avril 2025# 222

Ce mois-ci

L’occultation des Pléiades par la Lune le 1er avril

Configuration du rapprochement de la Lune avec les Pléiades au-dessus de l’horizon ouest dans les lueurs du couchant le 1er avril 2025 vers 21 h 15 TLF
Configuration du rapprochement de la Lune avec les Pléiades au-dessus de l’horizon ouest dans les lueurs du couchant le 1er avril 2025 vers 21 h 15 TLF. Crédits Stellarium

La mécanique céleste nous offrira un magnifique spectacle en ce premier jour du mois d’avril 2025 : entre le moment auquel elle apparaîtra dans les premières lueurs du crépuscule et son coucher sous l’horizon ouest, la Lune traversera l’amas ouvert des Pléiades en occultant chacune de ses étoiles. Ce phénomène sera entre autres visible depuis la France métropolitaine vers 21h.

Pour le curieux qui découvre le ciel, cet événement sera l’occasion de repérer facilement un amas incontournable du ciel d’hiver. Ce magnifique spectacle sera animé par deux acteurs bien différents.

La Lune

La Lune est l’astre céleste le plus proche de la Terre. Elle est bien banale pour la plupart des êtres humains. C’est une erreur. La Lune et la Terre ont une histoire commune, née d’une rencontre cataclysmique. Selon la théorie la plus en vogue, quelques dizaines de millions d’années après sa formation, la Terre aurait été percutée par un objet appelé Théia de la taille de Mars. La violence du choc aurait pulvérisé Théia et arraché une petite partie du manteau terrestre. Le nuage de matériaux résultant de cet impact se serait mis en orbite autour de la Terre, puis condensé pour former la Lune. Ce scénario est l’un des seuls capables de justifier deux anomalies de la Lune par rapport à tous les autres satellites planétaires : son diamètre anormalement élevé (environ 27 % du diamètre terrestre lorsque les autres satellites représentent moins de 5 % du diamètre de leur planète hôte) et son orbite très proche de la Terre, en moyenne à 400 000 km. Cette proximité nous permet de voir à l’œil nu la surface d’une petite planète rocheuse. La chose n’est donc pas banale. Dernière précision : cette proximité a stabilisé l’axe de rotation de la Terre, et provoqué le phénomène des marées, deux éléments qui ont pu aider à l’apparition de la vie.

Les Pléiades

Les Pléiades sont un amas ouvert constitué par une association d’environ 3 000 jeunes étoiles qui se sont formées ensemble il y a un peu plus de 100 millions d’années. Si cet âge peut paraître vénérable pour un homme, on rappellera que le Soleil a déjà vécu un peu plus de 5 milliards d’années et qu’il lui en reste autant à vivre. Situé à environ 440 années-lumière du Soleil, l’amas couvre environ 2° dans le ciel (4 fois le diamètre lunaire) et un œil humain peut distinguer entre 7 et 12 étoiles pour les plus aguerris. Point n’est besoin d’un gros télescope pour admirer ce bijou stellaire : les Pléiades sont absolument splendides dans de simples jumelles.

En tournant en environ 28 jours autour de la Terre, la Lune nous montre une portion de sa surface plus ou moins éclairée par le Soleil : ce sont les phases de la Lune. En ce mardi 1er avril 2025, la dernière nouvelle lune ayant eut lieu le 29 mars 2025, notre satellite sera visible sous la forme d’un très fin croissant penché vers les lueurs du couchant. La Lune commencera à être visible environ 30 minutes après le coucher de Soleil. Elle sera à ce moment-là à 35° au-dessus de l’horizon ouest, donc encore très haute dans le ciel. Un degré (2 fois son diamètre) la séparera encore des Pléiades situées plus au nord (en haut à gauche). Dès ce moment aux lueurs du couchant, la Lune traversera l’amas et occultera la plupart de ses étoiles principales. Electra sera éclipsée la première, vers 22 h 53 TLF depuis Paris. Atlas le sera en dernier, mais à ce moment les Pléiades pourraient déjà être couchées, selon de votre lieu d'observation.

Ce spectacle aura un grand intérêt pour tout observateur, celui de mettre en évidence deux mouvements bien distincts de la mécanique céleste :

  • Le premier sera la simple rotation de la Terre sur elle-même en 24 heures par rapport au Soleil et qui verra les acteurs se rapprocher lentement de l’horizon, puis se coucher. C’est l’un des mouvements les plus connus, puisque c’est celui qui provoque le mouvement du Soleil dans le ciel.
  • Le mouvement de la Lune par rapport aux Pléiades sera beaucoup plus intéressant. On a compris dans le texte ci-dessus que la Lune traversera l’ensemble de l’amas. Ce mouvement est dû à la rotation de la Lune autour de la Terre en environ 28 jours. Lorsque la Lune est haute dans le ciel et située dans une région pauvre en étoiles, elle nous paraît immobile et semble simplement accompagner les étoiles d’est en ouest. Or, elle est bien douée d’un mouvement, certes lent, mais vrai, par rapport aux étoiles : celui de son mouvement autour de la Terre qui la fait bouger devant les étoiles. Cette conjonction du 1er avril est une belle occasion de constater ce mouvement au fil des minutes, puisque l’arrière-plan devant lequel se meut la Lune sera parsemé des étoiles très rapprochées au sein des Pléiades.

