Cet été

Conjonction Jupiter-Vénus le 12 août 2025

Configuration  de la conjonction Jupiter-Vénus le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF
Configuration de la conjonction Jupiter-Vénus le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF. Crédits LTE

La mécanique céleste nous permettra d’admirer au mois d’août 2025 un rapprochement serré entre les deux planètes les plus brillantes de notre système solaire, à savoir Vénus et Jupiter. Ce rapprochement est intéressant, car il met en scène deux acteurs célestes assez différents.

Vénus est la deuxième des quatre planètes telluriques. Elle s’intercale entre la première planète, Mercure, et la troisième, la Terre. On dit parfois que Vénus est la sœur jumelle de la Terre. C’est vrai en ce qui concerne sa taille (diamètre à l’équateur d’environ 12 100 km pour Vénus, 12 750 pour la Terre) et sa masse très similaire aussi à celle de la Terre. Dernier point commun, la présence d’une atmosphère dense autour de chacune des planètes. Puis la similitude s’arrête là, car pour le reste, Vénus est plutôt un enfer comparé à notre planète. Alors que la Terre offre des conditions physico-chimiques ayant permis l’éclosion, puis l’épanouissement de la vie, celles qui règnent sur Vénus semblent totalement incompatibles avec toute forme de vie : il fait environ 450 °C à sa surface. Cette fournaise est due à sa proximité au Soleil (orbite située à environ 108 millions de kilomètres de notre étoile, 150 millions pour la Terre) et surtout à la présence d’une atmosphère très dense principalement constituée de dioxyde de carbone (CO2), dont l’effet de serre, aujourd’hui bien connu, capture l’énergie du Soleil. Les hautes couches nuageuses de son atmosphère sont de couleur claire, ce qui lui offre un albédo de 77 % (34 % pour la Terre) à l’origine de son éclat important vu depuis la Terre.

Jupiter est la plus imposante planète de notre système solaire. Si, en diamètre, elle est dix fois plus petite que le Soleil, elle est aussi onze fois plus grosse que la Terre. C’est la première des quatre planètes gazeuses, puisqu’elle est suivie de Saturne, Uranus et Neptune. Comme Saturne, Jupiter a une composition chimique très proche de celle du Soleil, ce qui a permis de comprendre qu’il s’agit d’un embryon d’étoile qui n’a pas pu s’allumer en raison d’une masse insuffisante. Avec une masse supérieure, des réactions nucléaires se seraient produites dans son cœur et le Système solaire aurait été constitué d’une étoile double entourée d’un cortège planétaire forcément très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. À lui tout seul, Jupiter est un petit système solaire en réduction, puisqu’on lui connaît aujourd’hui près de 120 satellites (lunes). Sa surface constituée de nuages d’altitude est très tourmentée. On y a observé des vents de 500 km/h et des courants contraires, ce qui provoque un aspect continuellement changeant. Ces variations sont visibles dans un instrument d’amateur. Par sa masse très importante, Jupiter a grandement influencé son environnement proche. On sait par exemple que la ceinture d’astéroïdes positionnée entre Mars et la planète géante est constituée de débris rocheux qui n’ont pas pu s’agglomérer, du fait des perturbations gravitationnelles engendrées par Jupiter, pour former une planète. En d’autres termes, si Jupiter avait été positionnée plus loin du Soleil, il est fort probable que le Système solaire compterait une cinquième planète rocheuse qui orbiterait au-delà de la planète Mars.

La conjonction qui nous intéresse aura lieu peu avant l’aube du mardi 12 août 2025 et sera bien visible jusqu’aux premières lueurs du jour. Les deux planètes, positionnées au milieu de la constellation des Gémeaux, seront séparées par moins d’un degré. Avec des magnitudes de − 4 pour Vénus et − 1,9 pour Jupiter, aucun problème pour les trouver : les deux astres étincèleront au-dessus de l’horizon nord-est. Des jumelles n’apporteront pas grand-chose en termes de détails supplémentaires, sauf peut-être la possibilité de remarquer la présence des satellites galiléens autour de Jupiter (deux à gauche, deux à droite). Un instrument, petite lunette ou télescope, sera par contre très utile, puisque, même modeste, il permettra de voir la phase gibbeuse de Vénus (voir ci-dessous), de mieux détailler la position des satellites joviens ainsi que d’observer les bandes équatoriales sur le disque de la planète géante, et, si le ciel est stable et sans trop de turbulence, d’autres détails.

Aspect de la planète Vénus le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF
Aspect de la planète Vénus le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF. Crédits Stellarium
Aspect de la planète Jupiter le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF
Aspect de la planète Jupiter le 12 août 2025 vers 5 h 00 TLF. Crédits Stellarium

La pluie des Perséides en 2025

Perséide au-dessus du pic du Midi en 2010
Perséide au-dessus du pic du Midi en 2010. Crédits J. Vaubaillon/LTE

Au cours de l’année, la Terre traverse divers nuages de poussières laissés par les comètes dans leur sillage. En entrant dans l’atmosphère terrestre, ces poussières se consument et créent ce que l’on nomme des « pluies d’étoiles filantes ».

Plusieurs pluies se produisent au cours de l’année. Leur appellation se rapporte à la constellation en direction de laquelle le radiant (lieu d’où elles semblent provenir) de la pluie se situe : les Quadrantides en janvier (constellation du Bouvier – anciennement Quadrant), les Lyrides en avril (constellation de la Lyre), les Êta aquarides (constellation du Verseau) en mai, les Léonides en novembre (constellation du Lion) et les Géminides en décembre (constellation des Gémeaux).

Les mois d’été étant propices à l’observation du ciel en raison des températures douces et d’une météo généralement plus favorable, une pluie appelée « les Perséides » a été largement popularisée. La pluie des Perséides est active de mi-juillet à début septembre, mais le pic aura lieu dans la nuit du 12 au 13 août 2025. Au cours de ce pic et dans des conditions favorables (absence de pollution lumineuse), il sera alors possible d’apercevoir quelques dizaines d’étoiles filantes par heure. Alors à vos transats et appréciez le spectacle !

