une très grande partie de la nuit et à l’aube. À partir du 4 août, date de son lever héliaque du soir à Paris, elle est visible au crépuscule, toute la nuit et à l’aube. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Verseau. Le 27 août, elle est en opposition, son diamètre apparent sera de 18,91″ et sa distance à la Terre sera de 8,763 00 au. Son mouvement est rétrograde.

    Diamètre apparent : 18,9″

    Magnitude : 0,48

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Uranus

    Uranus le 16 août 2023

    Uranus

    Uranus est visible en seconde partie de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. À partir du 17 août, elle se lève avant minuit en Temps légal français. Elle est tout le mois dans la constellation du Bélier. Son mouvement est direct jusqu’au 29 août, date à laquelle il devient stationnaire, puis rétrograde.

    Diamètre apparent : 3,6″

    Magnitude : 5,74

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Neptune

    Neptune le 16 août 2023

    Neptune

    Neptune est visible une grande partie de la nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt en première partie de nuit. Elle est tout le mois dans la constellation des Poissons. Son mouvement est rétrograde.

    Diamètre apparent : 2,4″

    Magnitude : 7,83

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope

Cartes du ciel d’août

Cartes du ciel des étoiles brillantes et des planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 août 2023.

  • Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 août 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord.Crédits IMCCE
  • Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 août 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud.Crédits IMCCE
  • Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 août 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord.Crédits IMCCE
  • Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 août 2023
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud.Crédits IMCCE
  • Vue dans le plan de l’écliptique

    Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 août 2023.

    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023
    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023.Crédits IMCCE
    Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au cours du mois d’août 2023.Crédits IMCCE
  • Positions héliocentriques des planètes

    Les figures suivantes montrent la configuration dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023. Sur chaque orbite des planètes intérieures, l’intersection du segment et de l’orbite marque la position de la planète au premier jour du mois, et l’extrémité de la flèche marque celle au dernier jour du mois.

    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023
    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023. Crédits IMCCE
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2023. Crédits IMCCE

culture astronomique

À la mesure du ciel, épisode 6

Still life with telescopes and an astrolabe, an hour glass, a book and a quill, (Nature morte avec des télescopes et un astrolabe, un sablier, un livre et une plume d’oie), Philippe Rousseau, XIXe siècle.
Still life with telescopes and an astrolabe, an hour glass, a book and a quill (Nature morte avec des télescopes et un astrolabe, un sablier, un livre et une plume d’oie),Philippe Rousseau, xixe siècle.Domaine public

À la mesure du ciel est un feuilleton consacré à l’une des disciplines sans doute les plus méconnues sinon les plus austères de l’astronomie : l’astrométrie ou la mesure de la position des astres dans le ciel.

Lire le 6e épisode : « Des oppositions constructives »

L’astrométrie est aussi l’une des premières activités des astronomes de l’Antiquité. Elle est au fondement de l’astronomie. Sans elle et sans le gain en précision associé à cette branche, acquis au fil du temps jusqu’à nos jours, l’astronomie n’aurait pu se développer. Il était donc urgent de revenir aux racines de l’astronomie.

science en direct

En route vers le passé

Le navire de recherche scientifique <i>Joides Resolution</i>
Le navire de recherche scientifique Joides Resolution.Crédits T. Fulton/IODP/TAMU

Lundi 12 juin, à Ponta Delgada (Açores, Portugal), plus de 30 scientifiques du monde entier ont embarqué à bord du navire de recherche Joides Resolution pour naviguer sur l’océan Atlantique Nord pendant deux mois. Objectif : unir leurs forces au sein de l’expédition 395 du Programme international de découverte des océans (IODP) : « Reykjanes Mantle Convection and Climate » (Convection et climat du manteau de Reykjanes).