Que verra-t-on ?

Les deux astres seront à rechercher assez haut dans le ciel au-dessus de l’horizon ouest 30 minutes après le coucher du Soleil.

Configuration du rapprochement de la Lune avec les Pléiades le 1er avril 2025 vers 22 h 48 TLF peu avant que la Lune n’éclipse l’étoile Electra
Configuration du rapprochement de la Lune avec les Pléiades le 1er avril 2025 vers 22 h 48 TLF peu avant que la Lune n’éclipse l’étoile Electra. Crédits Stellarium

Si le phénomène sera bien sûr observable à l’œil nu, il sera beaucoup plus intéressant et esthétique à observer dans de petits instruments : jumelles ou petite lunette astronomique seront idéales, car elles offriront un champ large permettant d’admirer le lent rapprochement. L’événement étant relativement long, il sera plus aisé et confortable si les jumelles sont installées sur un pied. De même, pour l’occultation des étoiles principales, un instrument – lunette ou petit télescope – sur une monture est souhaitable, car bien plus stable et permettant un suivi, qui, même s’il est manuel, sera suffisant.

Le phénomène ravira les astrophotographes qui auront l’occasion de multiplier les très beaux clichés, que ce soit avec des téléobjectifs (image grand champ) ou au foyer de leur lunette ou télescope (image resserrée).

Pensez à nous envoyer vos photos !

Vesta à l’opposition

Vesta en vraies couleurs photographié par la sonde Dawn le 20 août 2011
Vesta en vraies couleurs photographié par la sonde Dawn le 20 août 2011. Crédits NASA/JPL/MPS/DLR/IDA/B. Jónsson

Vesta est le deuxième plus gros astéroïde de la ceinture principale, située entre Mars et Jupiter. Découvert en 1807, Vesta frise par sa forme le statut de planète naine. Le mois prochain, nous pourrons l’observer.

Le 2 mai, Vesta se trouvera à l’opposé du Soleil par rapport à la Terre. On dit alors qu’il est à l’opposition avec le Soleil. Cela se produit en moyenne tous les 504 jours, et c’est alors le meilleur moment pour l’observer, car il apparaît au maximum de son éclat.

Un astéroïde au bout des jumelles

Parmi les corps de la ceinture d’astéroïdes, seuls Vesta et Cérès atteignent régulièrement une magnitude visuelle inférieure à 7 (et bien plus rarement, Pallas et Iris), les rendant alors aisément observables. Bien que Vesta, avec 525 km de diamètre moyen, soit plus petit que Cérès, sa surface plus réfléchissante – 4,7 fois plus réfléchissante dans le visible – et son orbite plus proche du Soleil lui confèrent une magnitude plus intense en moyenne.

Ce printemps, Vesta sera particulièrement brillant avec un pic de magnitude à 5,7 ; cela permettra de le voir avec de simples jumelles, même en agglomération urbaine, et peut-être même à l’œil nu pour ceux qui observent sous un ciel sombre !

Opposition ou distance minimale ?

Pour être précis, ce n’est pas exactement lors de l’opposition que Vesta sera à sa plus petite distance de la Terre. En effet, l’opposition est atteinte lorsque, vue depuis la Terre, la direction de Vesta projetée dans l’écliptique est opposée à celle du Soleil. Certes, sur un schéma simplifié du Système solaire où les orbites sont circulaires et dans le même plan, cela correspondrait aussi à la situation à laquelle Vesta et la Terre sont au plus proche. Mais en réalité, non seulement les deux orbites sont légèrement elliptiques, mais l’orbite de Vesta est également inclinée de 7,1° par rapport à celle de notre planète.

Nos éphémérides prédisent une opposition le 2 mai à 6 h 28 UTC, tandis que Vesta passera au plus proche de la Terre trois jours plus tard, le 5 mai à 19 h 17 UTC, à une distance de 1,18 au.

Quand et où observer Vesta ?

Pour le repérer facilement, privilégiez une nuit autour de l’opposition du 2 mai dans une fenêtre d’un mois autour de cette date, durant laquelle sa magnitude sera inférieure à 6. Attention cependant à la pleine lune qui pourrait vous empêcher de trouver Vesta vers la fin de cette fenêtre, les nuits des 11, 12 et 13 mai.

Comme tout objet à l’opposition, il sera visible toute la nuit : vers l’est en début de nuit, pour ensuite monter en élévation vers le sud dans l’hémisphère nord (ou vers le nord dans l’hémisphère sud), puis vers l’ouest avant l’aube.

Trajectoire de Vesta.
Trajectoire de Vesta. Crédits LTE

En avril et mai, on le trouvera entre les constellations de la Vierge et de la Balance. Comme c’est le cas pour la planète Mars, Vesta est rétrograde lors de son opposition : pendant ces deux mois, il se déplacera de la Balance vers la Vierge, c’est-à-dire dans le sens contraire au mouvement moyen observé dans l’écliptique pour le Soleil, la Lune et les planètes. En avril et mai, il se déplacera de 30 arcsecondes par heure en moyenne.