Le passage de la Terre à l’aphélie en juillet 2025

Évolution des passages à l’aphélie entre 2000 et 2100
Évolution des passages à l’aphélie entre 2000 et 2100. Crédits P. Rocher

Selon les lois de Kepler, le barycentre Terre-Lune suit en première approximation une orbite elliptique autour du Soleil. On peut donc calculer les distances minimales (périhélies) et maximales (aphélies) entre le centre du Soleil et le centre de la Terre. Ces deux positions correspondent aux extrémités du grand axe de l’ellipse (l’axe des apsides). En raison de la loi des aires, la vitesse angulaire héliocentrique de la Terre est la plus lente à l’aphélie et la plus rapide au périhélie.

En réalité, le problème est plus complexe. Le barycentre Terre-Lune tourne autour du centre de gravité du Système solaire et la Terre tourne autour du centre de gravité du système Terre-Lune. On doit donc calculer la position du barycentre Terre-Lune dans un repère centré sur le Soleil, puis calculer la position de la Lune par rapport à la Terre et en déduire la position de la Terre par rapport au barycentre Terre-Lune. Cela permet d’obtenir les coordonnées du centre de la Terre par rapport au centre du Soleil et la distance géométrique entre le centre du Soleil et le centre de la Terre.

De plus, l’orbite du barycentre Terre-Lune n’est pas képlérienne, mais subit les perturbations des autres planètes du Système solaire. Cela se traduit par des variations des paramètres de l’ellipse osculatrice, notamment son excentricité et son demi-grand axe, et cela crée une avance de son périhélie (et de son aphélie). Le demi-grand axe tourne de 11,61″ dans le sens direct (un tour en environ 111 600 ans).

La période moyenne de révolution du barycentre Terre-Lune dans un repère tournant avec le demi-grand axe porte le nom de « révolution anomalistique moyenne ». C’est le temps moyen que met le barycentre Terre-Lune pour revenir à une même position dans un repère tournant avec le demi-grand axe. Cette période moyenne est de 365,259 641 34 jours, soit 365 jours 06 h 13 min 53,01 s. Comme l’excentricité et le demi-grand axe ne sont pas constants, les distances Terre-Soleil au périhélie et à l’aphélie varient au cours du temps. De même, le temps qui sépare deux passages consécutifs à l’aphélie (la révolution anomalistique vraie) ne sera pas constant, mais variera autour de la période de révolution anomalistique moyenne.

Enfin notre calendrier, le calendrier grégorien, est construit de manière à suivre les saisons (la « révolution tropique »), c’est-à-dire le mouvement rétrograde de la ligne des équinoxes. Le mouvement du demi-grand axe se faisant dans le sens direct, cela se traduira par des dates des passages à l’aphélie (et au périhélie) qui avanceront dans notre calendrier au cours du temps.

Si l’on prend comme échelle de temps le Temps universel coordonné (UTC), le passage à l’aphélie de la Terre en 2025 tombe le jeudi 3 juillet à 19 h 54 min 43 s UTC (21 h 54 min 43 s en Temps légal français) et sa distance au Soleil est de 152 087 737,601 km, le diamètre apparent du Soleil est alors de 31,4640′.

Le tableau ci-dessous donne les dates des passages à l’aphélie pour les années 2019 à 2030 ainsi que les distances de la Terre au Soleil.

Date UTC Distance
au Soleil
Écart de distance
avec le passage
précédent
Révolution
anomalistique
vraie
04/07/2019
à 22 h 10 min 47 s
152 104 285,097 km 8 719 km 363,22502 j
04/07/2020
à 11 h 34 min 44 s
152 095 295,258 km − 8 990 km 365,55830 j
05/07/2021
à 22 h 27 min 25 s
152 100 527,044 km 5 232 km 366,45325 j
04/07/2022
à 7 h 10 min 44 s
152 098 455,102 km − 2 072 km 363,36341 j
06/07/2023
à 20 h 06 min 38 s
152 093 250,543 km − 5 205 km 367,53882 j
05/07/2024
à 5 h 06 min 03 s
152 099 968,251 km 6 718 km 364,37459 j
03/07/2025
à 19 h 54 min 43 s
152 087 737,601 km − 12 231 km 363,61713 j
06/07/2026
à 17 h 30 min 33 s
152 087 774,317 km 37 km 367,89988 j
05/07/2027
à 5 h 05 min 42 s
152 100 481,194 km 12 707 km 363,48274 j
03/07/2028
à 22 h 17 min 58 s
152 093 128,578 km − 7 353 km 364,71685 j
06/07/2029
à 5 h 11 min 44 s
152 098 057,276 km 4 929 km 367,28734 j
04/07/2030
à 12 h 57 min 34 s
152 099 543,532 km 1 486 km 363,32350 j

On remarque que la date du passage à l’aphélie évolue sur cette période entre le 3 et le 6 juillet. Les différences de distances entre deux passages consécutifs s’expliquent en partie par le mouvement de la Terre autour du barycentre Terre-Lune, par la phase de la Lune et par la position de la Lune par rapport à son apogée et son périgée. Les autres écarts sont dus à la position du centre du Soleil par rapport au centre de gravité du Système solaire et aux perturbations planétaires sur l’orbite du barycentre Terre-Lune.

L’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025

L’éclipse totale de Lune du 21 janvier 2019.
L’éclipse totale de Lune du 21 janvier 2019. Crédits J. Normand

En partie visible depuis la France métropolitaine, l’éclipse totale de Lune du dimanche 7 septembre 2025 sera la dernière de l’année. Son maximum est prévu à 20 h 11 min 48 s (Temps légal français).

Conditions du phénomène

Une éclipse de Lune se produit lorsque la Lune passe dans l’ombre de la Terre, laquelle s’interpose alors entre le Soleil et la Lune, bloquant tout ou partie du rayonnement solaire qui vient éclairer la Lune.

Pour qu’une éclipse de Lune ait lieu, il faut que la Lune soit en opposition au Soleil vis-à-vis de la Terre, c’est-à-dire en phase de pleine lune, et qu’elle se trouve proche de l’un des nœuds de son orbite. Dans un repère géocentrique, les nœuds correspondent aux intersections du plan de l’orbite de la Lune avec le plan de l’orbite du Soleil, dénommé écliptique, car c’est lorsque la Lune passe par ce plan qu’il peut se produire des éclipses, de Soleil comme de Lune.

Représentation de la ligne des nœuds lunaires
Représentation de la ligne des nœuds lunaires. Crédits Y. Gominet/LTE

Pour voir les différentes phases d’une éclipse de Lune en un lieu donné, il suffit qu’il fasse nuit durant ces phases. En effet, les éclipses de Lune se produisent toujours à la pleine lune. Or à la pleine lune, la Lune se lève lorsque le Soleil se couche et se couche lorsque le Soleil se lève : la Lune est donc visible toute la nuit.