L’IODP (International Ocean Discovery Program) est un programme de collaboration internationale de recherche qui coordonne des expéditions maritimes de forage, de carottage et de surveillance des fonds marins, afin d’étudier l’histoire de la Terre enregistrée dans les sédiments et les roches qui s’y trouvent.

Matthias Sinnesael fait partie de cette expédition. Il est géologue et travaille actuellement comme chercheur postdoctoral sur le projet AstroGeo, financé par le Conseil européen de la recherche (European Research Council – ERC), dans l’équipe de Jacques Laskar à l’IMCCE.

Matthias Sinnesael est spécialiste de la détection des cycles astronomiques dans les archives géologiques. L’expédition 395 effectuera un transect est-ouest à travers l’océan Atlantique Nord : cet endroit est entre autres particulièrement important pour étudier les changements passés dans les circulations océaniques et les cycles climatiques glaciaires-interglaciaires de l’hémisphère nord.

Ces changements sont enregistrés dans les couches de sédiments qui se sont accumulées au-dessus des roches magmatiques. Les données que Matthias Sinnesael pourra récolter et analyser seront ensuite utilisées pour construire des échelles de temps à haute résolution en reliant les observations géologiques aux solutions astronomiques.

Carte des sites de carottage de l’expédition 395, au large de l’Islande
Carte des sites de carottage de l’expédition 395, au large de l’Islande.Crédits Parnell-Turner/Briais/LeVay/IODP

La compréhension des cycles glaciaires qui se sont produits au cours des derniers millions d’années est étroitement liée au développement de la théorie du forçage astronomique du climat. Cette théorie avance l’idée que les changements du climat (cycles des périodes glaciaires) de la Terre sont causés par des changements dans l’inclinaison de l’axe de rotation de la planète ainsi que par la forme de l’orbite de la Terre.

L’équipe ASD de l’IMCCE, sous la direction de Jacques Laskar, étudie depuis des décennies ces cycles astronomiques passés, les courbes d’insolation liées à la configuration Terre-Soleil, et les met à la disposition de la communauté scientifique.

La participation de notre équipe à cette mission exceptionnelle est une reconnaissance de l’importance de nos contributions passées, et illustre les grands avantages de projets interdisciplinaires comme AstroGeo, qui réunissent les domaines de la géologie et de l’astronomie.

Enfin, ces travaux seront fondamentaux pour développer une chronologie robuste de tous les changements climatiques passés, que l’Expedition 395 aura pu observer !

Séminaires & conférences

  • Temps – Espace – Société

    Mardi 4 juillet 2023 – 11 h 15

    La Hire à l’Observatoire de Paris, 35 ans d’observations journalières :
    présentation et exploitation (1683-1718)

    Jean Souchay (SYRTE/Observatoire de Paris – PSL)

    Salle Denisse, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert Rochereau, 75014 Paris

Astro en images

Photographier les étoiles filantes

La pluie météoritique des Géminides en 2020
La pluie de météores des Géminides en 2020.Crédits J. Desmars

Les étoiles filantes peuvent être photographiées avec un appareil photo de type reflex et un objectif très ouvert (< 2) permettant de longues poses.

Les longues poses nécessitent également l’utilisation d’un trépied. Avec un objectif grand champ et en pleine ouverture (F/2 grand maximum), les étoiles filantes les plus brillantes apparaîtront. Avec une télécommande ou un intervallomètre intégré, il est possible de laisser l’appareil photo prendre une série d’images au cours de la nuit et d’identifier a posteriori les poses sur lesquelles des étoiles filantes sont visibles.

Une autre option est d’utiliser un moteur de suivi qui permet de faire tourner l’appareil de façon synchrone avec la rotation des étoiles dans le ciel, offrant ainsi toujours le même champ de vision au cours de la nuit. Ensuite, l’addition des poses révélera le radiant avec les étoiles filantes semblant venir du même point du ciel. Cette technique a par exemple été utilisée pour produite la photo ci-dessus lors de la pluie météoritique des Géminides en 2020.