Vesta reste trop éloigné de nous ou trop petit pour pouvoir résoudre sa forme avec du matériel amateur : son diamètre angulaire restera inférieur à 0,7 arcseconde. Pour référence, la résolution d’un œil humain descend jusqu’à environ 60 arcsecondes, et le grossissement d’un télescope amateur, limité par la qualité du ciel, peut permettre de résoudre des angles d’environ 1 arcseconde. Vesta a alors l’apparence ponctuelle d’une étoile, quoiqu’un peu moins scintillante : le terme astéroïde signifie d’ailleurs « semblable à une étoile ». Heureusement, une carte du ciel et des jumelles permettent de le distinguer des étoiles environnantes en identifiant « l’étoile » du champ apparent qui ne figure pas sur la carte.

ciel du mois

Phénomènes astronomiques

Repère géocentrique, les quadratures et les conjonctions sont en ascension droite.
Les phénomènes sont donnés en Temps légal français.

1er avril

13 h 32 min 56 s Élongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 4° 39,75′, élongation de la Lune au Soleil : 43° E.

3 avril

1 h 15 min 36 s Élongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 5° 28,47′, élongation de la Lune au Soleil : 63° E.

4 avril

0 h 02 min 42 s Déclinaison maximale de la Lune : + 28° 42′.

5 avril

4 h 14 min 41 s Premier quartier de lune.

21 h 59 min 15 s Élongation minimale entre la Lune et Mars, élongation : 2° 06,66′, élongation de la Lune au Soleil : 99° E.

6 avril

8 h 21 min 28 s Mercure est stationnaire dans la constellation des Poissons.

10 avril

15 h 42 min 38 s Élongation minimale entre Saturne et Mercure, élongation : 2° 00,33′, élongation de Mercure au Soleil : 24° O.

17 h 00 min 38 s Vénus est stationnaire dans la constellation des Poissons.

13 avril

2 h 22 min 16 s Pleine lune.

14 avril

0 h 48 min 10 s Lune à l’apogée, distance à la Terre : 406 295 km, diamètre apparent de la Lune : 29,40′.

17 avril

0 h 12 min 19 s Mars à l’aphélie, distance au Soleil : 1,666 06 au.

1 h 23 min 33 s Élongation minimale entre Neptune et Mercure, élongation : 0° 40,83′, élongation de Mercure au Soleil : 27° O.

15 h 17 min 17 s Mercure à l’aphélie, distance au Soleil : 0,466 70 au.

18 avril

15 h 11 min 54 s Déclinaison minimale de la Lune : − 28° 38′.

21 avril

3 h 33 min 54 s Mars est en quadrature avec le Soleil.

3 h 35 min 35 s Dernier quartier de lune.

20 h 49 min 08 s Mercure en plus grande élongation : 27° 23′ O.

25 avril

4 h 35 min 29 s Élongation minimale entre la Lune et Saturne, élongation : 2° 00,40′, élongation de la Lune au Soleil : 38° O.

5 h 19 min 36 s Élongation minimale entre la Lune et Vénus, élongation : 2° 05,06′, élongation de la Lune au Soleil : 38° O.

10 h 39 min 04 s Élongation minimale entre la Lune et Neptune, élongation : 1° 37,84′, élongation de la Lune au Soleil : 34° O.

23 h 24 min 21 s Élongation minimale entre la Lune et Mercure, élongation : 3° 51,18′, élongation de la Lune au Soleil : 27° O.

27 avril

18 h 17 min 51 s Lune au périgée, distance à la Terre : 357 119 km, diamètre apparent de la Lune : 33,45′.

21 h 31 min 09 s Nouvelle lune.

29 avril

0 h 56 min 01 s Élongation minimale entre Saturne et Vénus, élongation : 3° 42,96′, élongation de Vénus au Soleil : 40° O.

2 h 12 min 41 s Élongation minimale entre la Lune et Uranus, élongation : 4° 39,45′, élongation de la Lune au Soleil : 17° E.

30 avril

18 h 53 min 44 s Élongation minimale entre la Lune et Jupiter, élongation : 5° 22,06′, élongation de la Lune au Soleil : 41° E.

Visibilité de la Lune et des planètes

Planètes visibles entre les latitudes 60° Nord et 60° Sud et les constellations voisines. L’aspect apparent des planètes est calculé pour le 16 avril 2025 à 22 h 00 UTC.

  • La Lune

    La Lune

    La Lune tourne autour de notre planète tout en tournant autour de son axe en approximativement 28 jours : c’est pourquoi l’on ne voit toujours que la même face de la Lune. Au cours de sa rotation autour de la Terre, la Lune présente plusieurs phases en fonction de sa position par rapport au Soleil : le premier quartier, la pleine lune, le dernier quartier et la nouvelle lune. Le retour à une même phase se fait en moyenne tous les 29,53 jours : cette durée de révolution s’appelle la lunaison moyenne ou révolution synodique moyenne de la Lune. En raison des perturbations, la lunaison vraie entre deux phases identiques peut varier dans un intervalle de plus ou moins sept heures par rapport à cette valeur moyenne.