Occultations, éclipses, passages : module interactif pour comprendre ces phénomènes.

De quels facteurs dépend la durée d’une éclipse ?

  1. Le positionnement de la Lune par rapport au centre de l’ombre : plus la Lune est proche du centre de l’ombre au moment du maximum, plus l’éclipse dure longtemps.
  2. La distance Terre-Lune : l’orbite lunaire est une ellipse (et non un cercle), de ce fait cette distance varie constamment. Lorsque la Lune se trouve dans sa position la plus éloignée de la Terre (à son apogée), elle nous apparaît plus petite dans le ciel et se meut aussi plus lentement le long de son orbite, de sorte qu’elle met en définitive plus de temps à traverser le cône d’ombre. Au contraire, lorsque la Lune se trouve dans sa position la plus proche de la Terre (à son périgée), elle paraîtra plus grande dans le ciel, et avancera plus rapidement sur son orbite.

Que pouvons-nous voir dans le cas d’une éclipse totale de Lune ?

Au cours du phénomène, la Lune se soustrait progressivement à l’éclairement du Soleil, de telle sorte qu’au maximum de l’éclipse, lorsque la Lune se trouve au plus près du centre du cône d’ombre, la quantité de lumière qu’elle reçoit du Soleil diminue considérablement, pour augmenter peu à peu après le maximum.

Lors d’une éclipse totale, pendant la phase de totalité, la Lune se trouve inscrite à l’intérieur du cône d’ombre projetée par la Terre dans l’espace et prend une teinte rouge cuivrée plus ou moins intense. Cette lumière rouge est issue du rayonnement solaire qui a été filtré lors de sa traversée de l’atmosphère terrestre et dont la composante rouge a subi la réfraction la plus forte, déviant ainsi son chemin vers l’intérieur de l’ombre. C’est la raison pour laquelle la Lune nous apparaît encore visible, simplement teintée de rouge.

Paramètres de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025

  • Grandeur : 1,36214
  • Rayon du cône d’ombre : 0,73657°
  • Rayon du cône de pénombre : 1,26547°
  • Durée de la totalité : 1 h 22 min 08 s
  • Durée de la phase partielle : 3 h 29 min 28 s
  • Durée de la phase de pénombre : 5 h 26 min 43 s
Aspect des différentes phases de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025
Aspect des différentes phases de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025. Crédits LTE

Carte de visibilité et observation de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025

Carte de visibilité de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025.
Carte de visibilité de l’éclipse totale de Lune du 7 septembre 2025. Crédits LTE

La carte ci-dessus est centrée sur la zone de visibilité. De chaque côté se trouvent deux zones d’invisibilités. Pour les éclipses totales de Lune, 6 courbes sont tracées :

  • Entrée dans la pénombre (P1) : instant du premier contact extérieur avec le cône de pénombre (grands pointillés).
  • Entrée dans l’ombre (O1) : instant du premier contact extérieur avec le cône d’ombre (petits pointillés).
  • Début de la totalité (T1) : instant du premier contact intérieur avec le cône d’ombre (trait plein).
  • Fin de la totalité (T2) : instant du dernier contact intérieur avec le cône d’ombre (trait plein).
  • Sortie de l’ombre (O2) : instant du dernier contact extérieur avec le cône d’ombre (petits pointillés).
  • Sortie de la pénombre (P2) : instant du dernier contact extérieur avec le cône de pénombre (grands pointillés).

Chacune de ces courbes correspond aux lieux où la Lune se trouve à l’horizon à l’instant de la phase correspondante : les courbes en rouge correspondent aux lieux où la Lune se lève et les courbes en bleu à ceux où la Lune se couche. Pour chaque phase, les lieux situés à l’ouest d’une courbe rouge ne voient pas la phase, car la Lune n’est pas encore levée, alors que ceux situés à l’est la voient, car la Lune est déjà levée. De même, les lieux situés à l’est d’une courbe bleue ne voient pas la phase, car la Lune est déjà couchée, alors que ceux situés à l’ouest la voient, car la Lune n’est pas encore couchée.

La phase de totalité de l’éclipse de Lune du 7 septembre 2025 sera visible depuis l’Asie, l’Australie, l’Afrique de l’Est et une partie de l’Europe, dont la France métropolitaine.

en savoir plus

L’éclipse partielle de Soleil du 21 septembre 2025

Le 21 septembre, entre 17 h 29 et 21 h 53 (Temps légal français), se produira la dernière éclipse de Soleil de l’année. Elle sera visible depuis l’Antarctique, le sud-ouest du Pacifique, les îles Fidji, la Nouvelle-Zélande et l’Océanie occidentale.

Que se passe-t-il lors d’une éclipse de Soleil ?

Le Soleil ne peut être éclipsé que dans ses conjonctions avec la Lune (phase de nouvelle lune), celle-ci s’interpose alors entre la Terre et le Soleil. Bien que la Lune soit incomparablement plus petite que le Soleil, elle est cependant suffisamment proche de la Terre pour que son diamètre apparent soit comparable à celui du Soleil. Un observateur situé à la surface de la Terre peut ainsi observer plusieurs types d’éclipses de Soleil :

  • l’éclipse totale, lorsque la surface du Soleil est complètement occultée par la Lune et que le diamètre apparent de la Lune est supérieur à celui du Soleil ;
  • l’éclipse annulaire, lorsque la surface du Soleil n’est pas complètement occultée par la Lune et que le diamètre apparent de la Lune est inférieur à celui du Soleil ;
  • l’éclipse partielle, lorsqu’une partie seulement du Soleil est occultée par la Lune.

Si le plan de l’orbite lunaire coïncidait parfaitement avec celui de l’écliptique, nous assisterions chaque mois à une alternance d’éclipses de Soleil et de Lune pour chaque conjonction et chaque opposition de la Lune et du Soleil. Mais en raison de l’inclinaison mutuelle de ces plans, la Lune, dans ses conjonctions et ses oppositions (syzygies), est souvent élevée au-dessus du Soleil ou du cône d’ombre de la Terre, ou abaissée sous le Soleil ou sous le cône d’ombre de la Terre. Elle ne peut recouvrir le Soleil ou passer dans le cône d’ombre de la Terre que si elle se trouve au voisinage de l’un de ses nœuds.