    Invisible du matin du 26 avril 2025
    au soir du 28 avril 2025

    5Premier quartier
    13Pleine lune
    21Dernier quartier
    27Nouvelle lune
  • Mercure

    Mercure le 16 avril 2025

    Mercure

    Mercure n’est pas visible au mois d’avril. Elle est dans la constellation des Poissons jusqu’au 23 avril, date à laquelle elle entre dans la constellation de la Baleine, qu’elle quitte le 29 avril pour retourner dans la constellation des Poissons. Le 21 avril, elle est en plus grande élongation solaire Ouest (27° 23′ O). Son mouvement est rétrograde jusqu’au 6 avril, date à laquelle il devient stationnaire, puis direct.

    Diamètre apparent : 8,6″

    Magnitude : 0,70

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Vénus

    Vénus le 16 avril 2025

    Vénus

    Vénus est visible le matin en fin de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. Elle est tout le mois dans la constellation des Poissons. Son mouvement est rétrograde jusqu’au 10 avril, date à laquelle il devient stationnaire, puis direct.

    Diamètre apparent : 45,9″

    Magnitude : − 4,51

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Mars

    Mars le 16 avril 2025

    Mars

    Mars est visible le soir et une grande partie de la nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. Elle se trouve dans la constellation des Gémeaux jusqu’au 12 avril, date à laquelle elle entre dans la constellation du Cancer. Tout le mois, son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 7,3″

    Magnitude :  0,68

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Jupiter

    Jupiter le 16 avril 2025

    Jupiter

    Jupiter est visible le soir au crépuscule et une grande partie de la nuit. Au cours du mois, elle se couche de plus en plus tôt et à partir du 6 avril, elle se couche avant minuit vrai. Elle se trouve tout le mois dans la constellation du Taureau. Tout le mois, son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 34,7″

    Magnitude : − 2,09

    visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Saturne

    Saturne le 16 avril 2025

    Saturne

    Saturne n’est pas visible au mois d’avril. Elle se trouve dans la constellation du Verseau jusqu’au 19 avril, date à laquelle elle entre dans la constellation des Poissons. Tout le mois, son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 15,9″

    Magnitude : 1,18

    non visible
    à l’œil nu
    non visible
    aux jumelles
    non visible
    au télescope
  • Uranus

    Uranus le 16 avril 2025

    Uranus

    Uranus est visible le soir au crépuscule et en première partie de nuit. Remarque : le 30 mars, son coucher a eu lieu avant minuit en Temps légal français, mais suite au passage à l’heure d’été, on a de nouveau un coucher après minuit en Temps légal français jusqu’au 5 avril, date à laquelle il a de nouveau lieu avant minuit en Temps légal français. Elle est tout le mois dans la constellation du Taureau. Tout le mois, son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 3,5″

    Magnitude : 5,81

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Neptune

    Neptune le 16 avril 2025

    Neptune

    Neptune est visible le matin en fin de nuit et à l’aube. Au cours du mois, elle se lève de plus en plus tôt en seconde partie de nuit. Elle est tout le mois dans la constellation des Poissons. Tout le mois, son mouvement est direct.

    Diamètre apparent : 2,2″

    Magnitude : 7,95

    non visible
    à l’œil nu
    visible
    aux jumelles
    visible
    au télescope
  • Portail des formulaires de calcul

    icone portail ssp

    Portail des formulaires de calcul

    N’oubliez pas que vous pouvez aussi calculer les instants des levers et couchers des astres et visualiser leur aspect apparent à n’importe quelle date et depuis n’importe quel lieu sur Terre grâce à notre portail de calculs d’éphémérides : https://ssp.imcce.fr.

Cartes du ciel

Cartes du ciel des étoiles brillantes et des planètes visibles dans le ciel de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, vers l’horizon nord et l’horizon sud, pour le 15 avril 2025.

  • Hémisphère nord, en direction du nord – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord, au 15 avril 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du nord. Crédits LTE
  • Hémisphère nord, en direction du sud – 23 h Temps légal français (UTC + 2 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud, au 15 avril 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère nord, en direction du sud. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du nord – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord, au 15 avril 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du nord. Crédits LTE
  • Hémisphère sud, en direction du sud – 23 h Temps local à La Réunion (UTC + 4 h)

    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud, au 15 avril 2025
    Carte du ciel de l’hémisphère sud, en direction du sud. Crédits LTE
  • Vue dans le plan de l’écliptique

    Dans sa course apparente sur l’écliptique, le Soleil est accompagné de plusieurs planètes proches. Celles qui sont à l’est peuvent être observées au coucher du Soleil et en début de nuit selon leur élongation et leur magnitude, celles qui sont à l’ouest le seront en fin de nuit et au lever du Soleil sous les mêmes conditions. La figure suivante montre la configuration au 15 avril 2025.

    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025
    Position de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025. Crédits LTE
    Déplacement de la Lune et des planètes dans le plan de l’écliptique au cours du mois d’avril 2025. Crédits LTE
  • Positions héliocentriques des planètes

    Les figures suivantes montrent la configuration dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025. Sur chaque orbite des planètes intérieures, l’intersection du segment et de l’orbite marque la position de la planète au premier jour du mois, et l’extrémité de la flèche marque celle au dernier jour du mois.

    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025
    Positions héliocentriques des planètes intérieures dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025. Crédits LTE
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025
    Positions héliocentriques des planètes extérieures dans le plan de l’écliptique au 15 avril 2025. Crédits LTE

culture astronomique

À la mesure du temps, épisode 3

Statue du cimetière monumental de la chartreuse de Bologne
Statue du cimetière monumental de la chartreuse de Bologne. Crédits L. Boccardo (Unsplash)

La mesure du temps a toujours été une préoccupation des hommes depuis qu’ils ont pris conscience de son écoulement.

Lire le 3e épisode : « Temps sociétaux, temps mesurés – III »

Cette mesure a très vite permis d’organiser la société. Pour cela, les hommes ont créé des dispositifs de plus en plus ingénieux pour mesurer le temps à l’aide de phénomènes physiques bien choisis. Les liens entre la mesure du temps et l’astronomie sont d’ailleurs des plus anciens. C’est pour cette raison que la mesure du temps et la mesure de l’espace ont souvent été regroupées dans les observatoires astronomiques. Et cette intrication de l’espace et du temps est encore plus prégnante dans le cadre de la théorie de la relativité d’Einstein. Ce feuilleton est donc dédié à la mesure du temps, à la suite de celui consacré à la mesure du ciel.

en savoir plus

Le LTE à l’honneur dans le Grand entretien de Ciel & Espace

Capture d’écran du <i>Grand entretien</i>
Capture d’écran du Grand entretien de Ciel & Espace Crédits AFA

Chaque mois, Ciel et Espace organise un Grand entretien au cours duquel Alain Cirou, président de l’AFA (Association française d’astronomie) questionne un acteur de l’astronomie pendant près d’une heure. Ce mois-ci, le LTE a été mis à l’honneur et c’est Christophe Le Poncin-Lafitte, astronome et directeur intérimaire du LTE, qui a été invité.

Nous vous invitons à voir et à écouter cet entretien au cours duquel Christophe Le Poncin-Lafitte et Alain Cirou abordent ensemble des sujets aussi larges que les équinoxes, le lancement à venir de la mission ACES-PHARAO, la nécessité de précision, les travaux de l’équipe Histoire des sciences, ainsi que les différents domaines de recherche du LTE.

De nouvelles parutions du côté de l’équipe Histoire des sciences astronomiques du LTE

Christian Bracco, membre de l’équipe Histoire des sciences astronomiques du LTE, a co-dirigé les deux ouvrages suivants que nous vous invitons à découvrir.

Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation

Première de couverture de l’ouvrage <i>Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation</i>
Première de couverture de l’ouvrage Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation. CC BY-NC-ND 4.0 MSH Paris-Saclay Éditions

Le monde contemporain doit relever de nombreux défis qui nécessitent un regain d’intérêt pour les métiers scientifiques, en particulier de la part des femmes. Ils requièrent également l’acquisition, par tout citoyen, d’une culture scientifique qui lui permette de penser et d’agir dans des contextes variés. Parmi les leviers envisagés pour l’enseignement des sciences par les textes ministériels français relatifs aux réformes de ces vingt dernières années figure l’introduction de l’histoire des sciences et d’éléments de nature épistémologique. Les attendus institutionnels de cette introduction restent peu explicités et opérationnalisés.

Ce volume vise à participer au développement, en France, de travaux sur l’introduction de l’histoire des sciences et de l’épistémologie dans l’enseignement et la formation scientifique (amplement documentée à l’étranger), tout en apportant un regard critique. Il discute des enjeux éducatifs et sociétaux de cette introduction et des questions qu’elle soulève quant aux objectifs d’apprentissage à poursuivre et des stratégies à mobiliser en classe, ainsi que des méthodologies de recherche à mettre en œuvre.

La réflexion est conduite dans le cadre d’un champ disciplinaire donné, la physique. Différents thèmes au programme d’enseignement du secondaire ou du début du supérieur (la vision, le principe d’inertie, le mouvement des planètes, le temps en mécanique relativiste, la dynamique des fluides) sont abordés. Divers objectifs d’apprentissage (appropriation des concepts scientifiques, raisonnement des élèves, représentations de la/des science(s), pensée critique) et deux stratégies d’enseignement (implicite et explicite) sont envisagés.

Les didacticiens, historiens et épistémologues des sciences réunis ici proposent des regards croisés et complémentaires, conduisant à simplifier ou au contraire à enrichir le discours historique, selon les objectifs d’apprentissage visés. Ils montrent ainsi la fécondité d’une réflexion interdisciplinaire.

Les éléments d’histoire des sciences convoqués nous révèlent une science plurielle, fondée sur un arrière-plan théorique qui n’échappe pas à un certain contexte socioculturel, contrainte par les ressources théoriques et techniques disponibles et se développant au travers des interactions entre scientifiques qui appartiennent à des communautés différentes. Les scientifiques apparaissent eux aussi pluriels, diversement attachés aux valeurs qui imprègnent les pratiques épistémiques de leur communauté et mobilisant des stratégies diversifiées sur le plan théorique et expérimental. Les enseignants sont invités, d'une part, à introduire l’histoire des sciences dans leur enseignement afin, entre autres, de remettre en question la vision naïve de la primauté des observations sur la théorie, et, d'autre part, à prendre conscience de l’existence de valeurs et de la charge théorique des observations, du rôle que joue l’expérience dans la construction des théories et des modèles, de la diversité des processus créatifs, ainsi que des liens entre sciences et sociétés.