Pour en savoir plus sur les éclipses et les autres phénomènes d’occultations, explorer le module interactif « Occultations, éclipses, passages ».

Comment observer une éclipse sans danger ?

Il ne faut absolument pas regarder le Soleil directement à l’œil nu pour tenter de voir une éclipse, car les rayons peuvent brûler la rétine, de façon tout à fait indolore et avec pourtant des conséquences irréversibles.

Pour observer une éclipse, il y a 2 méthodes sûres :

  • les lunettes spéciales éclipses certifiées par la directive européenne 89/686/CEE ;
  • l’observation indirecte par projection : un trou d’épingle dans une feuille cartonnée projettera l’image du Soleil éclipsé sur une deuxième feuille cartonnée. La taille de l’image dépendra de la distance entre les 2 feuilles.

Paramètres de l’éclipse partielle de Soleil du 7 septembre 2025

  • Grandeur : 0,85551
  • Durée de l’éclipse : 4 h 24 min 01 s
  • Rayon de la Terre : 6 378,137 km
  • Rayon du Soleil : 695 700 km

Visibilité de l’éclipse partielle de Soleil du 7 septembre 2025

Lors de cette éclipse, l’ombre de la Lune ne viendra pas à la rencontre de la Terre. Nous ne pourrons donc assister nulle part sur Terre à une éclipse totale. Cette éclipse sera partielle, seule la zone de pénombre recouvrira donc une partie du globe terrestre.

Carte de visibilité de l’éclipse partielle de Soleil du 21 septembre 2025.
Carte de visibilité de l’éclipse partielle de Soleil du 21 septembre 2025. Crédits LTE

La carte ci-dessus est centrée sur la zone de visibilité. Plusieurs courbes sont tracées :

  • La limite australe (noir).
  • Le commencement (rouge), le maximum et la fin (bleu) au lever du Soleil.
  • Le commencement (orange), le maximum et la fin (vert) au coucher du Soleil.

Les circonstances générales d’une éclipse correspondent aux différentes phases de l’éclipse. Ces phases sont liées aux mouvements relatifs du Soleil, de la Lune et de la Terre. Elles correspondent chacune à un instant particulier et à un lieu unique sur Terre.

  • P1 correspond à l’instant du commencement de l’éclipse générale.
  • P4 correspond à l’instant de la fin de l’éclipse générale.
  • M correspond à l’instant du maximum de l’éclipse, c’est-à-dire lorsque la grandeur de l’éclipse est maximale.

en savoir plus

science en direct

La seconde du futur se précise avec un réseau mondial d’horloges

La définition de la seconde vers un gain décisif en précision
La définition de la seconde vers un gain décisif en précision. CC BY-SA 4.0 Y. Gominet/LTE

La seconde, unité fondamentale du temps, pourrait bientôt changer de définition.

À travers une collaboration internationale inédite, dix horloges atomiques de nouvelle génération ont été comparées simultanément dans six pays, grâce à des réseaux de fibres optiques et des liaisons satellites. Cette avancée marque une étape déterminante vers la création de futures échelles de temps fondées sur les horloges optiques, ouvrant de nouvelles perspectives en astronomie, en géodésie, et pour la métrologie temps-fréquence.

Le contexte et la problématique

La nouvelle génération d’horloges atomiques, dites « optiques », dépasse de plusieurs ordres de grandeur la précision des standards actuels. Leurs performances ouvrent la voie à de nouveaux champs scientifiques, comme la géodésie chronométrique – une méthode de mesure de différence d’altitude par différence de rythme des horloges distantes – ou encore l’amélioration des systèmes de référence spatiotemporels, essentiels à de nombreux services scientifiques et systèmes d’observation, de la Terre et de l’espace. Mais leur extrême stabilité rend les méthodes classiques de comparaison d’horloges obsolètes.

La méthode

Pour surmonter cette limite, les chercheurs s’appuient sur des liaisons par fibre optique, où la lumière se propage de manière symétrique dans les deux sens, permettant une comparaison fidèle et ultra-précise d’horloges éloignées de milliers de kilomètres. Dans ce travail collaboratif sans précédent, dix horloges réparties dans six pays ont été reliées par ces réseaux avancés ainsi que par des liaisons satellites à l’état de l’art, afin d’être comparées simultanément.

Les résultats

Au total, 38 rapports de fréquence entre horloges optiques ont été mesurés, certains pour la toute première fois, avec des incertitudes record. Il s’agit de la comparaison la plus vaste et la plus précise jamais réalisée dans le domaine. Ces résultats constituent une avancée majeure vers la création des premières échelles de temps optiques, et l’adoption des horloges optiques comme base du Temps atomique international (TAI).

Les perspectives

En astronomie multi-messager, ces futures échelles de temps optiques permettront de déceler des écarts temporels infimes entre les temps d’arrivée de différents messagers détectés à des sites distants. La capacité à générer et diffuser ces nouvelles références de temps et de fréquence permettront de cartographier dynamiquement le champ de gravité terrestre via la géodésie relativiste et améliorera la précision des observations VLBI.

Carte du réseau d’horloges atomiques. Le nom des différentes horloges inter-comparées représente l’atome ou l’ion utilisé.
Carte du réseau d’horloges atomiques. Le nom des différentes horloges inter-comparées représente l’atome ou l’ion utilisé. Crédits LTE

Un nouveau regard sur Vesta

Vesta vu dans le plan équatorial avec l’hémisphère nord en haut de l’image et l’hémisphère sud en bas, photographié en vraies couleurs par la sonde Dawn le 20 août 2011.
Vesta vu dans le plan équatorial avec l’hémisphère nord en haut et l’hémisphère sud en bas, photographié en vraies couleurs par la sonde Dawn le 20 août 2011. Crédits NASA/JPL/MPS/DLR/IDA/B.Jónsson

Les observations géodésiques de Vesta réalisées par la sonde américaine Dawn révèlent la présence d’un petit noyau et remettent en question le scénario de formation de cette protoplanète.

Vesta est un corps primitif, une protoplanète, qui orbite dans la ceinture principale d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter. C’est le deuxième plus gros corps avec un rayon moyen de l’ordre de 270 km. Une récente étude, parue dans la revue Nature, et dont l’un des auteurs est membre du LTE, révèle une structure interne inattendue qui ouvre de nouveaux scénarios de formation pour ce corps.