Lire l’ouvrage sur le site de La Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Lettres à Einstein

Première de couverture de <i>Lettres à Einstein</i>
Première de couverture de Lettres à Einstein. Crédits Éditions Thierry Marchaisse

La figure d’Einstein est devenue un véritable mythe qui éclipse sa personne. Pour le retrouver, avec son génie et ses failles, il faut conjuguer tous les points de vue possibles : scientifique, philosophique, historique, biographique, politique…

C’est la gageure que relève ce recueil de lettres fictives, qui abordent les multiples facettes de l’homme, de sa pensée et de sa vie, sans hésiter à en proposer des visions délibérément personnelles.

Le portait d’Einstein ainsi dessiné offre en même temps des pistes de lecture et un panorama de ses idées à un large lectorat.

Présentation de l’ouvrage sur le site web des éditions Thierry Marchaisse.

Exposition Temps du ciel, Temps des hommes

Affiche de l’exposition <i>Temps du ciel, Temps des hommes</i>.
Affiche de l’exposition Temps du ciel, Temps des hommes. Crédits Groupe astronomique de Querqueville

Proposée par le Groupe astronomique de Querqueville (GAQ), en partenariat avec l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et la Société astronomique de France (SAF), l’opération Temps du ciel, Temps des hommes s’articule autour d’une exposition éponyme présentée dans le hall du bâtiment d’accueil de l’Andra – Centre de stockage de la Manche, du 1er mars au 31 décembre 2025.

L’opération Temps du ciel, Temps des hommes a pour ambition de donner à voir, à s’émerveiller, à comprendre les grandes étapes, découvertes, avancées scientifiques et technologiques qui ont conduit les hommes à « maîtriser » le temps jusqu’à en faire la grandeur physique qu’on sait mesurer avec la plus grande précision. L’opération s’adresse au grand public ; cependant, une attention particulière est portée pour proposer des actions et animations à destination des publics jeunes : collégiens, lycéens, étudiants, enfants en temps de loisirs.

Synopsis de l’exposition Temps du ciel, temps des hommes

D’abord un enjeu de survie quand elle devait rythmer les semailles et les récoltes ou donner l’heure des rites et des prières, la maîtrise du temps a été une quête permanente des civilisations humaines. La volonté de suprématie des puissances maritimes en a fait un enjeu stratégique et économique. Avec le développement des échanges internationaux et le progrès des transports, le temps a cessé d’être local pour s’uniformiser à l’échelle de la planète entière. À l’aube du XXe siècle, il a même cessé d’être absolu : il peut se dilater. Sans la maîtrise de cette singulière propriété du temps, il serait impossible de synchroniser les horloges des systèmes de géolocalisation par satellite, de gérer les télécommunications ou les transactions bancaires.

À l’origine, les instruments mis en œuvre pour déterminer « l’heure qu’il est » étaient bien rudimentaires : gnomons (simples bâtons fichés au sol) ; certains témoignent d’une incroyable expertise : cadrans solaires, astrolabes. Pendant des siècles, les hommes ont véritablement lu le temps dans les mouvements apparents du Soleil et des étoiles. Les derniers instruments utilisés à cette fin furent les lunettes méridiennes avant qu’on ne se rende compte que la rotation de la Terre sur elle-même, jusque-là utilisée comme « horloge de référence », n’était pas aussi uniforme qu’espéré. Au milieu du siècle dernier, les physiciens ont pris la relève des astronomes pour la fabrique du temps en mettant en œuvre des horloges atomiques de plus en plus précises (moins d’une seconde de dérive en un milliard d’années).

L’exposition donnera à découvrir les objets emblématiques de la détermination du temps et de sa conservation, et mettra le public en situation de les comprendre, voire de les utiliser : clepsydres et sabliers, pendules, horloges mécaniques, horloges à quartz, horloge atomique.

Horloge à césium prêtée par le LTE.
Horloge à césium prêtée par le LTE. Crédits LTE

Cette horloge est un exemple d’horloge à césium commerciale de type HP5071A qui a participé aux calculs du Temps atomique français TA(F) et du Temps atomique international TAI pendant de nombreuses années. Le tube à césium devait être régulièrement changé, typiquement tous les cinq ans. Ces horloges étaient intercomparées localement entre elles (au LTE) ainsi qu’à distance par des méthodes satellitaires. Aujourd’hui encore, le LTE est en charge de la réalisation du Temps légal français généré par une vingtaine d’horloges HP5071A réparties dans une dizaine de laboratoires français. Il participe également au calcul du TAI (environ 400 horloges dans le monde). Il réalise l’échelle UTC(OP), obtenue depuis 2012 grâce à un maser à hydrogène et aux données des fontaines atomiques du laboratoire. Cette échelle de temps sert de pivot de comparaison des horloges françaises pour le calcul du TAI, réalisé par le Bureau international des poids et mesure (BIPM) à Sèvres.