Du 16 juillet 2011 au 5 septembre 2012, la mission spatiale Dawn de la NASA s’est mise en orbite autour de cet astéroïde pour effectuer des mesures de géodésie à partir de l’expérience de radioscience, et de la caméra à bord.

L’expérience de radioscience consiste à mesurer le décalage Doppler (variation de la fréquence) et le temps mis par le signal radio de télécommunication entre une sonde en orbite autour d’un autre corps et une antenne terrestre. De ces mesures, il est alors possible d’extraire la vitesse de la sonde le long de la ligne de visée ainsi que sa distance par rapport à la Terre. Ces informations servent ensuite à déterminer la trajectoire de la sonde autour du corps. La trajectoire perturbée de la sonde dépend du champ gravitationnel de Vesta qui est ainsi déduit.

Les images issues de la caméra ont permis non seulement de montrer une surface cratérisée, mais aussi de reconstruire la forme globale de l’astéroïde. Celle-ci correspond à un ellipsoïde aplati suivant une forme d’orange. En combinant les données de topographie, du champ gravitationnel et du mouvement de rotation, les auteurs de l’article ont pu étudier les propriétés de Vesta afin d’en savoir plus sur son intérieur.

La mesure du mouvement de rotation, extraite à partir des images successives de la surface, s’est révélée particulièrement précieuse, car elle a permis, en combinaison avec les données du champ gravitationnel, de déterminer le moment d’inertie de Vesta.

À quoi correspond le moment d’inertie d’un astre et pourquoi est-il intéressant de le connaître ?

Le moment d’inertie est une quantité physique qui représente la résistance d’un corps aux couples de force et qui dépend de la distribution de masse à l’intérieur d’un corps. Cette quantité influence donc le mouvement de rotation. Par exemple, lorsqu’un patineur sur glace tourne sur lui-même avec les bras tendus vers l’extérieur et qu’il ramène ses bras le long de son corps, il diminue son moment d’inertie et en même temps augmente sa vitesse de rotation (par conservation du moment cinétique). Par analogie, la mesure de la vitesse de rotation permet de déterminer le moment d’inertie de Vesta et ainsi de comprendre la répartition de masse à l’intérieur de celui-ci. Si son inertie est faible, il y aura alors une concentration de masse plus forte vers son centre. Si elle est élevée, la masse sera alors répartie plus uniformément dans le corps.

À partir de la distribution de masse à l’intérieur du corps et avec les données du champ gravitationnel et de topographie, les auteurs de l’étude ont pu déduire un profil de densité réaliste. Ils ont montré que l’intérieur de Vesta serait moins différencié que ce que l’on attendait. Le noyau de Vesta serait environ deux fois plus petit que ce qui était prédit dans les études précédentes et son manteau est donc plus épais et plus dense.

Deux hypothèses sur la formation de Vesta sont alors proposées pour expliquer ces résultats inattendus.

La première hypothèse avance l’idée que Vesta se soit formée plus tardivement, ne laissant pas le temps à l’intérieur de Vesta de se différencier complètement.

La seconde hypothèse propose que Vesta soit le reste d’un corps plus gros, résultat d’une collision catastrophique. Cette hypothèse serait intéressante, car elle permettrait de penser que des protoplanètes plus grosses ont pu exister et que l’effet de collision a pu être important lors de la formation primordiale.

Vesta n’est pas une planète naine, car selon les définitions de l’Union astronomique internationale (UAI), la forme d’une planète naine correspond à l’équilibre hydrostatique, or ce n’est pas le cas de Vesta dont les hémisphères nord et sud ne sont pas symétriques. L’hémisphère sud présente des cratères issus de deux collisions majeures. Vesta serait donc le vestige d’une planète naine dont le processus de formation aurait été interrompu.

La méthode employée peut s’appliquer à l’ensemble des astéroïdes et petits corps, ce qui nous réserve sans nul doute encore de nombreuses surprises !

Séminaires & conférences

  • Workshop en Mécanique céleste en honneur d’Alain Albouy

    Du 7 au 9 juillet 2025

    Salle Denisse, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

    Plus d’informations ici

culture astronomique

À la mesure du temps, épisode 6

Statue du cimetière monumental de la chartreuse de Bologne
Statue du cimetière monumental de la chartreuse de Bologne. Crédits L. Boccardo (Unsplash)

La mesure du temps a toujours été une préoccupation des hommes depuis qu’ils ont pris conscience de son écoulement.

Lire le 6e épisode : « Temps mesurés, temps démesurés – III »

Cette mesure a très vite permis d’organiser la société. Pour cela, les hommes ont créé des dispositifs de plus en plus ingénieux pour mesurer le temps à l’aide de phénomènes physiques bien choisis. Les liens entre la mesure du temps et l’astronomie sont d’ailleurs des plus anciens. C’est pour cette raison que la mesure du temps et la mesure de l’espace ont souvent été regroupées dans les observatoires astronomiques. Et cette intrication de l’espace et du temps est encore plus prégnante dans le cadre de la théorie de la relativité d’Einstein. Ce feuilleton est donc dédié à la mesure du temps, à la suite de celui consacré à la mesure du ciel.

Astro en images

Le coucher du Soleil sous l’Arc de Triomphe du 31 juillet au 7 août 2025

Coucher du Soleil sous l’Arc de Triomphe le 9 mai 2019
Coucher du Soleil sous l’Arc de Triomphe le 9 mai 2019. Crédits J. Desmars

Comme chaque année autour du début du mois d’août, le Soleil se couchera dans l’axe de l’avenue des Champs-Élysées à Paris. Il est donc possible de voir le Soleil se coucher sous l’arche de l’Arc de Triomphe depuis l’avenue des Champs-Élysées même si, depuis cette perspective, le haut de l’arche de la Défense, également visible, peut parfois barrer le Soleil. Cet événement régulier est toujours une surprise pour les curieux et un défi pour les photographes (qui sont invités à envoyer leurs photos pour publication ici !).

Du 31 juillet au 4 août, il sera possible de voir le Soleil se coucher sous l’arche de l’Arc de Triomphe vue depuis l’avenue des Champs-Élysées. Il s’agit de la deuxième période favorable de l’année après celle autour du 8 mai.

Cette fois, le Soleil est un peu plus bas sur l’horizon chaque soir et donc les meilleurs endroits pour l’observation sont plutôt en haut de l’avenue en début de période et en bas de l’avenue en fin de période. C’est généralement aux environs du rond-point des Champs-Élysées que le phénomène est le plus intéressant, car la taille apparente du Soleil est très proche de la taille apparente de l’arche, le Soleil semblant s’y caler parfaitement.

Même si l’alignement est visible partout le long de l’avenue, nous distinguons ici deux endroits pour le calcul du passage du Soleil sous l’Arc de Triomphe : la place de la Concorde et le rond-point des Champs-Élysées. Les horaires sont donnés à la minute, car ils peuvent varier de plusieurs secondes suivant votre position. Pour rappel, dans la perspective, le haut de l’arche de la Défense est également visible et peut donc parfois barrer le Soleil.

Depuis la place de la Concorde

Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis la place de la Concorde le 3 août 2025 à 19 h 14 UTC
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis la place de la Concorde le 3 août 2025 à 19 h 14 UTC. Crédits J. Desmars/LTE
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis la place de la Concorde le 4 août 2025 à 19 h 15 UTC
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis la place de la Concorde le 4 août 2025 à 19 h 15 UTC. Crédits J. Desmars/LTE
  • 3 août à 19 h 14 UTC (Soleil en haut de l’arche) ;
  • 4 août à 19 h 15 UTC (Soleil au milieu de l’arche) ;
  • 5 mai à 19 h 06 UTC (Soleil en bas de l’arche).

Depuis le rond-point des Champs-Élysées

Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis le rond-point des Champs-Élysées le 31 juillet à 19 h 12 UTC
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis le rond-point des Champs-Élysées le 31 juillet à 19 h 12 UTC. Crédits J. Desmars/LTE
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis le rond-point des Champs-Élysées le 1<sup>er</sup> août à 19 h 13 UTC
Le coucher du Soleil dans l’Arc de Triomphe depuis le rond-point des Champs-Élysées le 1er août à 19 h 13 UTC. Crédits J. Desmars/LTE
  • 31 juillet à 19 h 12 UTC (Soleil en haut de l’arche) ;
  • 1er août à 19 h 13 UTC (Soleil au milieu de l’arche) ;
  • 2 août à 19 h 14 UTC (Soleil en bas de l’arche) ;

Il est aussi possible de voir le passage du Soleil plus haut dans l’avenue les soirs précédents, mais le Soleil est d’apparence plus petite par rapport à l’arche.

Les jours les plus favorables sont donc les 3 et 4 août pour la place de la Concorde et le 31 juillet et 1er août pour le rond-point des Champs-Élysées.

Attention ! Si le Soleil à son coucher vous éblouit, ne le regardez pas directement, c’est qu’il est encore trop haut sur l’horizon.

Dans ce cas, évitez de le photographier sans filtre, vous risquez d’endommager votre appareil photo et votre vue si vous utilisez un appareil à visée reflex.

Attention aussi aux voitures qui circulent très près des piétons, même sur l’axe où vous êtes souvent nombreux lors de ces événements !

Le parc naturel régional du Morvan labellisé réserve internationale de ciel étoilé (RICE)

Le ciel étoilé du Morvan, le 2 février 2025.
Le ciel étoilé du Morvan, le 2 février 2025. Sony A7III défiltré/refiltré Astrodon, objectif TTArtisan 7,5 mm f/2, temps de pose de 20 s, ouverture f/2, 1600 ISO. Crédits P. Chancy/Club astro SAB de Vézelay

Le 21 mai 2025, le parc naturel régional du Morvan a annoncé sa labellisation en tant que réserve internationale de ciel étoilé (RICE).

Rappelons que ce label est décerné par une association, l’International Dark-Sky Association (IDA), basée aux États-Unis, et dont la mission est de préserver et de protéger l’environnement nocturne, ainsi que l’héritage d’un ciel sombre grâce à un éclairage extérieur respectueux de l’environnement. Le label récompense des territoires dont la qualité du ciel étoilé est restée exceptionnelle et qui mettent en valeur leur ciel nocturne à des fins scientifiques, éducatives, culturelles, touristiques ou dans un but de préservation du patrimoine naturel.

À ce jour, il existe 24 lieux labellisés sur toute la planète, dont désormais 7 sont situés en France, à savoir :

  • Le parc national des Pyrénées, qui inclut l’observatoire du pic du Midi et qui fut le premier label en France en 2013 ;
  • Le parc national des Cévennes (2018) ;
  • Le parc national du Mercantour (2019) ;
  • Le parc régional de Millevaches (2021) ;
  • Le parc naturel régional du Vercors (2023) ;
  • Le parc naturel régional des Landes de Gascogne en février 2025 ;
  • Le parc naturel régional du Morvan en mai 2025.

Situé au cœur de la Bourgogne, le Morvan est un vieux massif hercynien dont l’extrémité sud, soulevée par le plissement alpin, culmine à environ 900 m d’altitude. Le parc naturel régional a été créé il y a 55 ans. Il est essentiellement recouvert de forêts et de prairies, l’ensemble étant situé en moyenne montagne. Il s’agit d’un territoire faiblement peuplé, la population se répartissant entre petites villes, villages ou des hameaux isolés. Au niveau économique, les principales activités de la région sont le tourisme, l’agriculture et la sylviculture.

La RICE du Morvan est située dans la partie sud du parc naturel régional et couvre 1 297 km2, dont 50 communes. Il comprend une zone centrale de 455 km2, dont 16 communes, composée de plusieurs zones naturelles protégées : une zone Natura 2000, une réserve biologique intégrale (gorges de la Canche), une réserve naturelle régionale (sources de l’Yonne, étang de Préperny et tourbières), des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF 1 et 2). On y trouve également des sites culturels comme le centre archéologique européen de Bibracte et un réseau d’écomusées.

Les informations fournies par les syndicats d’énergie qui gèrent l’éclairage nocturne, complétées par des données photographiques satellites nocturnes, ont permis à DarkSkyLab (bureau d’études spécialiste de la pollution lumineuse et de l’éclairage artificiel) de créer des cartes de simulation de pollution lumineuse. Les mesures de la qualité du ciel zénithal par des capteurs SQM à enregistrement continu (Ninox) ont permis de valider et de surveiller la qualité du ciel nocturne : la luminance zénithale moyenne est de 21,6 mag/arcsec2 dans la zone centrale. Une attention particulière a été portée à l’extinction de l’éclairage en milieu de nuit, atteignant 99,8 % des points lumineux éteints en moyenne entre 22 h et 6 h.