Une information plus exhaustive sera fournie dans le livret-guide de l’exposition qui suggérera un itinéraire de visite entre posters, objets historiques et maquettes.

Des astronomes professionnels ou chercheurs spécialistes des sciences et techniques liées au temps seront invités pour donner des conférences à destination du grand public à trois reprises. À chaque fois, ils donneront également une conférence à l’intention de lycéens (notamment élèves de seconde) ou d’étudiants. Cette façon de faire, depuis longtemps éprouvée par le GAQ, plaît beaucoup aux conférenciers qui sont très motivés pour faire passer leur métier et leur passion à un public jeune en quête d’orientation, et aux élèves comme en témoignent la richesse des échanges suscités.

Les visites accompagnées

Des visites accompagnées de l’exposition seront proposées de façon à en faire découvrir les éléments de façon plus approfondie et permettre la manipulation d’objets et leur mise en situation.

Les ateliers jeune public

Plusieurs ateliers adaptés au jeune public seront préparés. Ils pourront être suivis sur réservation par des classes complètes ou des enfants en centre de loisirs. Il s’agira de construire des objets emblématiques de la mesure du temps et de découvrir leur fonctionnement et leur utilisation.

Le parrainage de l’Andra

En quoi la notion de temps occupe-t-elle une place privilégiée dans les missions de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) ? La notion de temps est primordiale dans la démarche de l’Andra qui a pour mission de conserver et transmettre les principales données sur le stockage des déchets radioactifs aux générations futures. Son parrainage s’inscrit pleinement dans les réflexions de l’Andra sur la préservation et la transmission de la mémoire, la sauvegarde du patrimoine ainsi que sur la diffusion de la culture scientifique et technique.

science en direct

Arrivée des plaques photographiques de l’Observatoire royal de Greenwich à l’observatoire de Meudon

Titre
Installation des plaques pour la numérisation. Crédits Observatoire de Paris – PSL

Après une attente de plusieurs années, le premier chargement de plaques photographiques de l’Observatoire royal de Greenwich est enfin arrivé à l’observatoire de Meudon. Sa destination exacte ? Les locaux de la machine de numérisation NAROO (New Astrometric Reduction of Old Observations) que nous vous présentions ici même en septembre dernier.

Cette machine de haute technologie est l’une des rares au monde à pouvoir numériser des plaques photographiques avec une précision inférieure au micron (un millième de millimètre). L’objectif in fine est de produire des images numériques de précision maximale pour pouvoir tirer toutes les informations astronomiques utiles de ce type de support.

Initialement créé pour assurer la suprématie de la marine britannique en mer, l’Observatoire royal de Greenwich est aujourd’hui un musée. Il n’en reste pas moins à la tête d’un patrimoine astronomique conséquent. Entre autres choses, plus d’une centaine de malles contenant chacune des centaines de plaques photographiques du ciel sont secrètement gardées. Or, ce patrimoine historique intéresse désormais les astronomes, tant britanniques que français. En effet, la numérisation de ces plaques alliée aux techniques informatiques modernes doit permettre d’obtenir des mesures des astres avec une bien meilleure précision que cela n’était possible à l’époque de leur première utilisation.

Si la machine NAROO est en service depuis 2019, l’arrivée des plaques de l’Observatoire royal de Greenwich est une étape importante. Tout d’abord, certaines plaques ont plus d’un siècle et portent des découvertes majeures, comme la première observation en 1908 de Pasiphaé (une lune de Jupiter). D’autre part, les modèles dynamiques des systèmes de satellites naturels développés au LTE vont pouvoir bénéficier de ces nouvelles données.

Titre
Cartons contenant les plaques venues de Greenwich. Crédits Observatoire de Paris – PSL

Disposer d’observations photographiques si anciennes et bien conservées permettra de tester la qualité du catalogue astrométrique Gaia, voire de mettre en lumière certaines imperfections de celui-ci qui pourront être prises en compte durant la réalisation des futurs catalogues.

Le satellite européen Gaia, en orbite depuis fin 2013, observe l’ensemble de la voûte céleste pour réaliser une cartographie complète de celle-ci avec une précision pouvant atteindre 10 microarcsecondes (quelques milliardièmes de degré).

L’analyse des positions observées de plusieurs milliers d’étoiles aidera aussi à tester la précision de ce catalogue sur les objets du Système solaire. Pour cela, il faudra comparer la position prévue par Gaia pour un corps un siècle plus tôt, comme une lune de Jupiter par exemple, avec la position effective de ce corps que l’on connaît grâce aux plaques. Si une différence est constatée, le programme de calcul pourra être ajusté.

Titre
Préparation à la numérisation. Crédits Observatoire de Paris – PSL

Enfin, l’arrivée de ces plaques photographiques rappelle l’importance de la machine NAROO au niveau international via la renommée de l’Observatoire royal de Greenwich et la richesse de sa collection de plaques.

Néanmoins, plusieurs défis seront à relever rapidement. En premier lieu, le prêt de ces plaques photographiques est limité dans le temps. Ainsi, l’équipe NAROO n’a que six mois pour numériser l’ensemble des 2 500 plaques photographiques. Le plus difficile sera l’analyse de l’ensemble de ces plaques pour fournir des données scientifiques d’une précision inégalée pour cette époque (première moitié du XXe siècle).

Les premiers résultats sont attendus pour la rentrée 2025, l’équipe NAROO faisant le maximum pour que la série des plaques de Philibert Jacques Melotte (le découvreur de Pasiphaé) soit entièrement analysée.

Nous reviendrons donc vers vous le moment venu.

Séminaires & conférences

  • Histoire des sciences astronomiques

    Mardi 1er avril 2025 – 14 h 00

    New historiographical perspectives on Alfonsine astronomy. Seminar session dedicated to José Chabas (1948-2024)

    Eleonora Andriani (IRHT), Matthieu Husson (LTE), Nick Jacobson (Dartmouth University), Richard Kremer &Sophie Serra (University of Gothenburg)

    Salle du Conseil, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

    Dans le cadre du plan Vigipirate, merci aux extérieurs à l’Observatoire de Paris de bien vouloir s’inscrire à l’avance sur ce formulaire.

  • Bureau des longitudes

    Mercredi 2 avril 2025 – 14 h 30

    Dans les coulisses de notre connaissance de l’évolution récente du niveau de la mer.

    Guy Wöppelmann(La Rochelle Université/Bureau des longitudes)

    École normale supérieure, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris

    Entrée libre. Renseignements par téléphone au 06 11 27 71 83
    ou par mail à l’adresse renseignements@bureau-des-longitudes.fr

    Mercredi 7 mai 2025 – 14 h 30

    150e anniversaire de la Convention du mètre.

    Terry Quinn (Bureau international des poids et mesures/Bureau des longitudes)

    École normale supérieure, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris

    Entrée libre. Renseignements par téléphone au 06 11 27 71 83
    ou par mail à l’adresse renseignements@bureau-des-longitudes.fr

  • ASD

    Jeudi 10 avril 2025 – 14 h 30

    Convergence de tores de dimension maximale vers des tores de dimension inférieure dans des systèmes hamiltoniens proches d’intégrables.

    Jacques Laskar (ASD/LTE/Observatoire de Paris)

    Salle Denisse, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

  • Temps – Espace – Société

    Mercredi 30 avril 2025 – 11 h 00

    Zones d'ombre dans le disque circumplanétaire de Jupiter pendant la formation des lunes galiléennes.

    Antoine Schneeberger (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille)

    Salle Denisse, Observatoire de Paris, 77 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

Astro en images

Retour sur l’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025

Ce mois-ci, nous avons le plaisir de mettre en valeur quelques images et une vidéo que nous avons reçues de l’éclipse totale de Lune. Merci pour ce partage et le détail de la prise de vue ! N’hésitez pas à nous envoyer vos images et vidéos de l’éclipse partielle de Soleil du 29 mars !

Depuis Saint-Gilles Croix-de-Vie (Vendée)

L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis Saint-Gilles Croix-de-Vie à 6 h 02 UTC
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis Saint-Gilles Croix-de-Vie à 6 h 02 UTC (appareil Canon hybride R6 M II avec un téléobjectif de 600 mm sur pied, vitesse 1/10s, ouverture 9, ISO 1250, priorité à l’ouverture, mode manuel à l’infini). Crédits P. Rocher

« J’ai fait ces deux photos sans trop de préparation, il avait gelé et on a dû gratter la voiture un bon quart d’heure avant d’aller à la plage. On est donc arrivé un peu en retard sur notre planning, il faisait un petit degré avec un petit vent bien frais… Les deux photos ont été prises depuis la grande plage de Saint-Gilles Croix-de-Vie. La première à 7 h 02 min 41 s (heure du boîtier de l’appareil photo) et la seconde à 7 h 09 min 21 s. Les deux photos sont traitées avec le logiciel Digital Photo Professional 4. »

L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis Saint-Gilles Croix-de-Vie à 6 h 09 UTC
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis Saint-Gilles Croix-de-Vie à 6 h 09 UTC (appareil Canon hybride R6 M II avec un téléobjectif de 600 mm sur pied, vitesse 1/30s, ouverture 9, ISO 1250, priorité à l’ouverture, mode manuel à l’infini). Crédits P. Rocher

Depuis le mémorial de Thiepval (Somme)

L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval.
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval (Canon 7D + objectif Canon 35 mm). Crédits S. Lericque
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval (téléobjectif Canon 70-300). Crédits S. Lericque
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval
L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis le mémorial de Thiepval (téléobjectif Canon 70-300). Crédits S. Lericque

Depuis Saint-Dolay (Morbihan)

L’éclipse totale de Lune du 14 mars 2025 depuis Saint-Dolay (assemblage de 125 images prises toutes les 36 s de 6 h 13 à 7 h 32 avec un Fuji X-T3 (de 1/140s à 1/950 à F/4.5 de 12800 à 640 ISO) et un objectif de 40 mm + léger recadrage). Crédits C. Berthelot