Le ciel du Morvan en détail, le 18 janvier 2025.
Le ciel du Morvan en détail, le 18 janvier 2025. Nikon D780 24 mm, stack de 15 poses unitaires (f/2,8 60 s 3200 ISO). Crédits J. Normand

Ce label est une belle récompense pour le parc et pour tous les acteurs engagés dans le projet. Il valide les efforts accomplis depuis plusieurs années et fait connaître une région propice à la découverte d’un ciel noir. Rappelons qu’environ 98 % de la population française, essentiellement urbaine, ou péri-urbaine, ne dispose pas d’un ciel noir.

Conscients du nouvel atout offert par ce label, les acteurs touristiques locaux (hébergements, structures permettant des observations du ciel) mettent en avant cette opportunité en l’intégrant dans leur communication et dans leur offre.

Une très bonne nouvelle pour les amateurs d’une nature préservée, et plus encore pour les observateurs exigeants à la recherche d’un ciel pur et noir.

ciel d’été

Phénomènes astronomiques de juillet

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite.
Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

2 juillet

21 h 30 min 11 s Premier quartier de lune.

3 juillet

21 h 54 min 43 s Terre à l’aphélie, distance au Soleil : 152 087 738 km, diamètre apparent du Soleil : 31,45′.

4 juillet

6 h 38 min 46 s Mercure en plus grande élongation : 25° 56′ E.

15 h 49 min 28 s Élongation minimale entre Uranus et Vénus, élongation : 2° 21,13′, élongation de Vénus au Soleil : 43° O.

5 juillet

4 h 28 min 47 s Lune à l’apogée, distance à la Terre : 404 627 km, diamètre apparent de la Lune : 29,52′.

12 h 18 min 10 s Neptune est stationnaire dans la constellation des Poissons.

6 juillet

8 h 22 min 03 s Élongation minimale entre Neptune et Saturne, élongation : 0° 58,40′, élongation de Saturne au Soleil : 103° O.

9 juillet

7 h 55 min 14 s Déclinaison minimale de la Lune : − 28° 26′.

10 juillet

22 h 36 min 48 s Pleine lune.

14 juillet

8 h 40 min 51 s Saturne est stationnaire dans la constellation des Poissons.

14 h 32 min 25 s Mercure à l’aphélie, distance au Soleil : 0,466 70 au.

16 juillet

9 h 22 min 07 s Élongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 3° 22,36′, élongation de la Lune au Soleil : 112° O.

9 h 53 min 09 s Élongation minimale entre la Lune et Neptune, élongation : 2° 25,55′, élongation de la Lune au Soleil : 112° O.

17 juillet

9 h 23 min 15 s Mercure est stationnaire dans la constellation du Cancer.

18 juillet

2 h 37 min 40 s Dernier quartier de lune.

20 juillet

13 h 00 min 45 s Élongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 5° 02,24′, élongation de la Lune au Soleil : 57° O.

15 h 54 min 49 s Lune au périgée, distance à la Terre : 368 041 km, diamètre apparent de la Lune : 32,46′.

21 juillet

20 h 25 min 14 s Élongation minimale entre la Lune et Vénus, élongation : 7° 06,32′, élongation de la Lune au Soleil : 40° O.

22 juillet

11 h 33 min 01 s Déclinaison maximale de la Lune : + 28° 29′.

23 juillet

7 h 12 min 17 s Élongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 4° 53,19′, élongation de la Lune au Soleil : 21° O.

24 juillet

21 h 11 min 12 s Nouvelle lune.

25 juillet

17 h 45 min 26 s Élongation minimale entre la Lune et Mercure, élongation : 7° 36,30′, élongation de la Lune au Soleil : 11° E.

28 juillet

18 h 59 min 28 s Mercure au périgée, distance à la Terre : 0,587 65 au, diamètre apparent : 11,45″.

20 h 29 min 47 s Élongation minimale entre la Lune et Mars, élongation : 1° 07,80′, élongation de la Lune au Soleil : 48° E.

Visibilité de la Lune et des planètes en juillet

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 juillet 2025 à 22 h 00 UTC.

  • La Lune

    PQ 2/07
    PL 10/07
    DQ 18/07
    NL 24/07
    non-visibilité 23/07 > 25/07
    Calculer les phases de la Lune
    Trajectoire de la Lune en juillet 2025
    Trajectoire de la Lune en juillet 2025. Crédits LTE
  • Mercure

    œil non visible
    jumelles non visible
    télescope non visible

    Diamètre apparent 10,2″

    Magnitude 1,6

    Calculer les phases de Mercure
    Mercure le 16 juillet 2025
    Mercure le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Mercure en juillet 2025
    Trajectoire de Mercure en juillet 2025. Crédits LTE
  • Vénus

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 15,8″

    Magnitude − 4,1

    Calculer les phases de Vénus
    Vénus le 16 juillet 2025
    Vénus le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Vénus en juillet 2025
    Trajectoire de Vénus en juillet 2025. Crédits LTE
  • Mars

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 4,6″

    Magnitude 1,6

    Calculer les éphémérides de Mars
    Mars le 16 juillet 2025
    Mars le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Mars en juillet 2025
    Trajectoire de Mars en juillet 2025. Crédits LTE
  • Jupiter

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 32.2″

    Magnitude − 1.9

    Calculer les éphémérides de Jupiter
    Jupiter le 16 juillet 2025
    Jupiter le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Jupiter en juillet 2025
    Trajectoire de Jupiter en juillet 2025. Crédits LTE
  • Saturne

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 18,2″

    Magnitude 0,9

    Calculer les éphémérides de Saturne
    Saturne le 16 juillet 2025
    Saturne le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Saturne en juillet 2025
    Trajectoire de Saturne en juillet 2025. Crédits LTE
  • Uranus

    œil non visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 3,5″

    Magnitude 5,8

    Calculer les éphémérides d’Uranus
    Uranus le 16 juillet 2025
    Uranus le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire d’Uranus en juillet 2025
    Trajectoire d’Uranus en juillet 2025. Crédits LTE
  • Neptune

    œil non visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 2,3″

    Magnitude 7,9

    Calculer les éphémérides de Neptune
    Neptune le 16 juillet 2025
    Neptune le 16 juillet 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Neptune en juillet 2025
    Trajectoire de Neptune en juillet 2025. Crédits LTE

Cartes du ciel de juillet

Cartes du ciel des étoiles brillantes et des planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 juillet 2025.

  • Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 juillet 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 juillet 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 juillet 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 juillet 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 juillet 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 juillet 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 juillet 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 juillet 2025. Crédits LTE
  • Vue dans le plan de l’écliptique

    Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 juillet 2025.

    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025
    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025. Crédits LTE
    Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique en juillet 2025. Crédits LTE
  • Positions héliocentriques des planètes

    Les figures suivantes montrent la configuration dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025. Sur chaque orbite des planètes intérieures, l’intersection du segment et de l’orbite marque la position de la planète au premier jour du mois, et l’extrémité de la flèche marque celle au dernier jour du mois.

    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025
    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025. Crédits LTE
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 juillet 2025. Crédits LTE

Phénomènes astronomiques d’août

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite.
Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

1er août

1 h 41 min 17 s Conjonction inférieure de Mercure, distance à la Terre : 0,594 736 846 au, diamètre apparent : 11,32″.

14 h 41 min 20 s Premier quartier de lune.

22 h 36 min 27 s Lune à l’apogée, distance à la Terre : 404 161 km, diamètre apparent de la Lune : 29,56′.

5 août

15 h 31 min 03 s Déclinaison minimale de la Lune : − 28° 32′.

9 août

9 h 55 min 05 s Pleine lune.

10 août

20 h 02 min 19 s Mercure est stationnaire dans la constellation du Cancer.

12 août

8 h 39 min 10 s Élongation minimale entre Jupiter et Vénus, élongation : 0° 51,63′, élongation de Vénus au Soleil : 36° O.

14 h 01 min 38 s Élongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 3° 33,33′, élongation de la Lune au Soleil : 139° O.

15 h 13 min 08 s Élongation minimale entre la Lune et Neptune, élongation : 2° 33,11′, élongation de la Lune au Soleil : 138° O.

14 août

19 h 59 min 01 s Lune au périgée, distance à la Terre : 369 288 km, diamètre apparent de la Lune : 32,35′.

16 août

7 h 12 min 14 s Dernier quartier de lune.

19 h 56 min 52 s Élongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 5° 12,50′, élongation de la Lune au Soleil : 83° O.

18 août

17 h 47 min 38 s Déclinaison maximale de la Lune : + 28° 35′.

19 août

11 h 48 min 05 s Mercure en plus grande élongation : 18° 35′ O.

20 août

0 h 23 min 33 s Élongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 4° 42,67′, élongation de la Lune au Soleil : 42° O.

15 h 01 min 19 s Élongation minimale entre la Lune et Vénus, élongation : 4° 44,43′, élongation de la Lune au Soleil : 34° O.

21 août

20 h 54 min 06 s Élongation minimale entre la Lune et Mercure, élongation : 3° 27,38′, élongation de la Lune au Soleil : 18° O.

23 août

8 h 06 min 33 s Nouvelle lune.

24 août

9 h 14 min 43 s Uranus est en quadrature avec le Soleil.

26 août

15 h 58 min 47 s Élongation minimale entre la Lune et Mars, élongation : 2° 27,53′, élongation de la Lune au Soleil : 39° E.

27 août

14 h 10 min 10 s Mercure au périhélie, distance au Soleil : 0,307 49 au.

29 août

17 h 33 min 37 s Lune à l’apogée, distance à la Terre : 404 548 km, diamètre apparent de la Lune : 29,53′.

31 août

8 h 25 min 12 s Premier quartier de lune.

Visibilité de la Lune et des planètes en août

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 août 2025 à 22 h 00 UTC.

  • La Lune

    PQ 1/08
    PL 9/08
    DQ 16/08
    NL 23/08
    PQ 31/08
    non-visibilité 22/08 > 24/08
    Calculer les phases de la Lune
    Trajectoire de la Lune en août 2025
    Trajectoire de la Lune en août 2025. Crédits LTE
  • Mercure

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 8,0″

    Magnitude 0,3

    Calculer les phases de Mercure
    Mercure le 16 août 2025
    Mercure le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Mercure en août 2025
    Trajectoire de Mercure en août 2025. Crédits LTE
  • Vénus

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 13,2″

    Magnitude − 3,9

    Calculer les phases de Vénus
    Vénus le 16 août 2025
    Vénus le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Vénus en août 2025
    Trajectoire de Vénus en août 2025. Crédits LTE
  • Mars

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 4,3″

    Magnitude 1,6

    Calculer les éphémérides de Mars
    Mars le 16 août 2025
    Mars le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Mars en août 2025
    Trajectoire de Mars en août 2025. Crédits LTE
  • Jupiter

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 33,4″

    Magnitude − 1,9

    Calculer les éphémérides de Jupiter
    Jupiter le 16 août 2025
    Jupiter le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Jupiter en août 2025
    Trajectoire de Jupiter en août 2025. Crédits LTE
  • Saturne

    œil visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 19,0″

    Magnitude 0,7

    Calculer les éphémérides de Saturne
    Saturne le 16 août 2025
    Saturne le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Saturne en août 2025
    Trajectoire de Saturne en août 2025. Crédits LTE
  • Uranus

    œil non visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 3,6″

    Magnitude 5,7

    Calculer les éphémérides d’Uranus
    Uranus le 16 août 2025
    Uranus le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire UranusUranus en août 2025
    Trajectoire d’Uranus en août 2025. Crédits LTE
  • Neptune

    œil non visible
    jumelles visible
    télescope visible

    Diamètre apparent 2,3″

    Magnitude 7,8

    Calculer les éphémérides de Neptune
    Neptune le 16 août 2025
    Neptune le 16 août 2025. Crédits LTE
    Trajectoire de Neptune en août 2025
    Trajectoire de Neptune en août 2025. Crédits LTE

Cartes du ciel d’août

Cartes du ciel des étoiles brillantes et des planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 août 2025.

  • Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 août 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 août 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 août 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 août 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 août 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 août 2025. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 août 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 août 2025. Crédits LTE
  • Vue dans le plan de l’écliptique

    Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 août 2025.

    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025
    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025. Crédits LTE
    Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique en août 2025. Crédits LTE
  • Positions héliocentriques des planètes

    Les figures suivantes montrent la configuration dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025. Sur chaque orbite des planètes intérieures, l’intersection du segment et de l’orbite marque la position de la planète au premier jour du mois, et l’extrémité de la flèche marque celle au dernier jour du mois.

    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025
    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025. Crédits LTE
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 août 2025. Crédits LTE